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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 21:53

Suite à l’excellent article de Thomas sur Bon Jovi (si si), j’étais parti pour me fendre d’un long commentaire… qui est devenu un article (encore). Les vacances, la chaleur, le soleil… oublions un instant l’electronica, le classique, le jazz ou le rock underground pour se tourner vers un des genres les moins sérieux et les plus décriés qui soient : le Hard FM des années 80 !

 

Précaution avant usage : ceci n’est pas un dossier qui prétendrait à une quelconque exhaustivité, ni un article pour taper sur le genre (déjà fait), plutôt un complément, très personnel, de ce que j’écrivais sur mon « parcours musical ».

 

Le Hard FM, moi aussi je suis tombé dedans. Pas très longtemps, ni exclusivement, mais quand même. En 88-89, à 15-16 ans. A cette époque, je l’avoue, j’ai acheté la K7 d’un album de Bon Jovi : New Jersey. Mais bon, je n’ai jamais été un grand fan du groupe. Et je n’ai rien écouté de ce qu’ils ont fait après 89. J’aurais du mal, maintenant, à me repasser leurs hymnes de stades qui me séduisaient à l’adolescence (Livin’on a Prayer, Lay your Hands on me)… mais il y a tout de même un de leurs morceaux que je continue de trouver très écoutable, leur premier tube : Runaway (1984). Qui est d’ailleurs plus qu’un bon titre de Hard FM, mais un bon morceau de musique pop tout court. Des décennies après, la légère mélancolie – teintée même d’une certaine élégance – de ce titre de Bon Jovi me parle toujours (non, mettre « légère » « mélancolie » « élégance » et « Bon Jovi » dans la même phrase n’est pas un défi qu’on m’a lancé, c’est vraiment ainsi que je le ressens) :

 

 

 

(je vous épargne le clip, qui gomme absolument tout sentiment d’élégance)

 

Je n’étais pas un grand fan de Bon Jovi… en revanche, je l’ai été de Def Leppard ! Je les découvre avant Bon Jovi, avec Hysteria (1987), qui deviendra mon album favori pendant de longues (trop longues) semaines, même s’il y avait déjà bien 1/3 des morceaux qui me gonflaient (les insupportables Animal et Love and Affection, par exemple, une vraie purge…) Par pure nostalgie, je pourrais réécouter Women (mon titre favori de l’album à l’époque, le plus « sombre et heavy »), Rocket ou même le mielleux Hysteria… mais tout le reste, impossible, si c’est une madeleine, c’est une madeleine moisie, périmée depuis des décennies.

 

J’avais acheté les K7 de New Jersey de Bon Jovi, Hysteria de Def Leppard, Appetite for Destruction de Guns N’Roses… et, comme je l’ai déjà évoqué par ailleurs, je pensais vraiment découvrir des groupes limite underground (je n’en entendais parler nulle part, je ne connaissais personne d’autre à l’école qui écoutait du hard), alors qu’il s’agissait de 3 des plus grosses ventes d’albums de la planète (surtout aux EU) de ces années. Voire de l’histoire du rock (Hysteria s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires). Mais en France, ils restaient confidentiels. Un mal ou un bien ? Vu le top 50 de l’époque, je pense que même le Hard FM de Bon Jovi et Def Leppard aurait pu relever (un peu) le niveau.

 

La partition de Hysteria est peut-être la première que j’ai achetée. Avec la désagréable impression de m’être fait arnaquer, j’avais beau suivre la tablature consciencieusement, ça ne ressemblait pas du tout aux morceaux ! Comment aurait-il pu en être autrement, j’ai débuté sur une vieille guitare acoustique qui ne valait même pas le prix d’une corde de mi aiguë, et je voulais tenter de jouer des parties de l’album le plus surproduit de l’époque (3 années de production, tout de même)… ce qu’on peut être con, tout de même, à 15 ans…

 

 

Def Leppard – Women (le clip m’avait beaucoup déçu… illustrer ce morceau par des pages d’un bête comics, je trouvais que c’était le rabaisser…)

 

Je me suis empressé ensuite d’acheter d’occase les précédents albums de Def Leppard, que j’ai rapidement préférés au trop lisse Hysteria. Pas très fan de Pyromania, malgré 2-3 titres qui me plaisaient beaucoup :

 

Def Leppard – Too Late for Love (1983)

