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Classements d'albums

31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 11:45
Specialty  -  1992 (1948-1950)




Un article un peu particulier, puisqu'il est une réponse à une des chroniques d'albums les plus débiles et consternantes qu'il m'ait été donné de lire sur le web (c'est dire). Graveyard Blues est mon album favori de John Lee Hooker... je pensais lui consacrer un article, en cette période où (allez savoir pourquoi), j'ai envie de m'attarder un peu plus sur la musique noire américaine... je tombe sur la page d'
amazon.com avec les avis des internautes et là... c'est le drame. Un stupéfiant concentré de conneries de la part d'un internaute qui a déposé 3 opinions sur ce disque (si vous voulez lire en détail, c'est ici, en bas de la page... de toute façon, je vais citer et reprendre ses erreurs...) Il ne s'agit pas simplement de l'avis subjectif d'un crétin genre "ce disk c tro d'la merde, c nulachié lol mdr", ce qui n'aurait aucun intérêt à commenter, mais d'un musicien qui argumente...

As a guitarist trained in classics, jazz, and pop standards, I find it incredible that anyone with any depth of musical knowledge can take John Lee Hooker seriously.

Voilà bien l'exemple type du musicien qui pense avoir tout compris à la musique... alors qu'il n'y comprend strictement rien. Les non-musiciens ont parfois des complexes face aux musiciens, pensant qu'ils n'ont pas la même légitimité pour parler de musique, que beaucoup de choses leur échappent... il n'y a pas de quoi. Bon nombre de musiciens ont des avis totalement biaisés sur la musique, confondent technique et musicalité, et prennent les leçons de leurs profs pour la vérité sur la musique. Leur prof les font travailler pour avoir un doigté, un son le plus "propre" et précis possible (ce qui est bien normal)... ils imaginent que la propreté du son est un critère de qualité déterminant. Plus ils avancent, plus ils travaillent sur des gammes et accords complexes... et imaginent que cette complexité est essentielle, complexité qui permettrait de distinguer les bons musiciens des mauvais. Parce qu'il a bien appris ses leçons, ses gammes, le solfège, le musicien dont il est ici question pense être en mesure de révéler (enfin!) la vérité sur ce John Lee Hooker bêtement encensé par des légions d'ignorants qui n'ont pas ses connaissances techniques... alors qu'il assène des arguments totalement à côté de la plaque...  

Over and over again on this CD, "Graveyard Blues," the listener is subjected to screeching, brash one chord idiocy totally devoid of melody, harmony and syncopation.     

Ceci ne prouve qu'une chose : il n'a pas le moindre petit début de compréhension de ce qu'est le blues. C'est à la fois théoriquement faux, et, surtout aussi stupide que de dire "le classique, c'est nul, y a pas de groove" ou "la musique tzigane n'a pas su s'adapter aux sons électros" ou encore "la musique africaine manque cruellement d'orchestre symphonique".
Car l'essence du blues, son âme, c'est justement cette sobriété, ce côté "roots", sans fioritures. Une musique qui n'est pas destinée à charmer l'auditeur avec de jolies mélodies tout plein, des orchestrations sirupeuses et des modulations raffinées, mais qui exprime à la perfection la condition de la population noire à la fin du XIX° et dans la première partie du XX°.
Elle est répétitive et "monotone" ? Tant mieux... c'est bien pour ça qu'elle est authentique. Elle retranscrit la réalité de la condition des noirs américains. Qui sortent à peine de l'esclavage, de ces tâches répétitives rythmées par les Work Songs, qui n'ont pas de véritables perspectives mais une existence misérable... et le blues, ça ne s'apprend pas dans les conservatoires, ça n'est pas la musique de privilégiés disposant des meilleures formations, d'instruments de qualité... juste de noirs miséreux qui n'ont pas de quoi se payer de cours, pas de quoi se payer un instrument potable, parfois même pas de quoi remplacer leurs vieilles cordes de guitares usées... mais tout ça ne les empêche pas de s'exprimer, et de le faire avec une justesse remarquable. Le blues, c'est une VRAIE musique populaire. Pas de la soupe pour endormir le peuple, mais une musique qui vient du peuple et manifeste sa réalité, ses frustrations, souffrances, espoirs, désespoirs... 

Chord changes are rare and , when they occur, are not remotely clean and often without regard to any semblance of tempo. Hooker's songs don't even have a discernible beat.

