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Playlist 2020

Classements d'albums

10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 17:15

Les meilleurs albums de 2010, classés d'après la moyenne des votes des blogs musicaux :

  

(la plupart sont en écoute, il suffit de cliquer dessus)

(les derniers arrivés sont en gras)

 

 

 

 

Polar Bear Peepers

     

1.  Polar Bear - Peepers  7,4  (11 votes)  (JB)



2.  Stanley Brinks - Hoots  7,3  (19 votes)  (F)


3.  Dillinger Escape Plan - Option Paralysis  7,3  (11 votes)  (HM)

4.  Liars - Sisteworld  7,3  (15 votes)  (R)

5.  The Whitefield Brothers - Earthology  7,3  (12 votes)  (S)

6.  Daughters - Daughters  7,2  (9 votes)  (HM)

7.  Voice of the Seven Thunders - Voice of the Seven Thunders  7,1  (12 votes)  (R)

8.  Gonjasufi - A Sufi and a Killer  7,1  (14 votes)  (E)

9.  Chloé - One in Other  6,9  (6 votes)  (E)

10.  The Souljazz Orchestra - Rising Sun  6,9  (11 votes)  (S)

       Lawrence Arabia - Chant Darling  6,9  (11 votes)  (R)

12.  A Silver Mt Zion - Kollaps Tradixionales  6,9  (15 votes)  (R)

13.  Black Prairie - Feast of the Hunters' Moon  6,8  (11 votes)  (F)

14.  High Tone - Outback  6,8  (8 votes)  (E)

15.  Viol - Welfare Heart  6,8  (14 votes)  (F)

16.  Autechre - Oversteps  6,8  (11 votes)  (E)

17.  Johnny Cash - American VI : Ain't no Grave  6,8  (12 votes)  (F)

18.  Zeus - Say Us  6,7  (5 votes)  (R)

19.  Micah P. Hinson - And the Pionner Saboteurs  6,7  (6 votes)  (R)

20.  The Tallest Man on Earth - The Wild Hunt  6,6  (11 votes)  (F)

21.  Fool's Gold - Fool's Gold  6,6  (13 votes)  (R)
22.  Burzum - Bellus  6,6  (5 votes)  ()
23.  Midlake - The Courage of Others  6,5  (18 votes)  (R)
24.  Tindersticks - Falling Down a Mountain  6,5  (12 votes)  (R)
       B.R.M.C. - Beat the Devil's Tattoo  6,5  (18 votes)  (R)
       The Very Most - A Year with the Very Most  6,5  (9 votes)  (R)
27.  The Black Keys - Brothers  6,5  (13 votes)  (R)
28.  Gil Scott-Heron - I'm New Here   6,4  (17 votes)  (S)
29.  Four Tet - There is Love in You  6,3  (12 votes)  (E)
30.  Shearwater - The Golden Archipelago  6,3  (13 votes)  (R)
31.  Adam Green - Minor Love  6,2  (12 votes)  (F)
32.  Jose James - Black Magic  6,2  (9 votes)  (S)
       Ellen Allien - Dust  6,2  (6 votes)  (E)
       The Roots - How I got Over  6,2  (6 votes)  (H)
35.  The National - High Violet  6,1  (14 votes)  (R)
       French Cowboys - (Isn't my bedroom) A Masterpiece  6,1  (7 votes)  (R)
37.  Janelle Monae - TheArchAndroid  6,1  (11 votes)  (S)
38.  MGMT - Congratulations  6,1  (10 votes)  (R)
39.  High on Fires - Snakes for the Divine  6  (4 votes)  (HM)

(5)

40.  Cypress Hill - Rise Up  5,9  (8 votes)  (H)

41.  Massive Attack - Heligoland  5,9  (22 votes)  (E)
42.  Laura Veirs - July Flame  5,9  (9 votes)  (F)
43.  Broken Social Scene - Forgiveness Rock Record  5,8  (6 votes)  (R)
44.  The Besnard Lakes - Are the roaring Nights  5,8  (14 votes)  (R)
45.  Pantha du Prince - Black Noise  5,8  (8 votes)  (E)
46.  Spoon - Transference  5,8  (7 votes)  (R)
47.  Sharon Jone & the Dap-Kings - I Learned the Hard Way  5,6  (9 votes)  (S)
48.  The Dead Weather - Sea of Cowards  5,6  (13 votes)  (R)
49.  These New Puritans - Hidden  5,5  (10 votes)  (R)
       Pamela Hute - Turtles Tales from Overseas  5,5  (6 votes)  (R)
51.  Erykah Badu - New Amerykah Part II : Return of the Ankh   5,3  (11 votes)  (S)
52.  Sophie Hunger - 1983  5,3  (5 votes)  (R)
53.  Lali Puna - Our Inventions  5,3  (7 votes)  ()
54.  Caribou - Swim  5,3  (9 votes)  (E)
55.  LCD Soundsystem - This is Happening  5,2  (7 votes)  (E)
56.  General Bye Bye - Girouette  5,2  (6 votes)  (R)
57.  Efterklang - Magic Chairs  5  (7 votes)  (R)
       Hey Hey My My - A Sudden Change of Mood  5  (6 votes)  (R)

