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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 23:01

24

24 (24 heures chrono)
Série américaine de Joel Surnow et Robert Cochran 2001 


A quelques jours de la très probable élection d'un noir à la présidence des Etats-Unis, difficile de ne pas penser avec ironie aux gauchistes rigides et chafouins qui pestaient contre 24. La considérer comme une série de droite faisant l'apologie de la torture, fallait ne pas l'avoir réellement vu, ou la regarder avec des oeillères idéologiques. Sans aller jusqu'à dire que 24 aura permis l'élection d'Obama, il est indéniable que la série a rendu crédible - et souhaitable - dans l'inconscient de nombreuses personnes l'élection d'un noir à la présidence.

Mais évacuons en premier lieu les critiques stupides sur la présupposée "apologie de la torture" dans 24
Le principe - novateur et génial - de la série est que tout se déroule en temps réel. 24 heures pour déjouer un complot terroriste... une série haletante, d'un suspense hallucinant... mais si tout devait y être fait dans les règles, on s'ennuierait ferme : un premier terroriste interpellé, un interrogatoire conventionnel qui ne le ferait pas craquer, le temps de lui trouver un avocat, de respecter les procédures, s'occuper de la paperasse, d'organiser un procès... tout serait fini, et le spectateur aurait décroché dès le deuxième épisode. Les interrogatoires musclés et quelques scènes de torture sont indispensables pour le bon fonctionnement de la série. Est-ce que ce dispositif légitime la torture ? Non. Ce n'est qu'une convention. Tout comme, dans un polar, les poursuites spectaculaires en bagnole. Pour arrêter un type impliqué dans un braquage, trafic de drogue, ou qui détient juste quelques informations, les flics enchaînent infractions sur infractions, roulent à toute allure sur les trottoirs, prennent les rues en contresens, tirent sans sembler se soucier des balles perdues, mettent la vie de centaines de personnes en danger... est-ce que ces films légitiment un comportement irresponsable et quasi-criminel des flics ? Non, bien sûr, ce ne sont que des procédés fictionnels qui permettent de faire monter la tension par des scènes spectaculaires. On a beau avoir été soumis des centaines de fois à ce type de scène en prenant fait et cause pour le héros, impossible d'imaginer que l'on puisse tolérer que la police, dans le réel, fasse de même. 
Si un agent secret, dans une fiction, ne peut plus soutirer des informations sans enfreindre la loi et sans violence... c'est la mort de la fiction...

Contrairement à ce que pensent certains qui ne l'ont sans doute jamais vraiment regardé, 24 n'est absolument pas une série de droite qui ferait le jeu des républicains et défendrait les valeurs de la société WASP (White Anglo-Saxon Protestant). Les préjugés sur 24 sont nombreux, à la hauteur de l'impact de la série, des préjugés idéologiques qui ne tiennent pas la route une seconde.   

Dès la première saison, un candidat noir qui devient président, ce n'est pas anodin ou anecdotique, mais  "politique". Un gros risque scénaristique, car le président est un personnage central de la série. Il est constamment en communication avec la cellule anti-terroriste, une bonne partie de l'action se déroule dans les coulisses du pouvoir, il est omniprésent et il fallait un président vraiment "crédible". D'autant plus que sa couleur n'est pas un événement en soi... le président est noir, et tout le monde dans la série trouve ça parfaitement naturel.

Dans les 6 saisons de 24, on a eu droit à 4 présidents : deux noirs, deux blancs :    
Le premier, David Palmer, est le plus important. Celui qui a tenu le plus longtemps en place (3 saisons), et son ombre continue à planer dans les quelques saisons suivantes, on ne cesse de le regretter (Jack Bauer le premier). Les suivants font pâle figure à côté de lui. C'était un président modèle, rassurant, sage, intelligent, juste, efficace... auquel Obama fait inévitablement penser : élégant, posé, modéré, instruit, diplomate, charismatique... pour les accros à 24, Obama, c'est le retour de David Palmer.
Le deuxième, blanc... à peine le temps de passer qu'il est victime d'un attentat et se fait remplacer...
Le troisième, blanc, est le pire. Un mélange de Nixon et Bush : calculateur, lâche, traître, prêt à s'associer avec des terroristes, tolérer des attentats pour justifier des guerres et s'emparer de ressources naturelles de pays qui n'ont rien demandé...
Le dernier, Wayne Palmer, est le frère de David. Modeste, il ne cesse de penser que son frère aurait fait mieux et que lui n'est pas à la hauteur... mais s'en tire pas si mal, et suscite plutôt la sympathie et la confiance. Le vice-président qui lui succèdera lorsqu'il sera blessé... est roublard, manipulateur, inquiétant... un blanc, encore une fois. 

Dans l'univers paranoïaque de 24, tous les politiques sont susceptibles d'être corrompus, et les seuls vraiment fiables, honnêtes et sympathiques ont été les deux présidents noirs. Les deux seuls qui ont un lien affectif et d'estime réciproque avec le héros (et donc le spectateur). Les deux seuls qui avaient une véritable "carrure présidentielle" (surtout David Palmer).
Est-ce suffisant pour faire élire Obama ? Sûrement pas... mais ça l'est pour ancrer profondément dans l'esprit et l'inconscient de millions d'américains une image positive, crédible et naturelle d'un président noir. Ce n'est pas un simple film de deux heures, mais une série qui s'est étalée sur de nombreuses années, des centaines d'heures (ou presque) à suivre un président noir et à le regretter dans les dernières saisons où l'on fait fréquemment référence à lui. 

Dennis Haysbert, l'acteur interprétant le rôle du président Palmer est d'ailleurs convaincu que son personnage a aidé Obama (CNN).




 

   



Si l'appartenance des différents présidents à un parti n'est jamais affichée, il apparaît assez clairement que David Palmer est plus démocrate que républicain (il n'était pas évident quand la série a été conçue d'imaginer un président noir, ça l'était encore moins d'imaginer un président noir républicain). Une sorte d'anti-Bush, dans le caractère (comme Obama), mais aussi la politique. Il n'y a pas d'axe du mal et d'axe du bien dans 24, pas de gentils américains d'un côté et de méchants terroristes islamistes de l'autre. David Palmer (comme son frère, plus tard) lutte contre les va-t-en-guerre qui le pousse à des représailles rapides après un attentat... il compte sur Jack Bauer pour dénouer la situation, trouver les vrais coupables, et refuse de se soumettre aux pressions l'incitant à en profiter pour attaquer un pays ennemi (comment ne pas penser à Obama, un des rares sénateurs ayant voté contre l'envoi de troupes en Irak). La guerre contre le terrorisme, dans 24, ne consiste pas à envahir le moindre pays susceptible d'accointances avec des réseaux terroristes, de démanteler des groupuscules d'illuminés... elle est surtout une guerre interne, les pires ennemis étant des politiciens corrompus et des industriels véreux. Non pas des politiciens gauchistes "traîtres", mais plutôt de parfaits capitalistes pro-américains prêts à déclencher des conflits pour les intérêts américains. En fin de compte, les ennemis sont plus souvent des Bush que des Saddam et autres Ben Laden.