Là, on croit rêver... il ose donner des leçons de rythme à John Lee Hooker ? Et pourquoi pas des leçons de mélodies à Lennon/McCartney ? Des leçons d'orchestration à Wagner ou Mahler ?
Ce type a une sensibilité musicale de métronome. Car les libertés de tempo et placements rythmiques sur Graveyard Blues en particulier sont captivantes. N'importe qui ayant un minimum de sens du rythme sait faire la différence entre un musicien débutant qui n'arrive pas à bien se placer sur le rythme et un bluesman/jazzman qui joue avec le rythme et le tempo, sait se positionner toujours un peu à côté pour créer cette sensation de groove, de swing... dans le premier cas (le débutant), on a l'impression que "ça retombe", dans l'autre, au contraire, une sensation de flottement. Et, assurément, John Lee Hooker, comme tous les grands bluesmen et jazzmen, est dans cette deuxième catégorie. Son sens du groove (que ce soit dans le chant ou à la guitare) est exceptionnel. C'est bien pour cela qu'il est considéré comme un des plus grands bluesmen, si ce n'est le plus grand... Quiconque est vraiment sensible au blues ne peut être que fasciné par son "feeling". Si j'aime tant Graveyard Blues, ce n'est bien sûr pas pour les même raisons que j'aime les Beatles, je ne l'écoute pas pour y chercher des mélodies et orchestrations riches, mais plutôt ce groove qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus.
C'est vrai qu'il y a pas mal de ruptures, suspensions, martèlements sur cet album... mais c'est aussi ça qui est passionnant et propre au blues, un mélange hypnotique très particulier d'intensité, de dureté et de monotonie.

The liberal rock stars who play three chords at eardrum piercing volume have somehow managed to make "legends" out of guitarists like Mr. Hooker who, at best, sounds like an unmusical juvenile who just began strumming the instrument for the first time.

Du niveau du cliché d'ignorants pour lesquels "Picasso, c'est laid, n'importe quel enfant pourrait dessiner aussi mal"... Quand on ne comprend rien à un genre, mieux vaut s'abstenir de balancer des jugements définitifs imbéciles. On ne joue pas du blues ou du rock comme on joue du classique. Les accords ne se plaquent pas de la même manière, sinon, ça donnerait du blues aseptisé, ce qui est contraire à l'esprit du blues. L'autre qui chante "Toute la musique que j'aime, elle vient du blues"... s'il y a une chose de sûre, c'est que toute la musique policée qu'il joue vient de tout (enfin, tout ce qu'il y a de pire), sauf du blues. Le "blues lisse pour chirurgien-dentiste" (expression que j'emprunte au Reverend Frost), ce n'est déjà plus vraiment du blues. Dans Graveyard Blues, au contraire, on est au coeur du blues. C'est rêche, tendu, roots, sans aucune intention de racoler ne serait-ce qu'un quart de seconde les chirurgiens-dentistes ... difficile de trouver un disque qui puisse mieux que celui-là incarner ce qu'est une "musique roots"... pas de piano, pas même de basse et batterie, juste deux guitares, la voix géniale de John Lee Hooker et un harmonica. 
(Désolé pour les quelques chirurgiens-dentistes qui aiment les musiques vraiment authentiques et roots...)

In truth, John Lee Hooker's new CD [il a été édité en 92, mais les enregistrements sont de 1948-50]
 is a waste of time and money, as well as being pretty hard on the ears of any true musician who realizes that Wes Montgomery, Django Reinhardt, and Andre Segovia are examples of genuinely talented guitarists.

Consternant... on peut parfaitement aimer les guitaristes qu'il cite et John Lee Hooker... il suffit tout simplement d'avoir un minimum d'ouverture et de ne pas chercher de manière bornée toujours la même chose dans la musique. Mais pour lui, les "vrais musiciens", ce sont sans doute des obsédés de technique incapables de voir plus loin que le bout de leur manche...

Rock and blues are the simplest, most repetitive, mind-numbing styles of guitar playing (C, F, G chords over and over and over....ad nauseum), which is the reason for their huge following among contemporary America's youth and unsophisticated listeners.  Somehow, liberals have tied together a well-intentioned desire to make up for past social and political injustices perpetrated against African Americans by positing an aesthetic and technical equivalency among all forms of art and creativity. Suddenly, every blues guitarist who ever lived is "brilliant." The truth is, nowadays, anyone who can play coarse three chord progressions on a guitar and sound constipated while vocalizing is hailed by the leftover junkies and their misguided offspring as "a great talent" or "a blues legend." 
This democratization of the arts has lowered the bar to abominable depths----including the ludicrous claims that just about anyone who ever recorded redundant, mindless Mississippi Delta blues is a "legend." 

Passons sur les présupposés idéologiques... une fois  encore, il montre qu'il n'y comprend absolument rien... s'il avait raison, il n'y aurait aucune hiérarchie, tous les musiciens blues et rock seraient également vénérés, mais ce n'est pas le cas. Le blues et le rock se basent sur d'autres éléments musicaux que l'harmonie, ce n'est pas simplement sur leurs suites d'accords qu'ils sont jugés. Tous les bluesmen du delta n'ont pas l'aura de John Lee Hooker... pour tous ceux qui ont une sensibilité qui leur permet de comprendre et ressentir l'âme du blues ; John Lee Hooker, Muddy Waters ou Robert Johnson ne sont pas équivalents à "n'importe quel bluesman".