(4)

59.  Deftones - Diamond Eyes  4,9  (10 votes)  (HM)

60.  Faustine Seilman - Whispers & Shouts  4,8  (6 votes)  (F)
61.  Lorn - Nothing Else  4,6  (7 votes)  (E)
62.  Groove Armada - Black Light  4,6  (4 votes)  (R)
63.  Gorillaz - Plastic Beach  4,5  (17 votes)  (E)
64.  Ringo Starr - Y Not  4,4  (5 votes)  (R)
65.  The Electric Pop Group - Seconds  4,4  (4 votes)  (R)
66.  Plan B - The Defamation of Strickland Banks  4,4  (7 votes)  (S)
67.  Fear Factory - Mechanize  4,3  (6 votes)  (HM)
68.  Tribeqa - Qolors  4,3  (8 votes)  (R)
69.  Hot Chip - One Life Stand  4,2  (7 votes)  (R)

(3)

70.  Vampire Weekend - Contra  3,9  (13 votes)  (R)

71.  Flobots - Survival Story  3,2  (3 votes)  (R)
72.  Jamie Lidell - Compass  3,1  (5 votes)  (S)
73.  Lil'Wayne - Rebirth  3  (4 votes)  (H)

(1)

74.  Slash - Slash  1,6  (6 votes)  (HM)

75.  Goldfrapp - Head First  1,2  (6 votes)  (E)

 

 

(F) : Folk, folk-rock

(R) : Rock, pop

(E) : Electro

(H) : Hip-hop

(S) : Soul-funk

(M) : Musiques du monde

(JB) : Jazz, blues

(HM) : Hard, metal

 

Les blogs qui participent au classement

Systool    
Alternative Sound                      

Le Golb   
7and7is     
Classe ou Crasse 
Guic'the old 
Lyle        
Le Chant de la Sirène   
Le Bal des Vauriens   
Arbobo    
Jazz, Blues & co  
Libellus
Rxqueen    
Chroniknroll

Kill Me Sarah

Les Insectes sont nos Amis 
Strategikon
Labosonic
Pop-Hits   
Pyrox         
Circus Circus
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Aymeric 
Christian
115th dream    
Dr Franknfurter  
The man of Rennes steals our Hearts  
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Vous désirez participer ? Les règles sont ici.

 

Si vous souhaitez proposer un album, c'est sur cette page.

 


A noter cette semaine
:

  

 

The Divine Comedy - Bang Goes the Knighthood (7,5)

 

Gotan Project - Tango 3.0 (6,5)

 

Lunt - Switch the Letters (6) 

 

Inspectah Deck - Manifesto (6)

 

The Courteeners - Falcon (5)  

  

 

 

Pour prendre de l'avance sur les prochains disques, vous pouvez consulter mon classement des albums 2010, avec les albums en écoute intégrale pour la plupart.

Classements des blogueurs
2009
2008  2007

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 12:38

 

Félix Mendelssohn - Symphonie n°3 "Ecossaise" en la mineur, op. 56 (1842), 1er mouvement

 

Compositeur romantique, Mendelssohn reste, par bien des aspects, assez "classique". Musicalement, il n'a pas la profonde mélancolie d'un Chopin, l'introversion d'un Schubert, la fougue ou le caractère aventureux d'un Liszt, la noirceur narcotique d'un Wagner, ni l'audace d'un Berlioz et de tous ceux-là. 

Pourtant, une des oeuvres de Mendelssohn est aussi une des plus emblématiques de l'esthétique romantique. A la question "qu'est-ce que la musique romantique ?", plutôt que de longs discours, il suffirait de faire écouter le premier mouvement de sa 3° symphonie. Tout y est, ou presque. La contemplation et le mystère comme l'intensité fiévreuse et les tourments, lyrisme et dramatisme poussés à leur paroxysme, la mélancolie et les sensations fortes, la finesse et la puissance. Et aussi, d'un point de vue plus formel : la cohérence de l'ensemble et les contrastes. Car tout découle d'un thème, qui ne cesse de varier et se déployer.

 

Malheureusement, je n'ai pas trouvé sur les sites de streaming la version de ce premier mouvement que je préfère, celle de Claudio Abbado. Mais l'interprétation de Karajan qui suit est tout à fait recommandable :

 

 

 

  

 

Une longue introduction, majestueuse, solennelle, contemplative, brumeuse (il souhaitait notamment figurer l'ambiance des brumes écossaises), entre 3 et 4 minutes selon les versions, qui suggère et amène l'exposition du thème principal. Et quel thème ! Un des plus marquants que je connaisse. Autant par sa beauté et son expressivité que sa construction.