Un des autres grands préjugés chez ceux qui n'ont que vaguement entendu parler de 24, c'est de la considérer comme une grosse série d'action spectaculaire avec un "super-héros" exemplaire.
Bien sûr, c'est une série bourrée d'action... mais aucune série d'action n'a jamais accordée une telle place à la politique, aux intrigues dans les coulisses du pouvoir. Une série véritablement complexe, adulte, peu manichéenne... avec des personnages assez décalés et réalistes. C'est une des constantes dans la série, les alliés de Jack Bauer à l'agence anti-terroriste sont loin de ressembler aux héros des Experts. Pas des mannequins cool et sexy - sûr que c'est hyper-crédible, des équipes de la police scientifique qui ont l'impression de sortir d'une pub pour l'Oréal - mais des physiques assez particuliers (Chloé, Edgar, Lynn McGill) et des personnages peu sociables, singuliers... à côté de Chloé (la plus étonnante), Edgar et Lynn, il y a eu Tony, Morris O'Brian, Mike Doyle... et Jack Bauer lui-même. Qui est une sorte d'anti-James Bond (enfin, le James Bond d'avant Daniel Craig, avant que l'influence justement de 24 ne rende has-been le personnage et l'oblige à se moderniser). Nerveux, tourmenté, limite asocial... et quasi-suicidaire. Hanté par son passé et l'événement tragique qui conclut la première saison, Bauer n'est pas un héros patriotique, solaire, plein de grands idéaux... il est blasé, parano (et même junkie dans une saison), c'est souvent plus pour David Palmer qu'il accepte de revenir aux affaires que par "amour de son pays". On en vient même à se demander s'il n'est pas finalement motivé par une forme d'instinct masochiste ou suicidaire tant, à chaque fois que plusieurs options s'offrent à lui, il se jette sur la plus risquée, dangereuse, et douloureuse. Néanmoins, il reste bien sûr le héros de la série et sauveur de l'Amérique (de "Bauer Jack" à Barack... il n'y a pas grand chose...). 
Celui qui incarne le héros américain de ce début de XXI° siècle n'est pas un américain pur souche bien comme il faut... Kiefer Sutherland aime l'alcool, trop sans doute (conduites en état d'ivresse, qui lui ont valu 48 heures de prison dernièrement) c'est un grand collectionneur de guitares (surtout la mythique Gibson Les Paul), il a eu un grand choc, à 12 ans, en découvrant Led Zeppelin et, fasciné par Jimmy Page, s'est mis à la guitare... il adore aussi les Beatles (particulièrement l'album blanc) et AC/DC (interview de Sutherland sur le site de Gibson, l'illustre marque ayant même créé un modèle en collaboration avec Kiefer Sutherland, la Gibson KS-336). Sutherland est aussi un membre actif du NDP, le parti démocrate canadien (New Democratic Party), plus à gauche que le parti démocrate américain... bref, celui qui incarne le grand héros américain de cette décennie est un canadien rock'n'roll de gauche (Sutherland n'est pas seulement l'acteur principal de 24, il en est aussi producteur).

24 est diffusé par la Fox, chaîne ultra-républicaine... qui semble aimer se tirer des balles dans le pied, puisqu'elle diffuse deux des séries américaines les plus subversives, 24 et les Simpson. Subversives, car il ne s'agit pas de séries plus ou moins trash réservées à un public averti, ou idéologiquement très marquées à gauche et n'attirant que des... gens de gauche. Car la subversion la plus efficace, ce n'est pas celle d'artistes confidentiels qui en font des tonnes dans la provoc' et ne s'adressent qu'à un public venu pour ça... mais plutôt celle capable de toucher une vaste audience. Les Simpson et 24 sont des chevaux de Troie dans le bastion républicain qu'est la Fox. Sous ses dehors de dessin animé humoristique, les Simpson ridiculise les valeurs de la chaîne, pendant que 24 aura fait le jeu des démocrates durant cette décennie, installant dans les esprits l'image positive d'un président noir et prenant un parti opposé à la politique de Bush. Il faut imaginer le républicain moyen, jubilant à l'idée de découvrir sur sa chaîne favorite une grande série spectaculaire où il est question de "botter le cul des terroristes"....
Premier choc : le président est noir... et remarquable... et personne ne trouve ça bizarre.
Deuxième choc : difficile de ne pas lire une sévère critique de l'administration Bush et des guerres en Irak et Afghanistan quand on lui montre d'un côté, les "bons" (Palmer et Bauer), qui font tout pour éviter la guerre et vont débusquer les coupables chez les industriels et politiciens américains plus que dans les pays arabes ; et de l'autre, les "mauvais", des hommes de pouvoir américain prêts à partir en guerre pour les intérêts du pays.
Troisième choc : Il y a quelques terroristes islamistes, certes... mais pas tant que ça pour une série sur le terrorisme post 9/11. De plus, les arabes sont souvent des victimes, certains étant injustement suspectés et maltraités par des racistes avant que l'on ne découvre le vrai coupable dans une famille blanche américaine standard.
Quatrième choc : Enfin un président blanc, mélange de Nixon et Bush... il est lâche, traître, calculateur, dépassé par les événements...

On attend que TF1 (qui pourtant, n'a jamais déclarée officiellement être partisane) diffuse une série aussi ambitieuse et critique sur la politique du gouvernement de droite en place, avec pour président de la France un noir ou maghrébin charismatique et compétent (sans que cela ne soit une "curiosité" mais une évidence sur laquelle on ne s'attarde pas...) On risque fort d'attendre longtemps...