As is the sad case with virtually everything nowadays, mediocre and just plain untalented performers are glorified because young people have no sense of history----thus, they have only the multitude of three-chord wonders of the past thirty years to use as barometers of talent and ability. 

Un de ses arguments les plus absurdes... car s'il y a bien quelqu'un qui n'a pas le sens de l'histoire, c'est lui. Le blues est une musique "historique" bien plus passionnante et légitime de ce point de vue que toutes les chansons "raffinées" de
Tin Pan Alley ou des comédies musicales à succès de Broadway dans la première partie du XX° siècle. De plus, lui qui oppose bêtement la virtuosité et la technique du jazz à la simplicité du blues devrait savoir que le jazz doit énormément au blues, et que les plus grands génies du jazz, les Charlie Parker, Coltrane ou Mingus n'ont cessé de revendiquer leur passion pour le blues, source d'inspiration majeure pour leur musique. Sans parler de Kind Of Blue de Miles Davis, pourtant l'exemple-même du chef-d'oeuvre jazz subtil, feutré, sophistiqué...     
 
Those who worship at the alters of conspicuously limited guitarists like John Lee Hooker and Robert Johnson haven't a clue as to the true meaning of musicality.  

Là, on touche le fond. La plus grosse connerie qui ait jamais été écrite sur John Lee Hooker et Robert Johnson. C'est comme si je disais "ceux qui se prosternent devant les Stooges, Stones et Sex Pistols n'ont rien compris au rock".
C'est toujours étonnant, ces gens (sur le net et ailleurs) qui donnent des leçons sur des sujets auxquels ils ne comprennent absolument rien. Car le vrai sens de "musicalité", ce n'est sûrement pas la virtuosité technique, mais le "feeling"... ce n'est pas de jouer 20 notes à la seconde, mais d'être capable, à partir de 2-3 notes, de faire passer quelque chose d'intéressant. Il y a des milliers de guitaristes et chanteurs disposant d'une technique irréprochable... dont tout le monde se fout et qui ne pourront jamais rivaliser avec John Lee Hooker ou Robert Johnson. Parce que chez ces deux là il y a, justement, une musicalité exceptionnelle. Ils font du blues, et cela mieux que quiconque.
Contrairement à ce que lui pense (et si je le relaie, c'est aussi parce qu'il est loin d'être le seul musicien à avoir une conception aussi ridicule de la musique), il est bien plus facile de devenir un excellent guitariste de studio qu'un John Lee Hooker ou un Robert Johnson. Dans un cas, suffit juste de travail et de persévérance, dans l'autre, faut être un véritable artiste. Quand on écoute John Lee Hooker, ce n'est pas le "produit d'une bonne école de musique" qu'on entend... ce n'est pas un musicien lambda qui récite sagement ses gammes, mais une histoire, un peuple, un individu qui s'expriment par la voix et le jeu d'un artiste hors du commun.
John Lee Hooker ne doit pas l'admiration qu'il a suscité et suscite toujours à une belle gueule, un look tendance, des ados qui aimeraient lui ressembler, des clips spectaculaires, des grands concerts pyrotechniques, un effet de mode, une omniprésence dans les pages people etc, etc... non, il ne la doit qu'à son talent.

Un dernier mot, puisque c'est d'actualité, sur la loi Hadopi adoptée... tous ces gens qu'on entend de nouveau nous bassiner avec "le téléchargement, c'est la mort des artistes et de la musique"... voilà de quoi faire se retourner dans leurs tombes les vieux bluesmen. Qui n'ont pas eu besoin de majors pour créer le blues et s'exprimer à travers lui. Alors que les majors ont bien su les exploiter, profiter de leur méconnaissance des contrats et s'enrichir sur leur dos. Les majors peuvent toujours disparaître, mais tant qu'un type, avec une guitare, sentira la profonde nécessité de s'exprimer, la musique a encore de très beaux (et longs) jours devant elle.

Enfin... ce Graveyard Blues n'est peut-être pas l'album le plus abordable pour un "novice", ce serait comme s'initier au rock avec Fun House (très bon choix, certes, mais pas le plus accessible).
Deux excellents albums de John Lee Hooker un peu plus abordables, tous les deux sont de 1960 et sont en écoute sur deezer :
John Lee Hooker - Travelin'
John Lee Hooker - That's my Story 
(Avec la section rythmique de Cannonball Adderley - Sam Jones à la basse, Louis Hayes à la batterie - sur That's my story, le blues peut être subtil sans être de la musique lisse pour chirurgien-dentiste)

Quant à Graveyard Blues... il est en écoute intégrale sur deezer :


Découvrez 1085440,



Si vous aimez John Lee Hooker, peu de risque d'être en manque, 69 de ses albums sont sur deezer (beaucoup de compilations, c'est vrai, et pas tous ses albums... mais c'est déjà pas mal). 