Contraste : on passe de l'Andante de l'intro à un Allegro, mais cohérence et fluidité, puisque le thème est basé sur celui de l'introduction et commence tout en douceur. Tourbillonnant, il évolue crescendo, et passe de la plus douce mélancolie aux tourments les plus enfiévrés. A écouter fort (ou au casque), pour en saisir toute la puissance. Les plus tatillons me diront : lorsque la musique s'emballe vraiment avec le tutti orchestral, on sort du thème au sens strict... certes, il faudrait parler plutôt de "groupe thématique" (avant le 2° thème, plus "bohémien"), mais bon, mieux vaut perdre un peu en précision que de tomber dans le jargon... 

 

Le contraste à l'intérieur d'un thème (ou groupe thématique), ce n'est pas les romantiques qui l'ont inventé. Au contraire, on en retrouve plus fréquemment chez les classiques, qui aimaient associer des motifs distincts dans un même thème. Un exemple typique, clair et bref, dans le 4° mouvement de la symphonie n°40 de Mozart :

 

 

 

Le thème commence sur un arpège ascendant en notes piquées, et joué piano, avant de passer tout de suite sur un petit motif qui tourne sur lui-même, en croches liées et en forte.  

 

Les thèmes du premier mouvement de la 3° symphonie de Mendelssohn et celui du 4° mouvement de la symphonie 40 de Mozart illustrent bien ce qui peut différencier le "contraste et la cohérence" dans le romantisme et le classicisme. Le contraste romantique passe le plus souvent par des "sentiments extrêmes"... d'une tendre et douce mélancolie aux tourments les plus violents. Quant à la cohérence et l'homogénéité de l'ensemble, elle se fait en grande partie dans le classicisme par l'architecture, les proportions, la symétrie, alors que les romantiques jouent en général plus sur la variation, le déploiement d'un thème ou la création d'atmosphères. Non pas que le travail formel soit absent chez les romantiques, loin de là (ce premier mouvement de la 3° symphonie de Mendelssohn est d'ailleurs une forme sonate à deux thèmes), mais on ne sent pas un "découpage" aussi net, symétrique et précis que chez Mozart.

Pour caricaturer, on pourrait dire : le classicisme nous donne des repères, le romantisme nous perd. Comme le fait ce thème envoûtant et tourbillonnant de Mendelssohn, qui nous balade d'un extrême à l'autre et semble ne jamais vouloir vraiment se terminer...

 

Le désir d'universalité des classiques (une musique claire avec des repères précis) contre l'individualisme romantique (seules les passions individuelles comptent, peu importe qu'elles semblent excessives ou maladives pour la société)... voilà aussi ce qui se joue lorsque l'on écoute ces deux thèmes de Mozart et Mendelssohn. Mais il n'y a bien entendu pas à choisir son camp, il serait dommage de se priver du génie de l'un ou de l'autre...   

 

 

  

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 18:37

Les longs discours sur le téléchargement et les majors, j’ai déjà donné. C’est pourquoi je compte maintenant plutôt privilégier, après Edwyn Collins vs Warner, des anecdotes éloquentes sur certains comportements des majors…

Le texte qui suit est extrait de l’ouvrage indispensable – pour tout amateur de musiques électro – de Laurent Garnier, Electrochoc :   

 

« En 1999, Underground Resistance [label essentiel de la techno de Detroit] avait publié le maxi de DJ Rolando sous le pseudonyme de The Aztec Mystic, Knights of the Jaguar. Un disque sublime, éternel, alliant toutes les caractéristiques de la techno de Detroit : le groove, l’expérience, la vitesse, l’émotion, et une certaine magie. Jaguar était instantanément devenu un classique, au même titre que Strings of Life ou No UFOs. Ce disque était le pont idéal entre la house et la techno et à ce titre, son succès fut instantané, abattant les frontières entre les chapelles, s’inscrivant dans les sets de Djs aussi différents que Joe Claussel, Gilles Peterson ou Jeff Mills.
Quelques semaines seulement après la publication de Jaguar, Sony Music contacta Mike Banks et lui demanda l’autorisation de mettre ce titre sur une compilation. Mike refusa, et l’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais plusieurs mois plus tard, des messages d’insultes où Underground Resistance était en substance traité de « vendu » inondèrent la boîte e-mail de UR. Les courriers provenaient parfois d’artistes européens ayant toujours entretenu jusque là un rapport amical avec le label. Mike ne comprenait pas. Il enquêta et découvrit que Sony avait publié une cover (reprise) de Jaguar sans lui demander au préalable, une quelconque autorisation. Une pratique qui, si inélégante soit-elle, demeurait légale, n’importe qui étant en droit d’enregistrer une reprise d’un titre (Satisfaction des Stones, par exemple), pourvu que les royalties soient reversées et les auteurs crédités. Mais un vent de panique traversa le monde de la techno. Un des bastions mythiques incarnant l’intégrité techno avait été trompé, pillé, par une major.