Actualité oblige, je m'attarde sur la dimension visionnaire de 24 (imbattable de ce point de vue : une série sur le terrorisme conçue avant les attentats du 11 septembre, et qui a préfiguré - voire conditionné - le succès d'Obama). Mais l'essentiel reste tout de même que cette série révolutionnaire est d'une inventivité, d'une intelligence, d'une virtuosité et d'un suspense exceptionnels. Des Soprano à Californication en passant par Six Feet Under, Nip/Tuck, Lost ou The Shield, les séries américaines de cette décennie ont été particulièrement brillantes, audacieuses, adultes et fascinantes... mais, si toutes ont leurs qualités, aucune n'est à la fois aussi intense, addictive et intelligente que 24.    
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commentaires

T
<br /> Et les Chants Ethérés de Christian sont revenus sur la toile en .... 48 heures chrono ?<br /> Ou ptêt un peu + ^^<br /> <br /> <br />
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G
<br /> THOM : Sauf que ta remarque sur ses fautes se justifiait parce que lui débarque ici en me prenant pour un de ses élèves (et vu les<br /> fautes imaginaires qu'il relève chez toi, j'espère qu'il ne corrige pas les fautes de ses étudiants^^).<br /> La grande différence, c'est que lui, d'une manière très puérile, brandit ses diplômes et son CV sans qu'on ne lui demande rien, comme si on allait se prosterner devant sa fonction... on<br /> ne fait que lui répondre qu'on n'a pas vraiment de leçons à recevoir de sa part, et que ce qu'il critique avec un mépris non-dissimulé chez nous, il pourrait se l'appliquer à lui-même...<br /> Etre insultant, agressif, méprisant comme il l'est... après tout, pourquoi pas... encore faut-il être irréprochable et ne pas sortir bêtement des exemples de leur contexte comme il le fait, sinon,<br /> c'est pathétique...<br /> <br /> (Si ça se trouve, c'est un fake créé par Christian, pour nous donner un exemple caricatural de l'universitaire arrogant^^ Parce que là, il y aurait vraiment de quoi trouver des tas d'exemples dans<br /> ses propos de l'élitisme méprisant qu'il dénonce...)<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Franz,<br /> <br /> Ma réflexion sur les fautes était pure mesquinerie - j'en conviens.<br /> <br /> Néanmoins vous êtes un sacré farceur, parce que les trois fautes que vous relevez... n'en sont pas !<br /> <br /> "agrégé de lettres"... vous dites comment, chez vous ? "agrégé des lettres" ??? (ce qui ne veut rien dire, soit dit en passant) Parce que je ne sais pas pour les autres pays<br /> francophones, mais en France, on dit et écrit bien "agrégé de lettres" tel que je l'ai écrit.<br /> <br /> "une chronique ce doit"... vous êtes mignon, mais je n'ai pas écrit juste "une chronique ce doit", mais "une chronique ce doit être comme ça", avec "ce" pour<br /> "cela", c'est tout à fait français là aussi.<br /> <br /> Quant à "quoique", s'il est plus ennuyeux, cette orthographe est généralement admise, on la trouve dans de nombreux livres et articles de presse.<br /> <br /> Bref. Tout ceci est secondaire, mais puisqu'à défaut de répondre sur le fond vous me répondez sur la forme, que ceci au moins soit fait correctement. J'ai confessé plus haut mes fautes de frappe ;<br /> nous en faisons tous - c'est pourquoi je ne noterai pas les vôtres. Simplement si ce que vous relevez dans mon commentaire vous semble vraiment être des fautes... définitivement, vous n'avez aucune<br /> leçon d'expression à donner, et c'est vous qui ne manquez pas de toupet !<br /> <br /> <br />
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G
<br /> ANAKING : Merci, et on est bien d'accord...<br /> <br /> FRANZ : Encore une fois, vous "n'avez pas le temps"... si mon article était un tel "tissu de conneries", ça ne vous demanderait pas<br /> plus de quelques minutes pour le démonter (mais là, ça fait de longs mois, et toujours rien de solide de votre part...) <br /> Ou, du moins, de répondre à mon précédent commentaire...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Excellent article et justement j'espérais trouver quelque chose dans le genre niveau analyse politique sur la série 24 et j'suis tombé directement sur ce blog (lien wikipédia faut dire, ça aide).<br /> Je viens de finir la saison 7 et justement je me disais tout au long de la saison que cette série était diablement efficace car absolument pas manichéenne et au contraire très complexe sur le ou<br /> les comportements des personnages. Bauer est le héros de la série mais alors ses méthodes sont très discutables et il est vraiment à des années lumières du héros parfait, cela rend indéniablement<br /> la série attractive. Je ne comprend pas non plus également les gens qui la trouvent très à droite, certes la torture semble être efficace mais en aucun cas valorisée (surtout dans la 7) et le<br /> président Palmer, afro-américain et démocrate est de loin le meilleur président de la série et son approche face aux terroristes va à l'encontre de l'approche des néo conservateurs américains pro<br /> Bush. Palmer est LE personnage de la série, c'est indéniable et ses valeurs sont bien celle d'un démocrate (progressiste sûrement, même si les thèmes de sociétés ne sont pas évoquées dans la série)<br /> patriote mais pas va-t'en-guerre etc etc. Cela devrait convaincre les sceptiques même si évidemment, il faut admettre que la série franchit certaines frontières assez difficiles à défendre (mais<br /> que tu défends très bien surtout par rapport à la torture).<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Thomas,<br /> Ce que tu as dit n'est pas mal dans l'ensemble (et c'est également assez bien écrit - ce qu'un blog web au même titre qu'une thèse peut mériter) et<br /> je tiens à y répondre. Je le ferai tôt ou tard; plutôt tard que tôt vu mon emploi du temps.<br /> <br /> Si j'ai été insultant, je reformulerai mes propos avec plus de courtoisie. Je concède d'ailleurs que le ton qui ressort de ce que j'ai écrit n'est pas le plus adroit ni le plus sympa.<br /> Sur le fond par contre, je ne vois pas en quoi vos commentaires viennent contre-argumenter les miens.<br /> Nous parlons de différentes choses et, surtout, sur différents plans et je crois que des logiques affectives répondent plutôt à l'agressivité lue dans mes propos qu'au contenu de ces mêmes propos.<br /> (Classique.)<br /> <br /> Je te ferai seulement remarquer dans un premier temps qu'il est dommage<br /> d'écrire "agrégé de lettres", "une chronique ce doit" et "professionnel qui pourrait en quoique ce soit faire la leçon" sur<br /> seulement quelques lignes pour me dire que j'ai fait des fautes grammaticales. Cela ne manque pas de toupet. ;> Mes fautes de grammaire, tu peux les relever si tu les retrouves, nous pourrons<br /> également en discuter. En attendant, je te garantis qu'à côté de tes trois énormes fautes ici soulignées sur les premières lignes de ta dissertation, (professeur,) tu pourras en trouver un petit<br /> paquet d'autres.