Un excellent site de référence sur John Lee Hooker :
Telia


John Lee Hooker (1917-2001) - Graveyard Blues

John Lee Hooker (vocals, guitar), Andrew Dunham (guitar), Eddie Burns (harmonica).


1. War Is over (Goodbye California)
2. Henry's Swing Club
3. Alberta - John Lee Hooker, Besman, Bernard
4. Hastings Street Boogie
5. Build Myself a Cave - John Lee Hooker, Besman, Bernard
6. Mamma Poppa Boogie
7. Graveyard Blues
8. Burning Hell
9. Sailing Blues
10. Black Cat Blues
11. Miss Sadie Mae
12. Canal Street Blues
13. Huckle up Baby
14. Goin' Down Highway 51
15. Sail On, Little Girl, Sail On - John Lee Hooker, Easton, Amos
16. Alberta, Pt. 2
17. My Baby's Got Something
18. Boogie Chillen, No. 2
19. 21 Boogie
20. Rollin' Blues
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commentaires

M
<br /> <br /> " Those who worship at the alters of conspicuously limited guitarists like John Lee Hooker and Robert Johnson<br /> haven't a clue as to the true meaning of musicality.  <br /> <br /> Là, on touche le fond. La plus grosse connerie qui ait jamais été écrite sur John Lee Hooker et Robert Johnson. C'est comme si je disais "ceux qui se prosternent<br /> devant les Stooges, Stones et Sex Pistols n'ont rien compris au rock"."<br /> <br /> <br /> En même temps, sur le plan "musicalité" ce n'est quand même pas Muddy Waters (ou Miles Davis) non plus, non ? <br /> C'est peut-êtr ça qu'il voulait exprimer ?  C'est ce que je comprends d'après ce que tu releve...<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> GT :Oui, je vois bien, mais je n'en comprend néanmoins pas le rapport à la politique...<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> PIERRE-JEAN : merci !<br /> <br /> <br /> VINCENT : En fait, c'est du type qui a écrit la "chronique" que je critique dans l'article dont KMS parle...<br /> <br /> <br /> Sinon, tout à fait d'accord avec ce que tu dis sur le travail et cet exemple de Zweig...<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Pas mal, cet article ...<br /> <br /> <br /> " tiens il serait français celui là il voterait Sarko les deux pieds joints..." (KMS)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'avoue ne pas avoir trop compris ce passage... Soit, il écrit contre un artiste qui se trouve être noir, il fait quelques allusions à un mouvement idéologique, mais quoi de plus.. ? Quel rapport<br /> avec la politique ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ""Avoir de la technique, ça demande juste du travail" tu dis en substance. C'est vrai, et un petit don aussi, ça aide. Mais<br /> est-ce que c'est mal d'admirer le travail?" (Fab)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bah non, le travail en musique on s'en fout... Enfin, pas qu'en musique ; ça me fait penser à cette vidéo, qui réunissait plein de trucs au superlatif le coureur le plus rapide, le tireur le plus<br /> rapide, le claqueur de mains (!) le plus rapide, ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quel interet ? Certes, ça avait du leur demander des dizaines d'heures de travail, mais le travail en lui même est creux, je crois... Tant qu'il ne sert pas à un but.<br /> <br /> <br /> Si vous voulez, il y a une nouvelle qui m'y fait penser, c'est celle du bouquiniste Mendel écrite par S. Zweig dans le recueil "la Peur". Il s'agit d'un homme dont la culture est immense au sens<br /> où il connait la majorité des livres publiés, avec leurs titres, leur auteur, la date de parution et le contenu, du moins le thème, et enfin l'endroit où se le procurer.<br /> <br /> <br /> Cette gigantesque mémoire n'a pour seul but inavoué que de servir les personnes recherchant certains livres (comme le narrateur) rares... Autrement dit, projeté dans notre société, elle n'est pas<br /> plus interessante que wikipedia, voir moins. La culture de cet homme ne lui sert pas à écrire par exemple, à créer une matière nouvelle ; elle ne lui donne pas de clé de compréhension du monde<br /> (il réside au coeur de Vienne, mais ne sait pas que la Première Guerre mondiale éclate) ; elle lui est inutile.<br /> <br /> <br /> La nouvelle illustre relativement bien ce que je veux dire par "le travail est creux"...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je doute que mon commentaire soit lu par les personnes ayant posté ici il y a plus d'un an, mais enfin...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Bravo pour ce commentaire plein de justesse et d'humanité à propos de cette merveilleuse musique et merci pour ces indications précieuses sur l'écoute et la redécouverte de cet artiste<br /> authentique.<br /> <br /> <br /> <br />
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G
CHEROKEE : Merci !
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C
ton article est excellent, bravo!
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G
