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Classements d'albums

4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 17:58

Très drôle, féroce et assez pertinent, les "Gérard". Jubilatoire, ne serait-ce que dans le titre des catégories et leurs commentaires.

Les Gérard du Cinéma et les premiers Gérard Music Awards

Après les premiers Gérard du Cinéma et les premiers Gérard de la Télévision, L'Académie des Gérard présente la deuxième cérémonie des Gérard du Cinéma et les premiers Gérard Music Awards (parfois appelés les Défaites de la Musique).

La Cérémonie aura lieu jeudi 22 février 2007 à 20h au Réservoir. Voici les nominés:

Plus mauvais film avec Clovis Cornillac

Les Brigades du Tigre

PolterGay

Le Serpent

Nos Voisins les hommes (doublage)

Happy feet (doublage)

Plus mauvais film dont personne n’a entendu parler

Le Concile de Pierre (mais oui, de Guillaume Nicloux, avec Monica Bellucci !)

Les Aiguilles Rouges (mais oui, de Jean-Francois Davy, avec Jules Sitruk !)

On va s’aimer (mais oui, de Ivan Calbérac, avec Alexandra Lamy !)

La Jungle (mais oui, de Mathieu Delaporte, avec Patrick Mille !)

Plus mauvais membre de la famille Depardieu

Gérard Depardieu dans Quand j’étais chanteur

Guillaume Depardieu dans Célibataires

Julie Depardieu dans Poltergay

Elisabeth Depardieu dans Rien cette année

Carole Bouquet dans Un Ami parfait

Plus mauvaise réplique

"Ah ben ça alors !" : Audrey Tautou apprenant qu’elle est la descendante de Jésus dans The Da Vinci code

"J’ai fait un rêve avec toi cette nuit : on a fait l’amour et tu m’as dit merci." : Frank Dubosc dans Camping

"Mais c’est pas possible, il faut que ça s’arrête les catastrophes, hein !" : Thierry Lhermitte dans Les Bronzés 3 amis pour la vie

"C’est bien, l’amour." : Richard Borhinger dans C’Est beau une ville la nuit

Pire compromission alimentaire

Thierry Lhermitte dans Incontrôlable

Claude Brasseur dans Camping

Gérard Lanvin dans Camping

Alexandre Astier dans Comme t’y es belle

Jean-Pierre Marielle dans The Da Vinci code

Plus mauvais gamin horripilant

Jules Sitruk dans Les Aiguilles rouges

Jean-Baptiste Maunier dans Le Grand Meaulnes

Cindy Colpaert dans Nos Jours heureux

Jules-Angelo Bigarnet dans Essaye-moi

Eliott Parillaud dans Camping

Plus mauvais acteur ou réalisateur de 2005 qui du coup n’a pas pu tourner en 2006

Elie Semoun

Titoff

Patrick Braoudé

Jean-Pierre Castaldi

Lou Doillon

Jacques Villeret

Plus mauvais scénario philatélique (qui tient sur un timbre-poste)

Célibataires par Jean-Michel Verner

Cabaret Paradis par Corinne Benizio

Incontrôlable par Raffy Shart

Les Aristos par Charlotte de Turckheim et Jean-Marie Duprez

La Jungle par Alexandre de la Patellière, Mathieu Delaporte et Julien Rappeneau

Pire massacre d’une oeuvre originale

Le Grand Meaulnes

Piccolo et Saxo

Les Brigades du Tigre

Asterix et les Vikings

Ô Jérusalem

Arthur et les Minimoys (que chacun sait que Besson n’a pas écrit, mais bien massacré)

Plus mauvais film à sortir en 2007 dont on suppose ou souhaite qu’il ne "rencontrera pas son public"

Taxi 4

Gomez et Tavares, la suite

Fracassés

Nos Amis les Terriens (de… Bernard Werber !)

Trivial (de… Sophie Marceau ! avec… Christophe Lambert !)

