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Classements d'albums

21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 18:29

Amon TobinNom complet : Amon Adonai Santos de Araujo Tobin

Origine :  Anglo-brésilien (réside actuellement à Montréal)

Genre : Electro, downtempo, drum'n'bass, IDM

Label : Ninja Tune

 

 

Il était temps que je consacre une fiche au musicien en activité pour lequel j'ai la plus grande admiration. Génial créateur d'ambiances, de rythmes, d'alliages sonores, de motifs, de structures, bref, d'univers musicaux... je ne lui vois pas d'équivalent dans la musique actuelle. 

 

Discographie 

 

Cujo---Adventures-in-Foam.jpg

 

1996 : (sous le pseudo Cujo) Adventures in Foam (ma note : 9) 

 

Amon-Tobin-Bricolage.jpg

 

1997 : Bricolage (9,5)

 

amon_tobin_permutation.jpg

 

1998 : Permutation (10)

 

Amon-Tobin-Supermodified.jpg 

 

2000 : Supermodified (8,5)

 

amon-tobin-out-from-out-where.jpg 

 

2002 : Out from Out where (10)

 

Amon Tobin Splinter cell chaos

 

2005 : Chaos Theory (BO Splinter Cell 3, cf. dossier sur la musique de jeux) (8)

 

amon_tobin_foley_room.jpg

 

2007 : Foley Room (9)

 

amon tobin isam

 

2011 : ISAM (8,5)

 

Les albums d'Amon Tobin en écoute sur : 

- son profil grooveshark (voir aussi Splinter Cell - Chaos Theory)

- spotify

- deezer

 

Amon Tobin a participé aux BO des jeux InFamous (1 et 2). En écoute sur grooveshark :

 

2009 : InFamous

 

2011 : InFamous 2 (The Blue Soundtrack, The Red Soundtrack)

 

Two Fingers (collaboration Joe Chapman - Amon Tobin)

 

Two-Fingers.jpg

 

2009 : Two Fingers (8)

 

Two-Fingers-Stunt-rhythms.jpg 

 

2012 : Stunt Rhythms (7,5)

 

Les albums de Two Fingers sur grooveshark

 

 

 

Vidéo

 

La remarquable vidéo d'Esther's (Foley Room)

 

 

 

 

Playlist Amon Tobin

 

 

(Les titres sont dans l'ordre chronologique)

  

Page wikipedia : Amon Tobin

 

Site web

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 17:06

Après Scriabine, et pour sortir un peu d’un répertoire XIX° - XX° par des compositeurs germaniques, russes ou des pays de l’Est ; une sonate du compositeur italien et baroque Domenico Scarlatti (fils d’Alessando Scarlatti, autre grand compositeur baroque). Domenico est né en 1685, comme Bach et Haendel (une bonne année pour la musique, donc…), et il est mort en 1757 (soit un an après la naissance de Mozart). Il a excellé dans le genre qu’est la sonate (pour clavecin), se distinguant par son inventivité et ses audaces (à tel point que certaines de ses dissonances ont été « corrigées » par des éditeurs qui les prenaient pour des erreurs). Les sonates baroques ne sont pas les sonates classiques ou romantiques en 3 mouvements, celles de Scarlatti sont en un seul mouvement (et souvent relativement brèves), ce pourquoi il a pu en composer… 555. Le « K. » qui se trouve devant les sonates de Scarlatti est l’initiale de Kirkpatrick, celui qui les a répertoriées et cataloguées.

Il y a tant de sonates de Scarlatti que j’aimerais vous faire écouter… ce sera, un jour ou l’autre, l’occasion d’une longue playlist, en attendant, j’aimerais mettre en valeur une des plus marquantes, la sonate K. 141 en ré mineur.

Une belle version par Aline d'Ambricourt (extrait du documentaire musical "Domenico Scarlatti l'Intemporel")

 

La version, pour piano, interprétée (avec un tempo particulièrement rapide) par la grande pianiste argentine Martha Argerich :

 

 

 

La page wikipedia de Domenico Scarlatti

 

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 18:09

Dizzee-rascal---the-fifth.pngEn parfait contrepoint au dernier Kanye West, le dernier Dizzee Rascal. Autant Kanye West  a étonné par le virage sombre et dense de son dernier album, rare de la part d’une superstar mondiale, autant Dizzee Rascal étonne – ou plutôt consterne - par le virage hyper-commercial de The Fifth.