L'OBJECTEUR : mouais.. c'est très cliché, ça, le cliché du musicien qui raconte "tu vois, la musique, ça s'explique pas, mec, ça se joue..." alors que l'un n'empêche pas l'autre, on peut parfaitement faire les 2 !Bonne année quand même à toi aussi ^^
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O
Bonjour à tous, arrêter la masturbation intello.Brancher un jack à une guitare, écouter un rythme, mettais votre casque à fond et arrêter de vous prendre pour les inrocks, vous verrez la vie simple et ses petits plaisir sont aussi bons que vos discussions.Voila, quand à moi je men vais écouter du Al Green (très bon pour les soirées avec sa copine)Bonne année à vous tous
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G
FAB : Non, tu n'es pas chiant, ce sont de bonnes questions^^bien sûr que la technique n'est pas mauvaise en soi... ce n'est pas une tare... la seule chose, c'est qu'elle ne doit jamais s'utiliser au détriment du "feeling", de la musicalité... surtout dans les chansons et musiques populaires.on peut très bien admirer la technique d'un musicien... mais si ça passe avant le reste, c'est un peu comme si on lisait des romans en se fixant avant tout sur le vocabulaire de l'écrivain. Si en refermant un livre, la principale chose que tu te dis est : "waow, il a utilisé plein de mots et d'expressions compliquées", c'est que soit c'est un mauvais écrivain, soit tu as un rapport bizarre à la littérature. Ce n'est pas ça l'essentiel (et il faut aussi distinguer le style de la technique, ce sont deux choses différentes...)
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F
Faudrait que je tombe au chômage, moi, pour avoir le temps de lire tous tes beaux articles, GT, (mais faudrait aussi quand même que je revienne te taquiner sur la série 24; j'ai l'impression que t'as fait "graviers", là. mais je m'avance pas trop, j'ai lu que l'entame  ;-)Pour en revenir au débat technique / feeling, je voudrais savoir s'il faut vraiment choisir un camp? Est-ce qu'on peut apprécier l'un à un moment et l'autre le quart d'heure d'après? "Avoir de la technique, ça demande juste du travail" tu dis en substance. C'est vrai, et un petit don aussi, ça aide. Mais est-ce que c'est mal d'admirer le travail?Et puis on a cité quelques musiciens qui savent allier technique et feeling : est-ce que c'est bien de leur part où est-ce que c'est une faute de goût de ne pas prendre parti?J'suis chiant hein?;-)
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G
KMS : tout juste... et je n'ai d'ailleurs pas rebondi sur tous ces arguments idéologiques genre "tout ça, c'est la faute des 60's, des hippies, de la drogue etc..." comme l'autre qui nous assénait pendant la campagne que tout était de la faute de mai 68...TCS : Très vrai, et bien dit... et très drôle :-) enfin, sauf pour la référence avec "le rock, c'est de la merde", parce qu'il y a une autre différence de taille... lui pense vraiment tout ce qu'il dit, il n'y a aucun second degré... mais tu le sais bien...
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T
Salut GT, au départ je me suis dit ah le pauvre il a pas compris, mais dans les derniers commentaires, avec tes références à Le rock c'est de la merde, je me suis dit Ah il approche de la lumière et de la vérité.Car en fait ce n'est qu'une pathétique tentative de relance du TOPTFOTP de Thom, dont le lectorat (surtout féminin) s'écroule dramatiquement, depuis le billet où il raconte son histoire de type fatigué qu'a pas envie de faire l'amour etc...Et oui, ne cherche pas plus loin, ne t'emballe pas, c'était un piège et tu es tombé dedans à pieds joints.Bon celà étant je suis assez d'accord avec toi:la musique africaine manque cruellement d'orchestres symphoniques et avouons aussi que les paroles sont assez peu compréhensibles pour des oreilles de fils de colons comme les nôtres. De même, les chants indiens Sioux et Cheyenne sont moins "jolis " que Céline Dion, même si elle crie plus fort qu'eux ; et musicalement ça manque dramatiquement de violons. Ce que les irlandais venus en Amérique ont eu heureusement le bon goût d'emmener dans leurs bagages (mais l'indien est têtu, il n'a jamais voulu s'y mettre).Ah aussi, je trouve que quand même le tango c'est intéressant mais ça n'a pas la gaieté des musiques bavaroises. Et le blues c'est un peu la même chose, on a vraiment du mal à faire la danse des canards dessus. D'ailleurs du blues, t'en entends jamais dans les mariages. Ca veut tout dire quand même !Non c'est clair ces gens là ne savent pas s'amuser sainement.Au fond, Thom dans cette provocation vise assez juste. Surtout qu'il ne faut jamais oublier qu'il paraît que Robert Johnson avait fait un pacte avec le Diable ! Alors que Marcel Dadi non ! En même temps il aurait peut être dû, ça lui aurait évité de monter dans ce con d'avion.Voilà, voilà...C'était intéressant non ?Bon ok, je sors !