<br /> <br /> Salutations sincères.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> F. NISSE : "pas foncièrement péremptoire et insultant" ? J'espère, alors, ne jamais vous croisez quand vous êtes "vraiment"<br /> péremptoire et insultant...<br /> <br /> Je l'avoue humblement, je ne pèse pas chacun de mes mots, chacune de mes phrases en m'interrogeant sur toutes ses implications... je sais ce qu'est la rigueur universitaire, je sais ce qu'est<br /> de passer une heure sur 3 phrases (voire sur une... voire sur un simple mot), et, justement, le blog permet de livrer ses opinions, les soumettre aux autres, en discuter, communiquer, le tout<br /> de manière plus détendue et sympathique, car l'auteur comme les lecteurs connaissent bien les "limites" du support qu'est le blog... il n'y a pas de rédacteur en chef pour relire les articles,<br /> et encore moins de comité scientifique pour décider s'ils méritent d'être publiés. <br /> <br /> Pour autant, je n'écris pas ce qui me passe par la tête, et j'assume mes propos (même s'il peut m'arriver de trouver tel ou tel de mes articles pas terrible...) ils ont été pensés,<br /> et ne sont pas à mon sens des "âneries" comme vous le dites. D'ailleurs, c'est étrange, vous ne cessez de dire que mon article est un "tissu de conneries", et pourtant, chaque fois, vous me prenez<br /> toujours les deux mêmes exemples, les deux mêmes phrases... je vous ai déjà répondu à leur sujet, et je maintiens, ce n'est pas une "ânerie" de parler de "mort de la fiction si un agent<br /> ne peut plus torturer"... Vous tenez au "sens des mots"... mais vous savez aussi qu'ils sont à comprendre, chaque fois, dans un contexte particulier. Ici, le contexte, le point de départ,<br /> c'est de répondre aux critiques "moralistes" qui s'indignent des scènes de torture. Donc, lorsque je dis que c'est la mort de la fiction si on ne peut plus les utiliser,<br /> cela signifie qu'une oeuvre de fiction ne se "lit" pas comme on lit un journal, qu'on ne juge pas d'une oeuvre de fiction selon la "bonne moralité" de son héros... sinon, oui, c'est<br /> la "mort de la fiction" dans le sens où l'on nie la capacité du spectateur à distinguer le réel de la fiction. <br /> Pour continuer dans l'univers des séries, si Tony Soprano ne peut plus à la fois attirer la sympathie des spectateurs en se comportant comme le pire des salauds, c'est la mort de la fiction... si<br /> Dexter ne peut plus découper des assassins sans un véritable procès, c'est la mort de la fiction... <br /> <br /> Ce que vous me dites, je pourrais sans problème le retourner contre vous, faire la même chose avec vos "arguments"... tenez, par exemple, avec votre "grande phrase", celle par laquelle vous pensez<br /> démonter ce que je dis et expliquer pourquoi c'est d'une bêtise crasse... à partir de "la magie de l'art, c'est l'imprévu", je pourrais présenter votre argumentation comme celle d'un<br /> naïf péremptoire, d'un pseudo-universitaire qui se targue d'objectivité alors qu'il est incapable de comprendre à quel point ses conceptions sont subjectives.<br /> Mais, contrairement à vous, lorsque je communique sur le net avec des gens que je ne connais pas, j'essaie de rester sur le terrain des idées, de l'argumentation, pas du combat de coq avec<br /> volonté d'humilier l'autre. Donc je préfère en débattre, en discuter...<br /> 'La magie de l'art, c'est l'imprévu"... dis comme ça, c'est vrai, ça a l'air séduisant, ça en jette... mais n'est-ce pas rester totalement en surface ?<br /> Prenons le cas de la musique... dans quasiment toutes les chansons, c'est toujours la même chose, une structure couplet/refrain et des harmonies tonales. Et le "prévu" contribue tout<br /> autant que l'imprévu à ce qui peut faire la magie d'une musique... de la chanson populaire la plus basique aux plus grandes symphonies de l'histoire, des chansons du Moyen Age à celles de<br /> maintenant, des musiques des civilisations les plus éloignées à la notre, il y a une constante, essentielle pour créer la "magie de la musique", c'est... non pas l'imprévu, mais la répétition<br /> ! Dans quasiment toutes les musiques, on a besoin de la répétition, c'est la répétition de même rythmes, mélodies, thèmes, riffs, suites d'accords qui, dans une oeuvre musicale,<br /> créent la cohérence, le plaisir, et jouent pour beaucoup dans la fascination que suscite une musique. On le sait très bien, dans une forme sonate classique comme dans une<br /> chanson populaire que le thème ou le refrain va revenir, il est totalement prévisible... et ça ne loupe pas, il revient, et je pense que personne ne se dit "bah, encore un mouvement de Mozart<br /> de forme sonate, j'vous parie qu'après l'exposition du thème il va nous faire un petit développement, et hop, il va revenir au thème... non, vraiment, sa musique manque d'imprévu et donc<br /> de magie..."<br /> Dire que la magie de l'art, c'est l'imprévu, ce n'est qu'une conception, parfaitement discutable, d'autant plus si l'on parle d'art au sens général... car selon les époques, les civilisations, le<br /> prévu peut être beaucoup plus valorisé que l'imprévu. <br /> Et qu'est-ce que l'imprévu, au fond, puisque vous prétendez vouloir aller au fond des choses ? Est-ce que dans une oeuvre "moderne", une musique atonale, de la peinture abstraite, un film<br /> expérimental, l'imprévu n'est-il pas au fond devenu le "prévu" ?<br /> Bref, il y a donc toujours de quoi discuter de tout, s'arrêter sur chaque phrase pour la remettre en question - même celles de gens qui ont une prétention à l'objectivité et<br /> assurent peser chacun de leurs mots -, il est sain de le faire, mais beaucoup moins de le faire avec agressivité et mépris... <br /> <br /> THOM : Pour une fois, depuis quelques temps où tu tiens la baraque, j'ai tenu à répondre un peu plus en détail... mais<br /> j'aurais pu me contenter, comme souvent, de copier-coller : "pas la peine de me fatiguer à répondre, Thom l'a fait admirablement à ma place"<br /> :-)              <br /> <br /> <br />
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T
<br /> lorsque l'on "googlise" votre prénom<br /> AH AH AH. Tout s'explique :-D<br /> <br /> (je me fais rire moi-même...)<br /> <br /> <br />
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T
