Comme Systool, je vais être assez pris ces prochains mois, et vais donc freiner le rythme de mes articles (ce que j'ai déjà commencé à faire). Lui, c'est pour cause d'examens à passer comme il l'explique ici, moi, pour une surcharge de travail. Cela implique aussi que je n'aurai que peu de temps pour parcourir les blogs "amis" (mais je continuerai de le faire), et encore moins pour laisser des commentaires, ce qui était déjà un peu le cas ces derniers temps.
Un peu de musique tout de même, avec la formidable Rhapsodie Hongroise n°2, chef-d'oeuvre de Liszt, originaire de Hongrie comme qui vous savez (mais la comparaison entre le grand Franz Liszt et le petit Nicolas s'arrête là).
Dans Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie (1859), Liszt écrivait :
J'ai voulu donner une sorte d'épopée nationale de la musique bohémienne... Par le mot "rhapsodie", nous avons voulu désigner l'élément fantastiquement épique que nous avons cru y reconnaître. Chacune de ces productions nous a toujours paru faire partie d'un cycle poétique. Ces fragments ne narrent point de faits, il est vrai : mais les oreilles qui savent entendre y surprendront l'expression de certains des états de l'âme dans lesquels se résume l'idéal d'une nation.
Franz Liszt - Rhapsodie Hongroise n°2 (1851)
Une très bonne version, avec un excellent son, par Valentina Lisitsa :
L'interprétation, assez surprenante par sa nervosité et son tempo très (trop) élevé, du chinois Lang Lang :
Une version plus conventionnelle, par un pianiste qui l'est assez peu dans son look, ici.