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K
Le passage que je préfère c'est : Chord changes are rare. C'est du blues, pas la 9ème de Beethoven... tiens il serait français celui là il voterait Sarko les deux pieds joints... on peut facilement imaginer qu'il votera pour la marque de frites mardi et pas pour un noir qui ne change pas assez souvent d'accord...
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G
FRANZ : C'est vrai, j'ai aussi pensé à "le rock, c'est de la merde" en lisant ça... sauf qu'il y a tout de même, pour moi, une différence de taille... il me serait impossible d'écrire la même chose sur le blues, parce que c'est une musique qui a une vraie "authenticité", intégrité... le rock est, de ce point de vue, plus contestable, il est à la base lié au business et a toujours eu une certaine ambiguité de ce point de vue...
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F
Finalement, ce commentaire Amazon étaye ce que tu disais dans l'article "Le Rock, c'est de la merde": il existe vraiment des gens qui ont cette approche rigide de la musique. S'il conspue le blues, je n'ose imaginer ce qu'il pense du hip-hop...
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G
XAVIER : Merci... c'est vrai que c'est un peu frustrant de ne pouvoir lui répondre directement... mais bon, en effet, avec ses idées bien arrêtées, pas sûr que ça aurait changé quoi que ce soit...CHRISTIAN : Merci beaucoup, et ça me fait dire que je devrais parler un peu plus de blues... Le blues n'est pas si simple, on est d'accord ; je vois tout à fait ce que tu veux dire avec ces boeufs soporifiques... car s'il est très facile de jouer une grille de blues et d'improviser dessus, ça peut aussi être très chiant... toute la différence avec les grands... c'est justement, cette phrase un peu "grandiloquente", mais si juste, qu'on utilisait à propos de JL Hooker (et d'autres illustres bluesmen) : "il ne joue pas du blues, il EST le blues"... quand on écoute les grands bluesmen, on est très loin des musiciens laborieux qui s'amusent plus ou moins sur une grille de blues, on a l'impression vraiment de types qui font passer toute leur "âme" dans cette musique (et l'âme de leur peuple)... des types totalement imprégnés par le blues. Non pas qu'il faille forcément être un noir américain miséreux pour ressentir et bien jouer le blues... car c'est une musique qui, même si elle n'a jamais été "dominante", a une dimension universelle... je pense que ni toi, ni moi, ne sommes des noirs américains miséreux, ça ne nous empêche pas d'être particulièrement sensibles à la beauté et à l'émotion du blues...
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C
J'aime bien quand tu parles de blues, GT. C'est beau et juste. Et je suis bien sur d'accord sur le fond. Ce commentaire (pas le tien hein) est effectivement tout simplement idiot, mais aussi assez suffisant et méprisant.Mais je connais pas mal de gens qui trouvent cette musique trop simpliste, pas assez raffinée... Graveyard Blues n'est pas non plus l'album que je préfère, je serai assez d'accord avec Thom sur son choix. En fait, celui que je préfère, je ne l'ai jamais retrouvé, il était sur une vieille cassette audio que m'avait refilé un ami guitariste, grand amateur aussi, en passant, de Wes et de Django, il n'y a que les idiots (ou les sourds) qui ne peuvent pas comprendre le lien entre ces trois guitaristes. Recopie d'un 33 tours donc, avec beaucoup de bruits de fonds, de scratchs, mais quel choc alors : cette guitare hypnotique, cette voix, et cette sobriété. Et on percevait bien ces fameux objets qu'ils mettait aux chevilles pour faire percusions. Mon image du blues, elle est depuis toute entière dans cette cassette, comme un idéal perdu.Je me suis plongé depuis dans cette musique, dans les Muddy Waters, Robert Johnson, mais aussi Lightnin' Hopkins, JB Lenoir, Otis Rush, Buddy Guy... et bien d'autres. Que de bonheur à puiser dans cette musique si simple.Vraiment si simple d'ailleurs ? Tu le dis bien, GT, il ne suffit pas d'avoir de la technique pour jouer le blues, il faut bien plus : de l'émotion. J'imagine que tout le monde a connu ces guitaristes qui font un boeuf sur un blues, avec une platitude désolante...Et j'aime rappeler, j'ai déjà du le faire ici, que Mingus ne demandait qu'une chose aux musiciens qu'il auditait avant de les engager : "joue moi du blues et fait moi pleurer".
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X
je viens de me rendre compte que les détracteurs dont je parle précédemment sont les memes qui sont capables de dire (sérieusement) que Picasso c'est laid, n'importe quel enfant pourrait dessiner aussi mal. Ainsi tes arguments, aussi bons (et droles) qu'ils soient, n'auraeint probablement eu aucun effet sur ce triste personnage...