<br /> "alors qu'elle passe pourtant sur Showtime, chaîne nettement moins importantes et préoccupées"<br /> <br /> Oh là... la fatigue arrive ! J'ai eu la main lourde sur les pluriels... et surtout j'ai utilisé le présent alors que Sleeper Cell a été annullée il y a déjà longtemps...<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Au-delà de tout ce que mon camarade Guic' dit de l'invective, qui est juste mais que je ne vais pas répéter, ce qui me chiffonne dans vos interventions, François, c'est surtout que...<br /> tout cela est terriblement facile. Il est donné à tout le monde de débarquer sur un blog en se gargarisant d'un soi-disant professionnalisme, en se targuant de connaître la critique littéraire...<br /> franchement, qu'en savons-nous ? Je suis agrégé de lettres, mais suffit-il que je vous le dise pour que vous le croyiez ?<br /> <br /> C'est pourtant vrai, alors me faire traiter de suiveur ou d'âne, voilà qui me fait bien rire. Entre nous qui est le suiveur, de celui qui essaie de lire, écrire et comprendre en<br /> s'affranchissant des codes, ou de celui qui débite bêtement un quelconque manuel (ou cours) et affirme qu'une chronique ce doit être comme ça, comme ça et comme ça, sous peine d'être nulle et non<br /> avenue ? Sachez que je suis suffisamment rompu à la rhétorique et à l'exercice critique pour ne pas me laisser impressionner par un jeune homme arrogant et agressif, tirant visiblement une grande<br /> fierté d'enfoncer des portes ouvertes à grand renfort de formules ampoulées... et de surcroît critiquant l'expression "crasseuse" des autres alors qu'il multiplie les fautes de grammaire. Notez au<br /> passage qu'il est facile aussi de cracher sur le manque de style et les maladresses des uns et des autres. Je vous accorde que votre registre de langage vous situe au-dessus du "troll" moyen ;<br /> néanmoins pas de quoi pavoiser, rien dans vos interventions ne rappelle celles d'un quelconque professionnel qui pourrait en quoique ce soit faire la leçon à G.T. (à la rigueur, sur un<br /> skyblog, vous pourriez passer pour une lumière... mais pas ici, soyons sérieux). Pour le reste, à vous lire, difficile de comprendre de quoi il retourne. Vous reprochez à l'article son absence de<br /> clarté, mais franchement, vous avez du chemin à faire vous aussi, dans ce domaine.<br /> <br /> Bref. Impossible de savoir si vous donnez des cours (comme a cru le comprendre Guic') ou si vous en suivez juste. Dans le premier cas, qui me semble inconcevable vus votre niveau<br /> d'expression et l'absence de toute référence à votre travail lorsque l'on "googlise" votre prénom, vous êtes la honte de votre corporation. Dans le second, vous êtes juste jeune, arrogant et à côté<br /> de la plaque. C'est plus excusable ; cela ne rend pas vos remarques pertinentes pour autant.<br /> <br /> Cependant loin de moi l'envie de me (dé)battre avec vous. Au contraire. En revanche, j'aimerais que vous compreniez mon étonnement (sinon ma consternation) à vous voir ainsi vous poser en exemple<br /> (que dis-je ? En référence !) alors que vous n'avez (a priori) pas de site, et qu'il n'est fait mention nulle part sur le Net de vos travaux (qui sont peut-être de qualité, d'ailleurs).<br /> Dès lors, comment vous prendre au sérieux ? Il ne suffit pas de citer quatre phrases d'un article et d'énoncer quelques généralités sur l'art délicat de la critique pour que tout le monde<br /> s'agenouille respectueusement devant vous et se jette sur votre mail pour quémander vos lumières. Plutôt que de nous montrer de quel bois vous vous chauffez, ce dont tout le monde se moque<br /> éperdument, montrez-nous plutôt de quoi vous êtes capables, et faites nous taire avec votre talent et la pertinence de vos écrits plutôt qu'avec des insultes et de la théorie de comptoir. Un<br /> critique qui n'écrit pas (enfin si, mais pas beaucoup et pas longtemps) n'a franchement rien à apprendre à ceux qui vont au charbon chaque jour et qui, quotidiennement ou presque, paient de leur<br /> temps et de leur personne. D'ailleurs un critique qui n'écrit pas et ose se prétendre "critique" n'est qu'un vulgaire imposteur.<br /> <br /> Enfin et dernier point : si l'article est risible, vos interventions ne le sont pas moins. Ne vous a-t-on jamais dit qu'un blog n'était pas un magazine et qu'un magazine n'était pas une thèse<br /> universitaire ? L'exercice critique (quoiqu'en l'occurrence, le terme "billet d'humeur" soit plus approprié à un tel texte) a de multiples facettes, et varie selon les formats. Ne pas réussir à<br /> assimiler cette information pourtant toute simple c'est déjà, dès le départ, passer à côté du cadre méthodologique dont vous vous faisiez pourtant plus haut le défenseur. Idem lorsque vous avez le<br /> culot (ou la naïveté) d'écrire : "Que sais-tu de ce qui est indispensable à une série? L'oeuvre est à paraître, les oeuvres jamais parues ne peuvent par définition être prévues parce que là<br /> précisément réside la magie de l'art: l'imprévu." Précisément, s'il est un domaine "artistique" (idée déjà en elle-même sujette à caution) qui n'entre pas dans cette case, c'est - devinez quoi<br /> ? la série télévisée ! A plus forte raison lorsqu'il s'agit, le cas échéant, d'une série issue d'un des plus gros Networks du monde, d'un programme mainstream qui, s'il ne crache pas sur les<br /> ambitions artistiques, a avant tout pour but de scotcher un maximum de spectateurs et d'engranger un maximum de recettes publicitaires. Les séries mainstreams sont régies par des codes extrêmement<br /> précis et des cahiers des charges de plusieurs dizaines de pages, l'imprévu n'y a qu'une très faible place et la nécessité de garder l'attention du spectateur, notamment via l'action, les<br /> rebondissements et autres narrative hooks, y est PRIMORDIALE (bien plus même que la simple exigence de qualité). Bien entendu, nombre des séries se sont élevées au rang d'art ; néanmoins elles<br /> conservent toutes (même les meilleures) dans leur code génétique cette ambigüité étrange et rare d'être avant tout issues d'une industrie plus mercantile encore que celle du cinéma. Si l'article de<br /> G.T. est loin d'irréprochable, les exemples que vous citez ne sont donc certainement pas les plus pertinents. Une série d'espionnage et d'action qui serait dépourvue de violence, de tension,<br /> d'images chocs et du principe de la "ticking bomb" (situations de crise typiquement fictives où l'on a la certitude à 100 % que sacrifier une personne en sauvera des milliers, typiques des films<br /> catastrophes et des histoires de terrorismes) ne ferait pas une saison sur des chaînes comme la Fox ou ABC. Le meilleur moyen de s'en convaincre étant encore de comparer avec Sleeper Cell, série se<br /> présentant par bien des côtés comme l'anti-24, et qui pourtant ne s'épargne aucune de ces figures (quasi) imposées... alors qu'elle passe pourtant sur Showtime, chaîne nettement moins importantes<br /> et préoccupées par les audiences. En somme quitte à faire la leçon, cher François, acceptez celle-ci que je vous offre en plus gratuitement : avant de s'exprimer sur un sujet, il est chaudement<br /> recommandé par tous les profs de critique du monde de connaître ledit sujet (connaître la critique ne servant pas à grand-chose en soi, sinon à se faire mousser sur des blogs où vos commentaires<br /> disparaîtront bien vite... ah là là, un critique ne s'exprimant que dans les commentaires de blogs, Internet nous aura tout fait...)