Plus mauvais acteur

Christian Clavier dans L’Entente cordiale

Michaël Youn dans Incontrôlable

Richard Bohringer dans C’Est beau une ville la nuit

Tomer Sisley dans Toi et moi

Jean-Paul Rouve dans Bunker paradise

Antoine de Caunes dans Un Ami parfait

Plus mauvaise actrice n’ayant pas encore couché, euh, tourné avec Luc Besson

Aure Atika dans Comme t’y es Belle

Olivia Bonamy dans Célibataires

Cécile de France dans Mauvaise foi

Monica Bellucci dans Napoléon et moi

Audrey Tautou dans Hors de prix

Romane Bohringer dans C’Est beau une ville la nuit

Plus mauvais film

Camping de Fabien Ontoniente

Les Bronzés 3 amis pour la vie de Patrice Lecomte

Madame Irma de Didier Bourdon et Yves Fajnberg

Incontrôlable de Raffy Shart

L’Entente cordiale de Vincent de Brus

Les Aristos de Charlotte de Turckheim

Plus mauvaise actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari

Arielle Dombasle dans Nouvelle chance

Plus mauvais acteur qui veut absolument devenir chanteur

Sandrine Kiberlain, Manquait plus qu’ça

Agnès Jaoui, Canta

Jane Birkin, Fictions

Victoria Abril, Pucheros do Brazil

Gérard Darmon, Dancing

Jeanne Balibar, Slalom dame

Mimi Mathy, La vie m’a raconté

Pire groupe de fils a papa rebelles avec des mèches et du gel

Brats

Naast

Plastiscines

Second Sex

Violett

Plus mauvais gangsta céfran

Sefyu

K-Maro

Matt Pokora

Plus mauvais clip avec des meufs en maillot dans une piscine, sur une plage ou en train de laver une voiture

Façon Sex, Tribal King

Trait pour trait, Sniper

Oh la la la, M Pokora

Enmène-moi avec toi, Perle Lama

Je Pense à toi, Saya

Plus mauvaise chanson au titre prêtant a jeu de mot facile

Cali, Je m’en vais (Ouf, enfin ! Mais où ?)

113, Partir loin (Ah, très bonne idée !)

M. Pokora, De retour (Oh non, déjà ?)

M. Pokora, Oh la la la (C’est ce qu’on allait dire…)

Magalie Vaé, Qui a mérité ça ? (Pas nous, en tout cas)

Plus mauvais ringard tentant de se rebranchiser

Michel Delpech, &

Henri Salvador, Révérence

Françoise Hardy, Parenthèses

Adamo, La Part de l’ange

Pire costume ou coiffure

Tribal King

Florent Pagny

Philippe Katerine

Pascal Obispo

Kamel Ouali, pour l’ensemble de ses mises en scène

Plus mauvaise chanteuse qui fait comme ça avec la main quand elle chante

Lara Fabian

Chimène Badi

Isabelle Boulay

Amel Bent

Plus mauvais album

Welcome, Tribal King

Si on chantait plus fort, Patrick Fiori

Les Fleurs du bien, Pascal Obispo

Abracadabra, Florent Pagny

Hors format, Michel Sardou

Magalie Vaé, Magalie Vaé

Plus mauvais chanteur

M Pokora, Player

K-Maro, La Good life

Michel Sardou, Hors format

Pascal Obispo, Les Fleurs du bien

Plus mauvaise chanteuse

Lââm, Pour être libre

Chimène Badi, Dis-moi que tu m’aimes

Nâdiya, Nâdiya

Emma Daumas, Effets secondaires

Magalie Vaé, Magalie Vaé

Plus mauvaise chanteuse bénéficiant des réseaux de son mari

Arielle Dombasle, C’est si bon

 

Le site : http://www.lesgerard.net/

Les résultats : cinéma - musique

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25 janvier 2007 4 25 /01 /janvier /2007 19:40

 Rock       11/2006 Anti ****                                                                                                                                          Tom Waits, c’est un chant qui doit autant aux cigarettes sans filtres qu’aux grandes rasades de bourbon, des musiques destructurées, le bordel, le chaos… enfin, ce sont les clichés habituels. Bordélique, Tom Waits ? Pas tant que ça, en fin de compte, à la vue de la structure de son dernier album. Car c’est tout de même un comble pour un des artistes les plus chaotiques du « rock » (si tant est qu’on puisse l’affilier à un style) que de sortir un triple album où ses 3 facettes – rugueux, expérimental, crooner – sont chacunes bien délimitées par un CD. Parti-pris que l’on peut trouver étonnant de la part d’un artiste qui joue aussi souvent sur la déstabilisation. Un morceau hargneux et bizarre l’est encore plus lorsqu’il succède à une ballade. Pas de ça ici, c’est en fait plutôt l’ambiance qui est privilégiée :

 

Ambiance cabaret-rock-blues teigneux pour le 1er, Brawlers.

Belles ballades et sérénité pour le 2°, Bawlers

Expérimentations, poésie déclamée et accompagnée, morceaux tordus pour le dernier, Bastards.