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X
salut GT, je ne connais pas beaucoup le blues, mais ton article m'a passionné. Comment fais tu (et quelques autres bloggeurs aussi) pour exprimer aussi clairement des arguments que je n'ai jamais pu sortir (en tout cas pas à temps) aux détracteurs que j'ai rencontré? des trucs du style "le classique, c'est nul, y a pas de groove" ou "la musique tzigane n'a pas su s'adapter aux sons électros" ou encore "la musique africaine manque cruellement d'orchestre symphonique".ou"Picasso, c'est laid, n'importe quel enfant pourrait dessiner aussi mal"et en plus, tout ca m'a encore fait bien marrer!le seul truc qui est dommage, c'est que l'auteur de ces lignes stupides ne lira jamais ton article. Il ne pourra pas ainsi se rendre compte en deux minutes qu'il n'a rien compris à la musique alors qu'il pensait en etre un des rares élus... j'aurai été curieux de voir quels arguments il aurait pu t'opposer. A mon avis il serait aller chialer sa mère, la queue entre les jambes et le rouge au front...
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G
CHRISTOPHE : Un gamin de 4 ans peint mieux que John Lee Hooker.Premier fou rire de la journée^^PS : tu a oublié de dire que l'article que tu attaque est signé Muddy Waters  2°...B'en je ne comprends pas 99% des groupes anglophones que j'écoute, et ça ne m'empêche nullement de les adorer.Oui, bien sûr, moi aussi, je fais jamais gaffe aux paroles... ce que je veux dire, c'est que lorsqu'on écrit sur le rock, généralement, on a tout de même des bases d'anglais pour comprendre les titres et... aller chercher des infos sur les sites anglo-saxons...HIT HAT : En effet, le jazz modal se base en général sur 1 ou 2 accords, donc encore moins que le blues et le rock (même si les solos sont souvent d'une grande complexité)... ce qui montre bien, encore une fois que son obsession pour le nombre d'accords est stupide...THOM : D'où je tiens ça... bonne question ! Sans doute une discussion que j'ai mal interprêté. Toutes mes excuses.Pas de quoi... ça vient peut-être de la discussion par mail sur Londres ? Ou je disais juste que je n'étais pas "bilingue"... pas que je ne lisais ou ne comprenais pas l'anglais... tu ne relis pas l'intégrale de mes mails chaque soir avant de te coucher ???"Je vois ce que tu veux dire" >>> bah euh... non apparemment, car évidemment je déconnais dans ce passage :-Dbah... si, j'avais bien vu le smiley imaginaire, mais il n'empêche que je comprends que cette idée puisse traverser l'esprit, ça m'a fait un peu cet effet en le relisant...  
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C
"Bien sûr que je parle anglais... comment peut-il en être autrement quand tu t'intéresses au rock ? "B'en je ne comprends pas 99% des groupes anglophones que j'écoute, et ça ne m'empêche nullement de les adorer.Et ça, c'est rock ! (je te dis ça pour ton GDR 3.0)w34 
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T
D'où je tiens ça... bonne question ! Sans doute une discussion que j'ai mal interprêté. Toutes mes excuses."Je vois ce que tu veux dire" >>> bah euh... non apparemment, car évidemment je déconnais dans ce passage :-D
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H
manifestement oui, ce type n'a rien compris au feeling, ce qui peut etre troublant c'est que ses références ont un sens aigu de la musique et un style découlant nécessairement du feeling.C'est terrible mais il est completement fermé, obsédé par la présence d'un seul accord dans une musique. Ce point là dénote son intérêt pour toute musique complexement structurée alors que le blues permet de mettre toute la musique à plat : on oublie tout et on suit la musique par ses sens...le feeling quoi. On peut avoir une exelente vision de structure musicale, une technique irréprochable, rien de tout ça ne pourra remplacer le feeling, ce sens avec lequel on peut littéralement toucher la musique à travers son instrument. L'exemple même du simplet qui ne connait rien à la musique mais qui sait la toucher et la modeler c'est Hendrix (malheur à ceux qui ne parle que de sa technique). Il est possible de combiner les deux cf notament Mingus qui fait du blues peut etre plus à même de le satisfaire au niveau complexité de struture.Mais si un accord c'est trop limité pour lui, c'est qu'il écoute pas assez le Trane...
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C
Un gamin de 4 ans peint mieux que John Lee Hooker.n6lPS : tu a oublié de dire que l'article que tu attaque est signé Muddy Waters 
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G