 

 

Leurs deux premiers albums sont devenus mes préférés, et s’il y a deux titres de Def Leppard que je peux toujours écouter avec un certain plaisir, ce sont :

 

1. Wasted (tiré de leur premier album sorti en 1979, lorsqu’ils étaient un des fers de lance de la New Wave Of British Heavy Metal), et dont le riff me hantait :

 

 

2. Let It Go (1981, tiré de High’n’Dry, sans doute leur meilleur album)

 

 

Deux morceaux qui ne sont peut-être pas à proprement parler du  Hard FM ou Hair-metal. On est ici plus proche d’AC/DC et du Maiden des débuts que du glam. De toute façon, à l’époque, hair metal, hard FM, heavy metal… peu importait pour moi, ce qui comptait, c’était de trouver des morceaux hard et accrocheurs.

 

Un des titres qui m’aura fait la plus forte impression lors de ma découverte du hard : Still Of the Night (1987) de Whitesnake, le groupe de David Coverdale (chanteur de Deep Purple de 73 à 76).

 

 

 

Gros son, gros riff, et, subitement, au bout de 2’00 un inattendu passage planant… à 3’18, ça repart, mais sur des bases complètement différentes de la première partie du morceau. Exit les grosses guitares, le riff hard/bluesy, le chant survolté… mais un passage instrumental assez froid, mystérieux et pseudo-classique aux cordes (enfin, au synthé), qui n’est pas sans évoquer Here Comes the rain Again d’Eurythmics (ça tombe bien, c’était un de mes morceaux préférés quelques années avant)… avec ses passages variés, le morceau joue sur les contrastes tout en parvenant à créer une vraie « progression dramatique », laquelle permet d’aboutir à un puissant climax. Quand j’ai entendu ce climax (de 3’55 à 4’33), je crois que je n’avais encore rien entendu d’aussi puissant en musique. Et je me le suis repassé un nombre incalculable de fois…

Je vous sens dubitatifs sur la « puissance » de ce passage… oui, vous qui souriez en voyant surtout à ce moment du morceau le « vieux beau » David Coverdale tomber la veste et faire l’amour à son pied de micro… mais imaginez ça dans les oreilles d’un ado français des années 80, habitué jusque-là aux synthés, cerné par les A-Ha, les Duran Duran et les conneries du top 50, et qui vient tout juste de découvrir le rock et le hard… vous comprendrez alors peut-être ce que je veux dire. Un morceau, qui, l’air de rien, crée des ambiances, un univers, joue sur les structures (et j’ai toujours adoré les morceaux à structure)… autant de choses pas si fréquentes dans le Hair Metal. On avait bien sûr déjà entendu beaucoup mieux les décennies précédentes chez Led Zep pour ne citer qu’eux… encore fallait-il arriver à écouter du Led Zep en 87-88 en France.

 

Si Whitesnake ne tient pas la comparaison face à Led Zep, il y a quelques ponts entre les deux, Coverdale a beau avoir chanté chez Deep Purple, Robert Plant était son idole, il a enregistré un album avec Jimmy Page en 1993… et « Judgement Day », sur Slip of The Tongue (1989) est outrageusement pompé sur Kashmir (c’est flagrant à 2’09). J’en parle parce que c’était aussi un de mes morceaux favoris à 16 ans, j’adorais son ambiance :

 

 

 

 

Def Leppard, Bon Jovi, Whitesnake…on pouvait tout de même trouver un peu mieux, même en 87-89, pour incarner la révolte adolescente. Par exemple… hum… Skid Row :

 

 

 

 

Je vous vois vous marrer – encore – derrière votre écran… Certes, en guise d’hymne adolescent rebelle, c’est pas « Satisfaction », « My Generation », « Break on Through » ou « Anarchy in the UK », pas moi qui vous dirais le contraire… mais imaginez ce clip devant les yeux d’un ado des années 80 qui… (ok, j’arrête…)

 

Skid Row avait tout de même quelques avantages :

 

1. Ils étaient relativement jeunes, et venaient de sortir leur premier album. Et pour un ado, c’est important. L’impression que ce groupe « vous appartient », pas de vieux con – soit toute personne de plus de 20 ans quand on est ado - qui puisse vous dire « Tu viens de les découvrir ? Je les connais depuis leurs débuts, je les ai vus en concert il y a 10 ans, j’ai tous leurs albums, même les pirates… »

 

2. Ils étaient :

- Plus sauvages que Bon Jovi ou le Def Leppard période Hysteria

- Moins cradingues que Guns N’Roses (j’aimais beaucoup les Guns, mais il m’arrivait parfois d’avoir du mal avec la voix de hyène en rut d’Axl Rose)

Moins grotesques que les travestis du glam metal style Mötley Crüe, Twisted Sister, Ratt, Poison & co.

