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Classements d'albums

29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 14:50

     Comme Systool, je vais être assez pris ces prochains mois, et vais donc freiner le rythme de mes articles (ce que j'ai déjà commencé à faire). Lui, c'est pour cause d'examens à passer comme il l'explique ici, moi, pour une surcharge de travail. Cela implique aussi que je n'aurai que peu de temps pour parcourir les blogs "amis" (mais je continuerai de le faire), et encore moins pour laisser des commentaires, ce qui était déjà un peu le cas ces derniers temps. 

      Un peu de musique tout de même, avec la formidable Rhapsodie Hongroise n°2, chef-d'oeuvre de Liszt, originaire de Hongrie comme qui vous savez (mais la comparaison entre le grand Franz Liszt et le petit Nicolas s'arrête là).

 

Dans Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie (1859), Liszt écrivait :

 

J'ai voulu donner une sorte d'épopée nationale de la musique bohémienne... Par le mot "rhapsodie", nous avons voulu désigner l'élément fantastiquement épique que nous avons cru y reconnaître. Chacune de ces productions nous a toujours paru faire partie d'un cycle poétique. Ces fragments ne narrent point de faits, il est vrai : mais les oreilles qui savent entendre y surprendront l'expression de certains des états de l'âme dans lesquels se résume l'idéal d'une nation.

 

Franz Liszt - Rhapsodie Hongroise n°2 (1851)

 

Une très bonne version, avec un excellent son, par Valentina Lisitsa :

 

 

 

 

 L'interprétation, assez surprenante par sa nervosité et son tempo très (trop) élevé, du chinois Lang Lang  : 
 


Une version plus conventionnelle, par un pianiste qui l'est assez peu dans son look, ici.

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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 11:54

        Une chanson qui commence très mal. Rythme martial, mélodie un peu naïve, un son bien plus polissé que celui de leur premier album, de l'accordéon, des "Hey !" en ponctuation, des cuivres pompeux... Et même (à 2'58), une mélodie qui n'est pas sans rappeler celle insupportable et ampoulée, aux trompettes (enfin, au synthé avec un son de trompette, satanées années 80) concluant un vieux tube d'Alphaville. Mais le pire est à venir : le final et son crescendo orchestral avec choeur emphatique sur des "Oh Oh Oh Oh", taillé pour les stades et faire bouger de droite à gauche les bras d'une jeunesse candide avide de gros hymnes pompiers. Même Muse et U2 n'auraient pas osé, c'est dire...

Pourtant, magie de la musique... ça fonctionne, et c'est imparable. Je ne suis absolument pas du genre à bouger dans tous les sens, taper dans les mains et chanter avec la foule lors de concerts, mais je dois me retenir pour ne pas entonner avec le disque ces "Oh Oh Oh Oh" lorsque je l'écoute seul chez moi. Dans ce titre, il y a tout (ou presque) ce que je déteste... mais j'adore. Ce qui rejoint ce que Chtif disait d'Intervention (un autre titre de l'album) ici.  
C'était loin d'être gagné je ne partageais pas du tout l'enthousiasme général autour de leur précédent album, et je m'attendais à pire avec leur dernier, sachant qu'il allait être plus "consensuel". Mais, sans être totalement conquis par Neon Bible - mis à part quelques titres comme ce No cars Go, qui existait d'ailleurs dans leur premier EP - j'admets volontiers qu'il a un souffle auquel il est difficile de résister. 

Une qui a été totalement conquise et a écrit un très bel article sur l'album : Alex (d'ailleurs, si quelqu'un a des nouvelles... espérons qu'il ne lui soit rien arrivé de grave)

Arcade Fire - No cars Go

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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 14:36

                    Des chansons, il en existe de belles, d'agréables, d'originales, de puissantes, d'intenses, de rêveuses. Plus rares sont celles véritablement touchées par la grâce. Et Song to the Siren de Tim Buckley en fait partie. Envoûtante, subtile, émouvante et mélancolique, elle est une de ces grandes chansons indémodables qui s'écoutent toujours religieusement.


This Mortal Coil, avec Liz Frazer (chanteuse de Cocteau Twins et occasionnellement de Massive Attack), en a fait une très belle reprise qui figure dans Lost Highway de David Lynch (malheureusement elle n'est pas sur la B.O.), mais celle de Buckley est indépassable. Enfin, pas la version qui se trouve dans Starsailor, album très free et expérimental de Buckley, mais la version acoustique telle que vous l'entendrez ci-dessous.  


Dans un monde ou tout va très vite, il est bon de savoir s'arrêter de temps en temps, de lâcher ce satané clavier, de se caler dans le fond de sa chaise... et de s'abandonner à la beauté de chansons d'exceptions, comme l'est la sublime Song to the Siren de Tim Buckley :

 


La reprise par This Mortal coil sur Jazz, Blues & co

 

 

En savoir plus sur l'artiste hors-norme qu'était Tim Buckley (mort à 28 ans, encore plus jeune que son regretté fils) : Tim Buckley sur Wikipedia


Article sur Buckley père et fils, sur Blogart.


Chroniques de Buckley chez Thom :

Goodbye & Hello + une plus large présentation.

Happy Sad

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