 

Sur les 54 titres, 30 sont des compos de Waits, inédites. Parmi les reprises, je n'ai pas été étonné d'y trouver le "traditionnel" Lord I've been changed, titre que j'ai de nombreuses fois entendu chanté par le Reverend Tom Frost, fils spirituel de Tom Waits... mais là, le fils a précédé le père !

Personnellement, j’ai une petite préférence pour Brawlers, mais les 3 CD sont assez exceptionnels. Du grand Tom Waits (comme souvent, faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à jeter dans sa discographie). Par contre, si vous ne le connaîssez pas, commencez par l’indispensable Rain Dogs de 1985, chef-d’œuvre qui n’a pas pris une ride, avant de vous lancer dans Orphans.

Un peu léger, comme chronique, après un mois d’absence et pour un triple album aussi riche… donc quelques bonus pour m’excuser :

 

Extrait, en live (dans une version assez différente de celle de l’album) de Walk Away

 

Petite interview marrante de Tom Waits sur la chaîne d’humour américaine Comedy Central, dans le Daily Show de John Stewart (un vrai fana de Tom Waits), ici.

 

 

Liste des titres, prise sur Wikipédia :

 

 

 



Tom Waits - Orphans : Brawlers, Bawlers & Bastards

Brawlers

 

Toutes les chansons sont de Tom Waits et Kathleen Brennan, sauf mention contraire.

  1. Lie to Me
  2. Lowdown
  3. 2:19
  4. Fish in the Jailhouse
  5. Bottom of the World
  6. Lucinda
  7. Ain't Goin' Down to the Well (Leadbelly, John Lomax, Alan Lomax)
  8. Lord I've Been Changed (trad. arr. Waits/Brennan)
  9. Puttin' on the Dog
  10. Road to Peace
  11. All the Time
  12. The Return of Jackie and Judy (Joey Ramone, Johnny Ramone, Dee Dee Ramone)
  13. Walk Away – 2:43
  14. Sea of Love (Phil Phillips, George Khoury)
  15. Buzz Fledderjohn
  16. Rains on Me (Waits, Chuck E. Weiss)

Bawlers

  1. Bend Down the Branches
  2. You Can Never Hold Back Spring
  3. Long Way Home
  4. Widow's Grove
  5. Little Drop of Poison
  6. Shiny Things
  7. World Keeps Turning
  8. Tell it to Me
  9. Never Let Go
  10. Fannin Street
  11. Little Man (Teddy Edwards)
  12. It's Over
  13. If I Have to Go
  14. The Fall of Troy
  15. Take Care of All My Children
  16. Down There by the Train
  17. Jayne's Blue Wish
  18. Young at Heart (Carolyn Leigh, Johnny Richards)

Bastards

  1. What Keeps Mankind Alive? (Kurt Weill/Bertold Brecht) (extrait de Threepenny Opera)
  2. Children's Story (extrait de Woyzeck de Georg Buchner)
  3. Heigh Ho (Churchill / Morey)
  4. Army Ants
  5. Books of Moses (Skip Spence)
  6. Bone Chain
  7. Two Sisters (traditional, arr by Waits/Brennan)
  8. First Kiss
  9. Dog Door (Waits/Brennan/Linkous) (avec Sparklehorse)
  10. Redrum
  11. Nirvana (texte de Charles Bukowski)
  12. Home I'll Never Be (texte de Jack Kerouac)
  13. Poor Little Lamb (Kennedy/Waits)
  14. Altar Boy
  15. The Pontiac
  16. Spidey's Wild Ride
  17. King Kong (Daniel Johnston)
  18. On the Road (texte de Jack Kerouac)
  19. Dog Treat (Bonus track)
  20. Missing My Son (Bonus track)
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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 12:38

       On a beau nous vendre 2006 comme l’année « MySpace », comme l’année où des jeunes talents par milliers s’affranchissent des circuits traditionnels de l’industrie musicale pour faire entendre leur voie originale… mais le talent et l’originalité, ce sont les vieux de la vieille qui en ont fait la plus belle démonstration !

Notamment… deux dinosaures des années 60, Bob Dylan et Scott Walker. Ironie de l’histoire, le poète subversif Dylan, qui a révolutionné le rock, le folk et fait passer les Beatles à l’âge adulte, sort un album très « classique » - et néannmoins superbe - alors que Scott Walker, le crooner pop 60’s aux mélodies et orchestrations élégantes et raffinées livre rien de moins qu’un des albums les plus dingue, expérimental, sombre, fascinant et complexe de toute l’histoire du rock. Un album qui renvoie aux jupes de leurs mères les jeunes artistes du moment…


Beaucoup d’autres vieux en grande forme cette année :

Des vieux qui ont encore de la réserve et pas mal d’inspiration, cf. Tom Waits et son triple album.