<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Sincèrement... Si vous êtes, comme vous le dites, Professeur (de critique littéraire ou de quoique ce soit d'autre), pensez vous vraiment que traiter votre auditoire de débiles légers, directement,<br /> comme ça, le rendra plus enclin à s'intéresser à vos dires? Ou c'est juste histoire de vous abaisser vous aussi au niveau que vous supposez qu'il a? Peut-être ai-je un QI de palourde (permettez moi<br /> d'en douter fort, quand même, et de toutes façons, tout esprit éclairé sait que le QI ne prouve rien), mais ... en effet nos commentaires, et même n'importe quel commentaire y compris négatif peut<br /> facilement s'avérer plus éligible que le votre, dés lors que l'argumentation n'est pas noyée dans un flot d'invectives qui ne font que décrédibiliser un point de vue qu'elles auraient du soutenir.<br /> Pensez bien: s'il vous est nécessaire de décrédibiliser l'article pour pouvoir le contredire, c'est bien que votre contradiction ne vaut pas beaucoup en elle -même, dès le départ. Non? Bien<br /> Cordialement,<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Vous n'êtes ni spécialement drôles ni spécialement perspicaces. Et si vous étiez de ma région, vous pourriez joindre un de mes cours en critique littéraire. Il me semble, hélas, qu'il est difficile<br /> de critiquer, de donner un avis négatif à votre "billet" tout en étant écouté. Si vous trouvez que vos commentaires sont plus éligibles que le mien, c'est que, peut-être, votre QI oscille entre 65<br /> et 85.<br /> Je ne me fais pas le défenseur des débiles, ici. Mon rôle était de critiquer pour dénoncer une faiblesse criante, et je crois que je l'ai fait sans être foncièrement péremptoire ou insultant.<br /> Evitons quelque argument scientifique, puisque vous vous y attachez (en répondant avec passion mais non avec votre tête) mordicus, à ma décharge, en pensant vous élever par le vide à un<br /> argumentaire qui dépasserait (déjà) le mien. Au royaume des crétins, le braque est roi. Je vais vous dire cela autrement.<br /> <br /> Cet article est MAUVAIS et il l'est parce qu'il est mal écrit. C'est une première chose.<br /> Je ne perdrai pas mon temps (ici: vraiment) à vous donner des exemples, comme c'est de ceux-ci que vous êtes friands dirait-on.<br /> <br /> Remplacez donc l'argument "sociologique" ou "méthodologique" par un argument littéraire, critique ou journalistique, qui était déjà celui en réalité de ma première réaction.<br /> <br /> Dans la même voie, j'expliquerais à l'auteur comme à ses suiveurs (surtout à ces derniers, en fait) que l'on évite, autant que possible, les termes étrangers, surtout (et vraiment) lorsqu'il s'agit<br /> de termes anglo-saxons: l'utilisation à l'envi de l'anglais en français répond favorablement à l'hégémonie anglo-saxone dans le monde. Vous n'êtes pas sans savoir que la domination d'une nation se<br /> marque d'abord par la domination de la langue comme étendard de choix. Et cela, ce n'est pas "clinquant" (contrairement à mon vocabulaire qui, lui, le serait, selon vots esprits... éthérés).<br /> <br /> J'arrive au coeur du problème: celui d'une écriture qui non seulement est négligée dans sa forme, mais surtout sale dans son contenu.<br /> Je vais donner un seul exemple. Réfléchissez-y au lieu de me répondre bêtement, comme des barbares. (Un barbare, étymologiquement, c'est celui qui ne parle pas la langue, en l'occurrence la langue<br /> grecque; en l'espèce, qui ne maîtrise pas le français; ensuite, moulé par l'usage, le terme désigna la personne un peu sauvage, un peu sale: je crois que dire des choses aussi bêtes et aussi peu en<br /> contact le monde, en d'autres termes d'une foi aussi mauvaise, c'est un peu sale.)<br /> Ne pas maîtrisez des idées, écrire comme un cochon, ce n'est pas le plus grave.<br /> Ce qui est grave c'est se penser écrivain, ou auteur, intelligent, ou encore se penser dire des choses intelligentes lorsqu'on dit des âneries. L'on atteint un point dangereux.<br /> <br /> Je relève deux âneries, au choix.<br /> <br /> " Les interrogatoires musclés et quelques scènes de torture sont indispensables pour le bon fonctionnement de la série".<br /> <br /> Que sais-tu de ce qui est indispensable à une série? L'oeuvre est à paraître, les oeuvres jamais parues ne peuvent par définition être prévues parce que là précisément réside la magie de l'art:<br /> l'imprévu. Et ici, par des argument anthropologiques (par exemple) je pourrais faire intervenir de la "théorie", comme vous dites. Avec des mots simples, pour vous ou pour tout le monde (sauf que<br /> l'on ne s'adresse jamais réellement à tout le monde: argument démagogique de prétendre écrire pour les analphabètes). Je pourrais développer cela sur quelques pages, mais je ne le ferai pas. Si<br /> vous êtes aussi intelligents qu'il y a un mois ou deux: allez-y: sautez sur l'occasion ;),  et dites-moi que je n'écris que des choses creuses, malheureux.<br /> Et vous savez, en prime, ce qui est indispensable à une oeuvre: argument (quasi, dira-t-on seulement, pragmatiquement) totalitaire.<br /> Et vous cherchez, je vous cite, l'"article ultime", ou "définitif". Waw! Quelle vision ouverte de l'art, chers amis!<br /> <br /> "Si un agent secret, dans la fiction, ne peut plus soutirer des informations sans<br /> enfreindre la loi et sans violence... c'est la mort de la fiction..."<br /> <br /> Ici, on dépasse encore d'un cran très net le degré de bêtise. On est à une apogée (littéraire): si un flic ne peut plus soutirer des informations sans casser des gueules (par exemple), c'est la<br /> MORT DE LA FICTION.<br /> Attendez que je note!<br /> <br /> <br /> Le journalisme, l'expression, ça commence à une extrême attention aux mots dont on use. Ecrire, c'est d'abord penser et lire, énormément penser et lire. C'est pour cela que j'écris très peu<br /> d'articles et lorsque je le fais ou dois le faire, je m'en tiens à des textes courts, sur lesquels je reviens très souvent, dans une tension quasi schyzophrénique.<br /> <br /> Tissu d'inepties. Certaines idées sont tout de même compréhensibles, ont l'air d'entretenir un certain potentiel, une flamme de sens, mais manquent tellement d'expansion et de clarté qu'elles en<br /> deviennent faibles.<br /> Et, surtout, l'article pêche tellement par son expression crasseuse, que le tout devient risible.<br /> <br /> Celui qui veut en parler sérieusement et qui aimerait que j'approfondisse le sujet avec lui, n'a qu'à me contacter par e-mail ou via Facebook.<br /> Pour le reste, j'ai assez donner ici: on ne donne pas à boire à des ânes qui n'ont pas soif.<br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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G