 

 

Quelques qualités, mais aussi un lourd handicap : le visage angélique et juvénile, trop beau pour être honnête, du chanteur, Sebastian Bach (sic). Et, dans la communauté hard / metal, ça passait difficilement… planait toujours sur lui la suspicion d’être un « chanteur à minettes », et pas le voyou sociopathe qu’il prétendait être. D’ailleurs, après avoir découvert le thrash (via le clip One de Metallica), puis sympathisé avec des métalleux, je me faisais souvent vanner pour avoir aimé Skid Row quelques temps avant. Et je les vannais en retour sur les mélodies pompières de leurs ex-héros, Iron Maiden… puis tout le monde se réconciliait autour d’un bon vieux Angel of Death.

 

Je n’ai pas été très longtemps « fan » de Skid Row, la découverte de Metallica et du thrash m’a montrée qu’existaient des groupes autrement plus crédibles et puissants pour incarner les désirs de révolte adolescents… De la violence, de la vraie, pas de refrains racoleurs ni de sons lisses, pas de ballades mièvres (Nothing Else Matter, ce sera pour plus tard), et, last but not least, enfin des looks acceptables (jeans et T-shirt, what else…)

 

Les tenues excentriques, les vestes fluo, le maquillage, les paillettes, la dentelle et les écharpes en soie, ça m’a toujours gonflé. Peut-être aurais-je pu trouver ça transgressif dans le glam-rock si j’avais été ado au début des 70’s, mais j’étais un ado de la fin des années 80, années de l’apparence, du kitsch, du toc et des couleurs criardes ; il y avait suffisamment de clowns et de guignols dans la musique pop de ces années pour attendre autre chose d’un genre que l’on s’imaginait « rebelle ». Des groupes qui débarquaient sur scène fringués comme ils l’étaient au quotidien, sans passer des heures en loge à se déguiser, c’était le meilleur moyen de prouver leur authenticité, leur volonté de faire passer leur musique et leurs idées avant le reste, et de rejeter cette industrie musicale putassière. Le thrash montrait la voix, mais, trop brutal pour être fédérateur, il faudra attendre le grunge quelques années plus tard pour qu’on en finisse avec ces looks risibles. Qui, il est vrai, allaient dans le même sens que la musique de cette époque : moche, tape-à-l’œil, creux et factice. Ma jeunesse et ma découverte de la musique – et du rock – dans ces années vous permettront de comprendre pourquoi j’ai une telle dent contre le kitsch…

 

Pour terminer ce petit tour de piste, peut-être le dernier morceau de « hair metal » qui m’ait vraiment plu avant que je ne me plonge dans le thrash : Paris Calling de Shark Island. Pourquoi vous faire écouter ce morceau en particulier ? Parce que même si je n’ai que peu de nostalgie pour ce que j’écoutais à cette époque (j’en ai bien plus pour les sons de la synthpop – Depeche Mode en tête – qui m’accompagnaient avant mes 15 ans), même si je n’écoute quasiment jamais ces titres, c’est celui que je me repasse peut-être le plus souvent par plaisir et nostalgie. Pourquoi celui-là et pas un autre ? Trop long à expliquer, je vais vous épargner les détails. J’avais d’ailleurs pensé, il y a quelques années, en faire un article en apparence sérieux, avec une analyse musicale détaillée, comme s’il s’agissait d’une grande œuvre, juste histoire de provoquer la consternation de mes lecteurs… mais bon, je ne l’ai pas fait, l’idée m’a plus amusé que sa réalisation. Contentons-nous de l’écouter… et de le voir, parce que je l’ai aussi découvert par son clip (comme la plupart de ces groupes, puisque M6 diffusait parfois des clips de hard la nuit). J’aimais bien l’ambiance du clip, même si les poses trop appuyées du chanteur (mix de Robert Plant et de Jim Morrison du pauvre) m’agaçaient déjà… enfin, pour être honnête, je lui trouvais dans le même temps une certaine classe (je vous vois encore tiquer, mais entre un clip de Poison et un autre de Mötley Crüe, je vous assure que ça pouvait se comprendre).