Des vieux qui reprennent des chansons de types encore plus vieux (et même mort), comme Springsteen avec ses Seeger sessions… pourtant  un des disques les plus jubilatoires (impossible de résister à ce O’Mary d’anthologie) et engagé de l’année.

Des vieux qui arrivent à maintenir un haut niveau de qualité tout en sortant, depuis plus de 20 ans, en moyenne un album par an (les maintenant plus-ou-moins-bien-nommés Sonic Youth)

Dans la pop anglaise où l’on est un vieux groupe après 6 mois d’existence et dès qu’apparaissent les premiers poils au menton, le leader de Radiohead, Thom Yorke peut faire figure de grand ancien. Mais The Eraser, sans proposer une musique radicalement différente de celle de Radiohead, est sans conteste un des meilleurs albums de l’année.

Des vieux qui ne se contentent pas de réécouter ad vitam leurs titres de gloire passés, mais leur redonnent un petit coup de jeune (le 5° Beatles, Georges Martin, avec Love)


Le vieux Neil Young, toujours fringant, s’est fendu d’une des charges anti-Bush les plus virulentes de l’année, avec son Living with war (album qui ne m’a pourtant pas totalement emballé, je dois bien l’avouer).

Quel est l’abruti qui a dit que la vieillesse était un naufrage ?

En France aussi, entre Johnny, Sardou… non, là c’est indéfendable…
Par contre, en France, on a le Révérend Frost,un petit jeune épatant… qui revisite un répertoire essentiellement fait de rock 50’s, blues et gospel. Je sais, on va m’accuser d’un certain manque de déontologie. Mais dans un pays où la situation politique est transmise au peuple par des compagnes de politiques (Béatrice Schönberg, Marie Drucker, Christine Ockrent), je peux bien à mon modeste niveau faire la promotion d’un compagnon de beuverie !   

Il y a bien quelques vieux qui n’ont pas passé l’année… mais qui se rappellent ainsi à nos bons souvenirs et nous ont finalement étonné par leur capacité à résister aux épreuves du temps malgré la quantité astronomique de produits toxiques ingurgités (Arthur Lee, Syd Barrett).


Le grand ancêtre Johnny Cash n’est plus depuis 3 ans. Mais il a été on ne peut plus présent avec la sortie de l’épatant Walk The Line. Les Rolling Stones, eux, sont morts depuis belle lurette, mais ça ne les empêche pas de continuer à battre tous les records de vente de places de concerts, et le DVD musical de l’année est une vieillerie, One + One, le documentaire de Godard sur les Stones.

Matt Elliott, lui, vient de sortir le très beau Failing Songs, où les influences tziganes sont encore plus prégnantes qu’elles ne l’étaient sur son sublime précédent album (influences tziganes que l’on retrouve dans le très remarqué Gulag Orkestar de Beirut). La musique tzigane est fascinante et indémodable, certes… mais ce n’est tout de même pas ce qu’il y a de plus « moderne ».

Plus moderne, donc, les innovants musiciens électros affiliés au label Warp, tels Aphex Twin, Plaid ou Squarepusher. Mais ils ont cette année ressorti les vieilles machines et freiné quelque peu sur l’expérimentation pour opérer un retour aux sources.

Ajoutons à ce tableau une floppée de nouveaux groupes qui ont le regard coincé dans le rétro, tels les « Led Zeppeliniens » Raconteurs de Jack White et Wolfmother. Encore plus fort, les formidables Espers qui remontent jusqu’au Moyen Age –en passant par le folk anglais et le psychédélisme - pour y puiser leur inspiration. Le « tandem » de l’année est la réjouissante association d’Isobell Campbell & Mark Lanegan, tous deux dans le milieu depuis un bon bout de temps, et dont la collaboration renvoie à Nancy Sinatra et Lee Hazzlewood (la nouveauté est que le rôle de pygmalion est ici dévolu à la femme…)

Au risque de passer à mon tour pour un vieux radoteur, je le répète, la véritable surprise et nouveauté de 2006 restera l’œuvre d’un « revenant », Scott Walker, dont l’album hantera longtemps les quelques fous qui ont osé s’y plongé. Ce vieux-là est bien trop en avance sur la musique de son temps pour être apprécié à sa juste valeur. Scott Walker évolue d'ailleurs si loin au-dessus de la mêlée que l’on pourrait le rebaptiser... Skywalker (d'où le titre, je le précise pour les vieux atteints d'Alzeihmer qui l'ont déjà oublié...)   

Les albums de 2006 

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