GUIC : A tout choisir, je préfère encore cet article que vous trouvez vide pour cause de non analyse que la vacuité de vos propres commentaires et divagations sur l'absence même de cette analyse. Comment ça "A tout choisir" ? ben ça fait plaisir... je pense que je peux me passer de ce genre de défense :-)THOM : Espérons que François ne tombe pas non plus sur tes articles sur les séries... quand je pense que tu parles ed telle ou telle série sans même définir en préambule le cadre méthodologique... non, vraiment, c'est n'importe quoi nos articles...
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G
si j'avais un peu de temps, je vous ferais part de ce que je vous dit ici en longueur, avec plus d'explicationsEt moi, si j'avais un peu de temps, j'écrirais l'article ultime jamais écrit sur cette série, mais avant je la regarderais. Aussi. Si j'avais un peu de temps.François, vous qui tenez à analyser les choses, vous avez conscience que ce que vous avancez là tiens de la malhonneteté intellectuelle la plus patente?A tout choisir, je préfère encore cet article que vous trouvez vide pour cause de non analyse que la vacuité de vos propres commentaires et divagations sur l'absence même de cette analyse.
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T
entre vous et moi je ne parierais pas un jeton sur vos cas Sérieusement ? Vous voulez vraiment me jeter le gant ? A moi ? Vous voulez vraiment qu'on rigole ensemble ? Aucun problème en ce qui me concerne. Argumentons ! Je ne demande que ça.Ah non, malheureusement vous n'avez pas le temps. C'est à dire que vous avez le temps de venir deux jours de suite pourrir ce blog et écrire des conneries dans le champ URL, mais pas une seconde à perdre à essayer de laisser une marque autre qu'injurieuse - une vague piste d'analyse susceptible de nous laisser entendre que vous seriez un peu plus qu'un troll ou (dans le meilleur des cas) un running gag de notre ami Christophe. Pour que je fasse montre de ma capacité à bien vous lire, encore faudrait-il qu'il y ait réellement quelque chose à lire dans vos médiocres interventions. Ce n'est évidemment pas le cas, et c'est bien dommage, car personne ici ne rechigne à échanger des idées.
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G
FRANCOIS : Vous caricaturez et travestissez totalement mes propos, comme je vous l'ai démontré, vous n'avancez aucun argument valable et dites que vous n'avez pas le temps... c'est trop facile...
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F
Je maintiens, au risque de déplaire à certains, qu'une critique aussi creuse, aussi simpliste ne veut in fine rien dire.  Et si cet article ne veut pas être une critique, que se veut-il être? L'argumentation ne s'appuie sur aucune indicateur sérieux, un tant soit peu solide.Ma réponse ne faisait en outre office d'aucune analyse de la série, ce qu'elle ne prétend pas être (apprenez, vous, à mieux lire; entre vous et moi je ne parierais pas un jeton sur vos cas), elle vous dit, généralement, qu'une analyse, aussi modeste soit-elle, s'appuie sur des quelques indicateurs, au moins. Au-dessus, il n'y a aucune réflexion. Et si j'avais un peu de temps, je vous ferais part de ce que je vous dit ici en longueur, avec plus d'explications. Je n'ai malheureusement pas de temps, là.Sincèrement.
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T
Il est tout à fait exact que News Corp. repose bien plus sur des intérêts qu'une idéologie. Le seul problème de cette remarque, c'est que dans le contexte d'un bref article présentant la série, elle est dépourvue du moindre commencement d'intérêt. Il y a même quelque chose de risible à lire : "il s'agit cependant de dépasser ces logiques de surface pour creuser un tant soit peu. Creuser: ce que tu ne fais absolument pas, G.T." venant de quelqu'un qui n'aura eu de cesse dans son commentaire d'invectiver et de balancer des observations plus ou moins justes sans même faire l'effort de les relier entre elles. Il est certain que l'article de G.T. n'est pas l'article définitif sur 24 (ce n'est même pas l'article le plus passionnant de ce blog) ; en revanche ce commentaire, tout en se parant de pseudos références (ce qui est dit sur News Corp. est vrai... mais on le trouve en deux clics sur Internet, tu parles d'une réflexion poussée) et d'un vocabulaire clinquant, est tout de même impressionnant de vacuité (surtout si on fait le rapport qualité/quantité). Qu'on soit en désaccord, why not ? Qu'on trouve l'article nul... allons donc ! Mais dans ce cas on essaie de donner une interprétation un tant soit peu intéressante. L'ultime paragraphe de ce commentaire... voilà ce que j'appelle un tissu de conneries. C'est très facile d'écrire ce genre de pseudo-leçon à deux francs six sous - surtout pour parler de l'analyse d'une série, exercice rarement réalisé en France, les sites ou journaux traitant des séries de manière régulière et critique étant inexistants (c'est dire si l'on est loin de pouvoir prétendre théoriser l'analyse de série... qui de toute façon ne diffère fondamentalement pas de l'analyse de n'importe quelle oeuvre). On adorerait lire les formidables analyses de son auteur ! Ah mais non. C'est sûr que c'est facile de brasser du vent avec des phrases aussi creuses et superficielles que "Il faut tourner et retourner ces contradictions, les penser et voir si par exemple encore elles ne sont qu'oppositions de surface renforcant une idée sous-jacente commune ou réelles oppositions qui transpercent au premier plan.". C'est plus dur de mettre la théorie en pratique, surtout face à un format comme celui-ci, qui de par son principe même pose de multiples problèmes analytiques (nombre considérable d'auteurs, conflit permanent entre exigences artistiques et entertainment, fragmentation de la diffusion...)Alors non, l'article de G.T. n'est certainement pas parfait, et je ne suis d'ailleurs pas d'accord avec tout ce qu'il raconte. Mais au moins, si je lui dis que je ne suis pas d'accord, j'ai quelque chose à lui opposer plutôt que du mépris et des phrases vides du moindre commencement de sens (socilogiquement parlant... mais sémantiquement aussi, certains passages du commentaire étant franchement limites).
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G