 

Bref, spéciale dédicace à Thomas (en même temps, tout cet article est une spéciale dédicace à Thomas), Paris Calling de Shark Island, qui n’a jamais figuré et ne figurera jamais, perdu entre un Velvet Underground et un Joy Division, dans le top des 200 meilleurs morceaux rock d’étudiants en art plastique :

 

 

 

Avant de vous laisser vous remettre de toutes ces émotions, je tiens à doublement m’excuser :

1. Parce que l’écoute de tous ces titres (pour les plus courageux) a dû être relativement pénible.

2. Parce qu’au fond, tout cela reste très personnel (mais qui donc peut en avoir quoi que ce soit à foutre de savoir quels étaient mes albums favoris de Def Leppard à l’époque ?)

 

J’aurais pu m’essayer à un peu plus d’objectivité, tenter de séparer le bon grain de l’ivraie, vous proposer les meilleurs titres – enfin, les moins mauvais – du genre plutôt que ceux qui m’ont le plus marqué. Mais comment avoir la distance critique nécessaire sur ce que l’on adorait – ou haïssait – à l’adolescence ? D’autant qu’il est compliqué de délimiter dans le rock la frontière entre le bon et le mauvais goût… Black Sabbath, au final, c’est du bon ou du mauvais goût rock’n’roll ? Tour à tour considérés comme de gros lourdauds, un groupe radical et sulfureux, des guignols ou des précurseurs… Et Pink Floyd, des visionnaires, de vrais artistes qui ont contribué à élever le rock vers d’autres horizons, ou ces dinosaures snobinards et soporifiques décrits – et décriés – par le punk ? Et le punk, resucée vulgaire du rock 50’s, sans groove et sans feeling, ou révolution jubilatoire et salvatrice ? Qui connaît la limite précise entre le bon et le mauvais goût du rock ?

 

La « duck walk » de Chuck Berry ou Mick Jagger imitant un poulet, c’est du bon goût rock’n’roll, pas les poses d’Alice Cooper ? La rengaine qu’est le refrain de « Femme Fatale » du Velvet (ou leurs quelques bluettes), c’est du bon goût rock’n’roll, pas le hargneux « Piece of Me » de Skid Row ? Loin de moi l’idée que tout se vaut, je n’échangerais pas deux barils de hard FM contre une chanson, à la même époque, de Sonic Youth ou des Swans… mais s’il faut accepter – et il le faut, pour éviter tout fanatisme – que nos certitudes les plus profondes ne sont que des interprétations, comment prétendre détenir une quelconque vérité sur ce qui, en art, est de la merde et ce qui n’en est pas ? Tout n’est que question de points de vue. Le problème avec le hard FM / hair-metal, c’est qu’on a beau multiplier les points de vue, il reste difficile de le légitimer. Si le rock, c’est l’urgence, l’authenticité, la subversion et la sauvagerie, on est loin du compte. Idem si l’on privilégie l’audace et la singularité. Ou encore la profondeur, l’intelligence et la subtilité. Mais il existe tout de même un point de vue qui rend le hard FM acceptable, à défaut d’être honorable : si le rock, c’est un bras d’honneur aux chantres du bon goût, avec de grosses guitares, des rythmes binaires et des refrains simples et accrocheurs, là, y a pas à dire, le genre a plutôt bien rempli son contrat… 

