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Playlist 2024

Classements d'albums

26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 16:29

J'imagine sans peine que rares sont ceux qui ont écouté les derniers titres de ma playlist de l'année, playlist qui en comporte... plus d'une centaine. C'est donc l'occasion de mettre un peu plus en valeur quelques morceaux parmi les derniers intégrés à la playlist. J'ai ainsi sélectionné 8 chansons récentes qui ont en commun une certaine accessibilité par leurs mélodies, 8 chansons qui devraient, dans un monde un peu meilleur, passer en boucle à la radio. Et 8 chansons qui brassent des univers musicaux assez variés...

  

 

 

 

Ty Segall - Gold on the Shore 

 

Tame Impala - Why won't they talk to me 

   

Grizzly Bear - Yet Again 

 

Kendrick Lamar - Good Kid

 

Lawrence Arabia - The Listening Times 

 

Kadavar - Purple Sage

 

Dead Can Dance - Amnesia 

 

Flying Lotus - Phantasm

 

 

N'hésitez pas à me faire part des dernières chansons qui ont pu vous séduire, je ne suis jamais rassasié lorsqu'il s'agit de découvrir de bonnes chansons... 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 15:29

Ces 3 derniers mois ont vu le retour plutôt réussi de 3 groupes majeurs des années 80. Non, pas les clowns du film du même nom, on parle ici d’artistes, et non des moindres : PIL, Dead Can Dance et Public Enemy. Soit trois des groupes les plus novateurs et marquants de ces dernières décennies.

Que faire après le punk ? Alors que, d’ordinaire, les initiateurs d’un nouveau genre se retrouvent dépassés quelques années après par de nouveaux styles musicaux, peinant à se renouveler ou devenant à leur tour des « suiveurs » qui tentent d’intégrer les nouveaux styles en vogue, John Lydon, laissant tomber les Sex Pistols, est parvenu – et ce n’est pas un mince exploit – à initier lui-même un nouveau genre, avec le post-punk de PIL. L’influence de PIL aura été moins frappante que celle des Sex Pistols, plus souterraine, mais bien réelle… sur le trip-hop de Massive Attack, le rock indé, le post-rock, le rock expérimental, etc.

Des mélanges étonnants, limite contre-nature avec des musiques d’autres siècles et/ou d’autres continents que l’Europe et l’Amérique, le rock en fait depuis les années 60, en particulier depuis les Beatles. Souvent casse-gueule quand on n’a pas le talent des Beatles et George Martin, relevant plus de la curiosité ou de l’anecdote que d’une œuvre homogène et convaincante… mais Dead can Dance a su trouver la bonne alchimie, et créer un style véritablement original, cold-wave / gothique / mediéval / oriental / ethnique, avec la voix de Lisa Gerrard très loin du chant rock habituel, et les instruments  rares et anciens de Brendan Perry.  

S’il y a bien eu un nouveau genre fondamental dans les années 80, c’est le rap. Et s’il y a bien un groupe référence du genre dans les années 80, c’est Public Enemy…

Un album indispensable de chacun :

PIL - Metal Box (1979)

Dead Can Dance - Spleen and Ideal (1985)

Public Enemy - Fear of a Dark Planet (1989)

Certes, ces trois groupes essentiels ne reviennent pas en 2012 avec un album aussi « révolutionnaire » ou marquant que ce qu’ils ont pu faire dans les années 80. Mais, au bout de 3 décennies, arriver encore à sortir de bons albums qui n’ont pas à rougir face aux nouveaux grands groupes actuels, c’est déjà énorme dans le monde très éphémère des musiques populaires.

Leurs derniers albums en écoute :

PiL---This-is-PiL.jpg

PIL – This is PIL

Dead-can-dance---anastasis.jpg

Dead Can Dance - Anastasis

Public-Enemy---Most-of-my-Heroes-still-don-t-appear-on-.jpg

Public Enemy – Most of my Heroes still don’t appear on no Stamp

 

Notons aussi que quelques autres groupes des années 80 ont cette année aussi sorti des albums tout à fait honorables :

Killing Joke - MMXII

And Also the Trees – Hunter not the Hunted

Guided By Voices – Let’s go eat the Factory

The Flaming Lips - The Flaming Lips & Heady Fwends

 

Au fond, pourquoi écouter de jeunes groupes bloqués sur le revival 80’s… alors que les « originaux » ont toujours des choses à dire…

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 18:38

Après De La Soul – Jean Beauvoir, Hans Zimmer – Debussy, un autre cas d’emprunt / plagiat qui m’a sauté aux oreilles : Rusconi - Sonic Youth.

Sur Revolution, dernier album du trio suisse de jazz Rusconi (sélectionné par Ma Jazzothèque pour le CDB, je vous conseille de l’écouter, l’album est très bon, puis d’aller le noter, il sera proposé demain) le titre Alice in Wonderland, avec le grand Fred Frith, évoque très clairement l’excellent On the Strip de Sonic Youth (un morceau que j’ai tant écouté dans ma jeunesse que je n’ai pas grand mérite à l’avoir reconnu instantanément).

L’album de Rusconi sur Bandcamp :

On the Strip de Sonic Youth (sur Dirty) :

  

Un trio de jazz qui « pompe » sur Sonic Youth, c’est pas banal… je regarde un peu plus en détail les crédits de l’album, et je vois qu’il se termine par une version live d’un autre morceau de Sonic Youth, Hits of the Sunshine, puis je jette un œil à la discographie de Rusconi, apprenant ainsi que leur précédent album, It’s a Sonic Life, était carrément un album de reprises de Sonic Youth (si, comme moi, vous êtes un inconditionnel de Sonic Youth, ne loupez pas cette curiosité, qui vaut vraiment le détour).

Ce qui m’étonne est qu’ils créditent  Sonic Youth sur le dernier morceau de Revolution, mais pas pour celui inspiré - et même plus qu’inspiré – par On the Strip :

Music written by Strüby, Gisler & Rusconi (SUISA)

Except 'Hits of sunshine' written by Sonic Youth (sonik tooth music)

 

Loin de moi l’envie de jouer la police du copyright… comme je le disais précédemment, ça ne me dérange pas outre mesure que les musiciens se plagient plus ou moins, c’est vieux comme le monde, le seul cas vraiment dérangeant serait celui d’un artiste déjà riche et célèbre qui pomperait la musique d’artistes moins célèbres sans leur reverser un sou. Mais il est tout de même étrange que Rusconi ne crédite pas Sonic Youth sur ce morceau, alors qu’il ne s’agit pas d’une simple « citation » (fréquent en jazz, on joue par exemple quelques notes d’un thème célèbre au cours d’un solo), mais d’une véritable variation sur On the Strip

On trouve aussi une « citation » de Sonic Youth sur Revolution, en intro de False Awakening. Les deux premiers accords (en arpèges brisés) sont ceux de Secret Girl (sur Evol), que Rusconi fait évoluer tout de suite après différemment du morceau de Sonic Youth… un cas un peu particulier, d’ailleurs, puisque ce False Awakening est une variation de leur propre reprise de Secret Girl sur leur album précédent…

Secret Girl de Sonic Youth

 

Emprunt, plagiat, reprise, citation... au fond, tout ça n'a pas grande importance, l'essentiel est que l'album soit bon... et il l'est ! 

Revolution de Rusconi (2012) sur Bandcamp

It’s a Sonic Life de Rusconi (2010) sur Bandcamp 

Ma chronique de Sonic Youth - Daydream Nation

 

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