Avec pour seule arme internet, une bataille rangée s’ouvrit, opposant la ténacité de l’underground à l’avidité des cols blancs des multinationales. »

 

Laurent Garnier laisse ensuite Mike Banks s’exprimer sur le sujet :

 

« Notre communauté a des traditions très profondes dans la musique, des choses qui ont survécu à l’esclavage : la vaudou, le pouvoir du rythme, une certaine magie aussi. Et parfois ces choses retrouvent une vie dans le monde réel à travers la musique et les disques. C’est toute l’histoire de Knights of the Jaguar. Le spirituel contre le matériel. Le nom de Aztec Mystic vient de ces restaurants mexicains où on va souvent avec Rolando. Il y a toujours sur les murs ces dessins représentant les vestiges de la culture aztèque. Un soir on était dans un de ces restaurants et avec Rolando on imaginait ce que pouvait être la musique et les mélodies utilisées dans la musique aztèque au plus fort de leur civilisation. Quelle était la part de mystère contenue dans leur musique. Comment elle pouvait sonner. Le résultat, ça a été Jaguar.
Lorsque ces types des majors ont fait la cover de Jaguar ça m’a beaucoup perturbé. Ils n’avaient aucune conscience des raisons pour lesquelles on avait fait ce morceau, aucune conscience de son aspect spirituel. Ce qui m’a choqué, c’est leur ignorance. C’était très bizarre de voir des gens s’approprier un titre sans  en comprendre le contexte et de les voir en faire une version pop commerciale. Je conçois que dans le monde de la musique on se sample les uns les autres, c’est pas un problème, ça fait partie de notre culture. Mais d’être plagié de cette façon, ça m’a fait mal ! Le fait que la cover de Jaguar sorte sur Sony, c’est une chose, mais le nom de l’auteur n’est même pas mentionné sur le disque (ce qui est obligatoire) ! Et ils avaient même choisi une pilule d’ecstasy pour illustrer la pochette !
Les commandos ont commencé à s’agiter sur Internet. Lorsque nous avons découvert l’affaire nous avons tenté de joindre les gens de Sony mais ils ne nous rappelaient jamais. Une pluie d’e-mails de contestation s’est alors abattue sur leurs dirigeants. A ce moment là, ils ont changé d’attitude et nous ont contactés. Soudain ils voulaient trouver un arrangement. Ma réponse a été très simple : « Pas d’arrangement. Retirez ce disque de la vente. » Il n’y avait aucun deal à envisager avec ces types ! Avec cette histoire, je pense que Sony a appris une leçon : internet peut devenir une arme. Puis ils ont essayé de nous berner, ils ont cessé de sortir leur cover en Europe, mais ils ont continué à la vendre en Amérique du Sud. C’était sale ! Mais au delà de l’aspect légal, pour nous c’était une violation spirituelle. »

 

Laurent Garnier : « Le disque de Rolando est devenu un symbole de la résistance techno underground. A travers lui, une communauté s’était mobilisée contre le cynisme des majors. On dit que le harcèlement des internautes défendant la cause de UR fut tel que les numéros de téléphone et les boîtes e-mail des dirigeants de Sony et BMG (qui licenciait la cover) furent littéralement saturés. Ces compagnies de disques tentaculaires n’avaient jamais connu pareille agression. Jaguar fut d’une certaine manière le cheval de Troie de la techno, là pour rappeler que la soul, l’âme de cette musique, n’est pas à vendre, et qu’il n’y a pas d’arrangement possible face aux agressions et aux pratiques vicieuses des gangsters du music-business. »

 

 

Laurent Garnier – David Brun-Lumbert, Electrochoc, 2003, Flammarion, P. 263-267

 

 

The Aztec Mystics - Knights of the Jaguar :

 

 

 

 

 

Je ne résiste pas non plus à vous citer cet autre extrait, lorsque Garnier fait écouter un de ses morceaux à un type de chez Barclay :

 

« Après le silence qui précède généralement la sanction, il jura qu’il trouvait ça pas mal et proposa de le soumettre à son patron, un certain Pascal Nègre, qui mettra fin à cette initiative : « C’est du Jean-Michel Jarre, c’est nul ! »

 

P. 115

 

Nul doute que ce « Pascal Nègre », complètement largué sur cette nouvelle musique au début des années 90, n’a pas pu faire long feu dans l’industrie de la musique…

 

 

A voir aussi sur le sujet :

 

Edwyn Collins vs Warner

 

De la responsabilité des majors dans la crise du disque

 

 

 

 

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