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commentaires

R
ahhh!!! les années 9.'s avec headbangers balls et mtv rediffusées sur tmc puis vint m6... une belle époque hertzienne... \m/
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X
ah! c'est toujours les plus sympas, les articles musicaux bien personnels !<br /> ("il faudra attendre le grunge quelques années plus tard pour qu’on en finisse avec ces looks risibles." => qu'est ce qu'il faut pas lire, quand même...)
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X
bah, c'était peut être vrai pour les pionniers, mais après ca tenait plus du mimétisme ou de l'argument commercial... le pire étant sans doute pour les 99% du public, qui n'avait intrinsèquement rien de grunge (et honnêtement, un paquet de look grunge n'avait vraiment rien de naturel...) - Mais bon rien de nouveau, c'était pareil pour le punk et sans doute pour la plupart des styles bien identifiés...
G
@Xavier : Je réponds avec quelques semaines de retard (mais un déménagement, c'est tout de même une bonne excuse, non ?)... donc : oui et non... je me suis aussi fait la réflexion en l'écrivant, mais bon, le look grunge, comme celui des groupes de thrash (enfin, de la plupart) quelques années auparavant, donne au moins l'impression qu'ils ne font pas passer leurs tenues avant leur musique, l'apparence avant le fond. Baskets, jeans, T-shirts, chemises à carreaux... ils débarquent sur scène ou à la télé comme on peut les imaginer au quotidien... et il y a de ça aussi chez les rappeurs...
D
J'avoue n'être jamais passé par la case Hard FM.<br /> Trop jeune à l'époque pour succomber au délicieux riff de Poison ou à la virilité de Bon Jovi.<br /> Suis passé directement par la case Nirvana puis la découverte des vieux AC/DC, Led Zep.<br /> Cela dit, je te rassure, je n'ai pu éviter le piège Maiden période Dickinson. Terrib'
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G
@dr. F : Attends, tu peux tout de même trouver plus honteux que Maiden, non ? <br /> Bon Jovi pour Thomas, Def Leppard (+ ce Paris Calling de Shark island) pour moi... il va falloir que tu fasses un plus gros effort pour te mettre au niveau ! ^^
M
Oups j'ai appuyé sur la touche entrée par erreur et on ne peut pas corriger. <br /> Je disais donc que même si je n'aimais cette musique là, j'aimais bien ces mecs là parce que c'était de vrais passionnés de musique comme moi.
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M
Mais qu'est-ce que vous avez tous avec le hard FM et ses dérivés ? J'ai aussi comme l'impression que c'est une musique qui parlait aux garçons que vous étiez. Je me souviens que quand j'avais 15 ans et que je ne jurai que par U2 et Cure, les garçons de mon collège étaient fan de hard Iron Maiden, Metallica voir Deep Purple pour les plus évolués. En tout cas même si j'aimais pas cette musique, j'
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G
@Magali : désolé, ta réponse n'a pas été publiée au bon endroit (c'est vraiment n'importe quoi Over-Blog depuis la migration) <br /> Je la remets ici, avec ma réponse :<br /> <br /> Magali : Mouais la testostérone. Mais les filles en ont aussi de la testostérone, bon moins que chez les garçons mais quand même.<br /> <br /> GT : Mais quand même moins... et ça fait une sacrée différence. Parce que les effets de la testostérone sont moins dus à sa seule présence qu'à sa quantité...
G
Parmi les fans de hard / metal que je me suis mis à fréquenter à l'époque, lorsque je suis passé au thrash... il n'y avait que des mecs, ou presque ! Pour quelle raison ? Bah, j'en ai une simple : la testostérone !
G
Parler de Skid Row sans évoquer leur chef d'oeuvre d'engagement contre les peines plancher qu'est 18 and life c'est scandaleux.<br /> <br /> Bang bang shoot them up the party never ends.
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G
En effet... j'ai d'ailleurs été à deux doigts de le mettre, c'était même ma première intention... mais bon, j'ai privilégié les morceaux qui m'avaient le plus marqué, et c'est par Youth Gone Wild que j'ai découvert et aimé Skid Row. Puis j'ai hésité à mettre les 2 (on s'en pose, des questions existentielles, quand on écrit un article de blog), mais avec déjà 4 morceaux de Def Leppard et 2 Whitesnake, je me suis dit qu'un Skid Row suffirait...
T
Euh... par contre la mise en page des commentaires dans la dernière version d'OB, c'est vraiment de la merde. Où sont tous mes paragraphes ? C'est mal barré, en fait, ce revival !
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T