YOSEMITE : Si ça te donne envie d'écouter du blues, c'est l'essentiel !Et d'accord avec toi sur le reste... sauf que je ne pense tout de même pas que le rock soit vraiment "de droite" maintenant... même s'il est vrai qu'il n'est plus autant contestataire et subversif et qu'il s'est embourgeoisé.THOM : je croyais que tu ne parlais pas l'anglais ?Tu tiens ça d'où ??? Parce que je m'intéresse peu aux paroles et que je ne lis pas les bouquins en V.O. ?Bien sûr que je parle anglais... comment peut-il en être autrement quand tu t'intéresses au rock ? Et comment se démerder sur les sites/blogs anglophones, sinon...Bon, je ne suis pas totalement bilingue, bien sûr... mais lorsque je tombe sur des trucs écrits en anglais sur le net, comme des avis sur un disque, je comprends sans avoir besoin d'un dico...Remarque, c'est peut-être pour ça que tu n'as pas traduit les citations pour tes lecteurs... ça, c'est plutôt pour la même raison que je ne lis pas en V.O. (enfin, je m'y suis mis l'année dernière, avec Story of My life de McInerney que je n'avais toutjours pas lu, grâce à toi qui m'a tout de même fait réaliser qu'un bouquin écrit en anglais... c'est mieux de le lire en anglais^^)... parce que je suis une feignasse :-)Et je pars tout de même du principe que les gens qui s'intéressent au rock maîtrisent un minimum l'anglais et sont capables de traduire eux-mêmes...Toujours est-il que répondre en français à un mec qui te parle en anglais, t'avouera que c'est pas très courageux, je t'imaginais pas du genre à faire des bisque-bisque-rage dans son dos :-)Je vois ce que tu veux dire... au début, j'étais tellement énervé par cette critique que j'ai commencé à répondre sur amazon... sauf que le type a écrit tout ça en 2002, et qu'il y avait peu de chances qu'il aille régulièrement sur cette page voir ce qui s'y dit... donc j'ai pensé qu'il serait plus intéressant de faire un article qui reviendrait sur toutes ces idées fausses...Dr. F : Tout à fait d'accord... c'est vrai qu'on peut trouver étonnant qu'existe encore ce vieux débat, mais c'est le cas... c'est toujours une dérive "courante" chez certains musiciens... et pas seulement... (et moi aussi, j'aurais préféré qu'il laisse Wes Montgomery et Django tranquilles...)
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D
Déjà qu'est ce Wes Montgomery et Django Reinhardt foutent dans ce post nauséabond, ils lui ont rien demandé! Là aussi, on croit rêver, se focaliser seulement sur la technique de ces deux guitaristes... Ensuite on peut comprendre le choix de ces deux là, ils n'ont pas été formés au conservatoire, sur le tas (et Wes a appris la guitare très tard... ce qui en l'écoutant est assez bluffant voire écoeurant lol), et sont doués d'une technique brillante.M'enfin, c'est tout de même dingue aujourd'hui encore ce débat stérile entre technique et feeling... Comme si on pouvait résumer simplement la musique avec seulement ces deux éléments. Dans ces exemples histoire d'enfoncer le clou j'aurais préféré qu'il cite Yngwie Malmsteen (beurps!) ou un autre branleur de manche... mais non monsieur se croit au dessus du peuple et nous cite deux jazzmen qui n'ont rien demandé :SN'empêche chapeau tout de même, s'attaquer comme ça à John Lee Hooker, bravo! Donc s'il était joueur de saxo, il démontrait sans doute les derniers disques de Trane... ou le free jazz en général... et tant qu'on y est, pourquoi pas Monk?Au secours...
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T
Article complètement débile, en effet... euh : je parle pas du tien bien sûr :-)Par contre ôte-moi d'un doute... je croyais que tu ne parlais pas l'anglais ? Remarque, c'est peut-être pour ça que tu n'as pas traduit les citations pour tes lecteurs... bref le tout confère un petit côté surréaliste à l'article qui n'est pas désagréable, genre : "Putain, le gars est snob au point de même nous parler en français" :-D J'ai même songé à une petite blague : "Attends G.T., au paragraphe trois, c'est pas du tout ça qu'il dit". Toujours est-il que répondre en français à un mec qui te parle en anglais, t'avouera que c'est pas très courageux, je t'imaginais pas du genre à faire des bisque-bisque-rage dans son dos :-)Sinon moi je préfère "Burnin" et "The Real Folk Blues", que je trouve plus "singulier" que "Graveyard"...
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Y
bah juste merci.d'abord parce que je n'écoute pas de blues et que ça donne un brin envie.et puis je pense profondément punk : n'importe qui peut prendre une guitare et jouer... et je pense même un peu plus : si on n'a rien dire, vaut mieux la fermer...c'est pourquoi les "rock" est de droite maintenant : les djeunes qui croient que Ramones est un marque de vêtement new yorkaise n'ont écouté que le début de l'adage et il leur a en plus était facile de trouver une guitare... ou de prendre des cours... ou de plaire à leur grand-mère...mais ils n'ont rien mais alors rien à dire (sauf exceptions comme pour les dentistes of course)
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