 

Dizzee Rascal est – ou était – un des plus remarquables rappeurs anglais. Il est un des pionniers et  chefs de file du Grime, et sort son formidable premier album, Boy in da Corner (2003), alors qu’il n’a que 18 ans. Avec Maths + English, il offre en 2007 un autre très grand album au rap anglais. En 2009, il déçoit quelque peu sur Tongue’n’Cheek. Plus pop/électro, plus lisse, moins intense. Mais pas de quoi s’affoler, l’album n’est pas honteux, c’est juste un album un peu trop léger et moins inspiré que les précédents. Aucun artiste, même parmi les meilleurs, n’est à l’abri d’un petit faux-pas… Le problème, c’est qu’avec the Fifth, il n’est plus dans le faux-pas, mais le grand écart. Tout comme je ne voyais pas réellement d’exemples d’artistes aussi populaires que Kanye West capable de sortir d’album aussi sombre que Yeezus (la première partie de l’album surtout), j’ai du mal à trouver d’exemples d’artistes honorables se compromettant dans une soupe aussi indigeste que ne l’est The Fifth. C’est comme si Radiohead  se mettait à faire du Muse, Autechre du David Guetta, ou PJ Harvey du Miley Cyrus. Et non, je n’exagère pas, je trouve sincèrement la musique de David Guetta moins putassière que celle de The Fifth. Il y a certes sur cette daube quelques couplets écoutables de Dizzee Rascal, qui n'a pas perdu la qualité de son flow, mais ils sont noyés sous les prods vulgaires au possible et les rengaines affligeantes. Un peu comme sur Recovery d’Eminem... mais en pire. Dizzee est vraiment tombé au plus bas. Dirtee Cash chantait-il sur Tongue’n’Cheek… c’était prémonitoire. Il n’y a donc eu personne dans sa maison de disques pour lui dire que cette daube était un véritable suicide artistique ? Argh, c’est vrai qu’il vient de passer chez Universal…

Pour vous convaincre de tout cela, et pour bien mesurer le gouffre qui sépare le Dizzee Rascal d’il y a quelques années à l’actuel, et le gouffre, donc, entre du bon rap et de la merde, un morceau tiré de Maths and English, suivi par un morceau du dernier album (Love this Town) :

Dizzee Rascal - Where's da G's ft. Bun B. (Maths and English)

 

 

 (Si j'ajoute parfois les morceaux sur grooveshark, c'est parce qu'ils ont trop vite fait d'être supprimés de youtube)

 

Dizzee Rascal - Love this town ft. Teddy Sky (The Fifth

 

The Fifth en écoute sur Spotify et sur Deezer. Il faut l'écouter, cet album, pour savoir tout ce qu'il ne faut pas faire en musique... 

Est-ce moi qui suis trop élitiste ? Je ne pense pas. Preuve en est que sur Tongue’n’Cheek, j’ai beaucoup aimé l’efficace et même « tubesque » Dance wiv me… mais là est toute la différence entre du rap accrocheur et accessible, et la soupe infâme qu’est The Fifth.

Dizzee Rascal - Dance wiv me ft. Calvin Harris (Tongue'n'Cheek)

 

 

 

Alison Goldfrapp a bien su relever la tête cette année, avec un bel album folk-rock épuré, mélancolique et délicat, qui tranche avec les errements électro-pop insipides de Head First, dont je parlais ici. Espérons que Dizzee Rascal saura lui aussi faire de même (enfin, pas nous sortir un album folk-rock délicat, hein, juste d’excellents morceaux rap comme il savait si bien en faire), mais quoi qu’il en soit, sa carrière sera toujours entachée par cette monstruosité pop, esthétiquement plus proche du pire de l'italo-dance que du grime auquel il a su donner ses lettres de noblesse.

 

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