Eh bah. Entre Guic qui poste du Bon Jovi sur Facebook, PyroX qui (re)découvre leur discographie, et maintenant cet article... je vous ai tous bien eus :-) Car évidemment, c'était une blague. Je n'ai jamais aimé cette daube de Bon Jovi, je ne pensais pas qu'il y aurait une seule personne pour me prendre au sérieux. Ça me semblait tellement énorme... Bon Jovi, quoi ! Franchement, je suis amusé et en même temps très déçu de découvrir que tous ces gens que je respectais énormément sont en fait des vieilles lopettes fans de glamouze :D<br /> <br /> Bon, plus sérieusement, c'est un très bon article et un bel aveu (même si tu l'avais souvent laissé entendre). D'autant que tomber dans le hard FM sur la fin du courant, c'est presque encore plus dur que de tomber dedans au début (genre à l'époque des premiers Mötley Crüe, qui sont quand même des albums un peu plus dignes et rock'n'roll). D'ailleurs, en lisant le début de l'article, je me disais "merde, c'est con quand même de tomber sur Hysteria, car les premiers Def Leppard sont autrement plus intéressants"... heureusement, tu les mentionnes juste derrière ;-)<br /> <br /> Quelques considérations en vrac :<br /> <br /> - C'est vrai que "Runaway" est sans doute l'un des meilleurs titres du Bon Jovi première période (leur premier album est d'ailleurs plus dur que les autres - ils n'ont pas encore rencontré Desmond Child). Il y a une certaine urgence dans l'atmosphère du titre, et une jolie harmonie entre les lyrics (certes simplistes) et la musique.<br /> <br /> - je trouve que Skid Row, c'était vraiment pas mal pour l'époque (et le genre). Je ne connais pas super bien (quand j'étais gamin, c'était vraiment LE ringard par excellence, celui dont Cobain se foutait le plus souvent dans les interviews, ce qui fait que je l'ai pas mal snobé), mais je me rappelle avoir été assez séduit par des morceaux plus tardifs et en solo, où débarrassé de la surproduction des albums des 80's, je lui avais trouvé une sacrée bonne voix. Marrant d'ailleurs car en consacrant l'essentiel de cet article à Bon Jovi, Whitesnake, Def Leppard et Skid Row, tu salues aussi sans jamais le souligner les meilleurs chanteurs de cette-là - et de loin.<br /> <br /> - le grunge, finalement, c'est un peu la fusion des deux genres antagonistes qu'étaient le glam et le speed. C'est évidemment particulièrement marqué chez Alice In Chains, ancien groupe de hard FM (comme l'indique son nom) qui finit par inviter Tom Arraya sur un titre. Je crois qu'AIC est le seul de ces groupes à avoir assumé la filiation, quand les mecs de Pearl Jam ou Mudhoney (voire Nirvana) ont toujours été un peu embarrassé avec leurs premières productions sous d'autres noms...<br /> <br /> - "Pourquoi celui-là et pas un autre ? Trop long à expliquer, je vais vous épargner les détails" Ne t'inquiète pas, on sait. Une virée à Paris, une jolie blonde émoustillée par Sebastian Bach, un concert des Twisted Sisters, un taxi, le pucelage qui s'effrite lentement... on est tous passé par-là ;-)<br /> <br /> - jolie conclusion sur le bon goût rock'n'roll (qui est un peu, à une bien plus petite échelle, comme la légitimité de telle ou telle forme d'expression : très fluctuant selon les époques). Je proposerais bien de régler le problème ("le bon goût rock'n'roll, c'est qui est bien selon Le Golb"), mais... non, ta conclusion est très bien sans moi.<br /> <br /> Et pour finir, la bouffée de nostalgie, pour moi... c'est moins tous ces morceaux que de te voir commenter un de mes articles en écrivant un article ;-)<br /> <br /> (on va l'avoir, si ça continue, ce revival blogosphère (cf. la discussion sur la tournée STARS '06 qu'on avait hier sur Le Golb avec Guic et Joris)
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G
Oui, Skid Row, c'était pas si mal dans le genre... je leur dois d'ailleurs une belle revanche. Je me suis fait vanner au début par mes potes thrashers pour les avoir aimés, puis en 1991, Skid Row revient avec Slave to the Grind, un album beaucoup plus heavy (malgré les inévitables power ballads). Et là, j'ai réussi à leur faire dire que Skid Row, tout de même, c'était pas si mauvais. D'autant que cette même année, Metallica, qui était pour nous LA référence, sort son black album, vécu comme une grosse déception voire une trahison... l'écart entre Skid Row et Metallica n'était plus dout le même, Skid Row passant même pour plus violent et enragé... de notre point de vue, Skid Row allait dans la bonne direction, Metallica dans la mauvaise :<br /> <br /> Skid Row - Slave to the Grind :<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=gM7IBrszcl4