FRANCOIS : A aucun endroit dans cet article j'ai prétendu faire une analyse "sociologique" de la série... Cet article n'est pas destiné à une "revue de sociologie", ce n'est pas non plus un travail universitaire... mais juste un billet sur un blog ! On peut bien discuter d'un film, d'une série, sans chercher à ce que ce soit un travail "scientifique", sans faire référence à Deleuze, Derrida ou Heidegger, mais simplement en s'adressant à tous. Pour autant, je ne pense pas que cet article soit "con et creux" comme vous le prétendez... d'ailleurs, vous êtes extrêmement mal placé pour donner des leçons de décryptage et d'approfondissement du sens, puisque vous caricaturez totalement mes propos et me faites dire des choses qui n'ont aucun rapport avec ce que je dis...Apprenez à lire un peu mieux avant de prendre les gens de haut et de les traiter avec mépris et condescendance :- Sutherland boit et est canadien et ne serait alors le porte-parole d'une idéologie de droite??? Malhonnêteté intellectuelle ou problème de compréhension ? Je n'ai JAMAIS fait un tel amalgame, je dis simplement qu'il est amusant de constater que celui qui incarne le "héros américain" de la décennie dans le monde des séries est un canadien alcoolique, rock'n'roll, et de gauche... ça n'a rien à voir ave ce que vous me faites dire... - le président est noir et la série est alors démocrateEt après ça, vous osez conclure : C'est sur ces plans en très gros que tu tires une argumentation qui scientifiquement, aux yeux de toute sociologie, de toute théorie de l'information et de la communication est renvoyée au zéro absolu.C'est quoi ce délire, un fake, une nouvelle blague de Christophe ? Parce que là, les bras m'en tombent. Vous êtes justement dans le degré zéro du commentaire...  Pourtant, suffit de savoir lire... oui, un président noir dans une série où le rôle du président est si important, ce n'est pas anecdotique dans l'Amérique de Bush... et les noirs sont très très majoritairement démocrates aux EU. Mais je ne me contente surtout pas de cet élément, je parle juste après de ses décisions, de sa "politique" et ses valeurs, c'est ça qui est important, et ce sont les arguments que j'utilise pour montrer qu'il est plus démocrate que républicain. Enfin, sur les interrogatoires musclés "nécessaires", tortures... je suis désolé, c'est un point essentiel, car c'est justement ce qui a été reproché à 24, l'argument mis en valeur par ceux qui veulent la réduire à une série pro-Bush, ce qu'elle n'est sûrement pas. Un point essentiel, car dans le cadre de la série, qui joue sur le suspens, la tension, la nervosité, la rapidité, dans un cadre qui est celui de l'espionnage et du terrorisme... il faut en passer par là. Ce sont des scènes efficaces, particulièrement anxiogènes, qui font monter la tension au paroxysme... 24 n'est pas la première ni la dernière des oeuvres de fiction de type espionnage/polar qui l'utilise... et dans ce cadre-là, c'est bien plus justifié que dans des tas d'autres films/séries. Il est impossible, chaque fois qu'ils arrêtent à un terroriste, un type qui détient des infos cruciales et ne veut pas les livrer, de systématiquement passer par l'imunité, ce serait trop mécanique, facile, et autant discutable idéologiquement que la "manière forte"... alors il n'y a pas d'autres choix que de varier, parfois l'imunité, d'autres fois le chantage, les interrogatoires musclés, voire la torture... ce n'est pas l'idéologie qui le commande, mais beaucoup plus les procédés de la fiction.
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F
Bonjour.Cet article est, à l'image de beaucoup de choses de piètre facture que l'on trouve partout en général, sur le web en particulier, un tissu de conneries, de banalités sans aucune force de sens."Les interrogatoires musclés et quelques scènes de torture sont indispensables pour le bon fonctionnement de la série."Indispensables? Il y a mille et une manières de créer un film..."Si un agent secret, dans une fiction, ne peut plus soutirer des informations sans enfreindre la loi et sans violence... c'est la mort de la fiction..."Pour ne citer qu'elles.Moi-même j'adore cette série. il s'agit cependant de dépasser ces logiques de surface pour creuser un tant soit peu. Creuser: ce que tu ne fais absolument pas, G.T.Sutherland boit et est canadien et ne serait alors le porte-parole d'une idéologie de droite. Avec: le président est noir et la série est alors démocrate.C'est sur ces plans en très gros que tu tires une argumentation qui scientifiquement, aux yeux de toute sociologie, de toute théorie de l'information et de la communication est renvoyée au zéro absolu.Les logiques d'une série ne sont d'abord pas celles directement d'un groupe. En l'occurrence News Corporation le grand groupe américain (et qui est contrôlé en grande partie par des Américains: contrairement à ce que clament certains lieux communs concernant la mondiaisation) auquel appartient la FOX. 1) Pourquoi News Corporation serait le relais direct des pensées politiques républicains ou démocrates? le fonctionnement des conseils d'administration, analysés sérieusement par l'intelligence, fait plutôt dire que les managers, actionnaires, responsables qui s'y retrouvent ont en commun davantage des INTERETS, plus que des idéologies politiques qui ne font office souvent que de vitrines, discours d'accompagnement.Ensuite, pour analyser le discours d'une série, il faut aller au-delà des simples premières impressions que tu en as et qui ne dépassent pas le bout de ton nez. Il y a par exemple, et comme quelqu'un l'a noté plus haut, tout un jeu de contradictions dans le discours même et explicite de 24. Il faut tourner et retourner ces contradictions, les penser et voir si par exemple encore elles ne sont qu'oppositions de surface renforcant une idée sous-jacente commune ou réelles oppositions qui transpercent au premier plan. Il faut se poser encore par exemple une question minimale: où moi-même je me situe? A quel type d'analyse procèdé-je? Quel est le public que je construis, que j'imagine pour cette série?Enfin, bon courage. Amicalement.
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G
THOM : Désolé d'avoir oublié de répondre...SHIN : Merci, et bonne future lecture, alors...
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S
Bonsoir,Cette analyse est franchement intéressante ! Je me le garde de côté pour la relire à tête reposée... Amicalement,Shin.
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T
Hein qu'elle fout les boules ? :-DEnfin ne perdons pas espoir, peut-être que la petite indienne qui travaille avec Sara dans la saison 8 aura une promotion dans la 9 :-)L'article... celui-ci, I guess : http://legolb.over-blog.com/article-17320031.html
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G
CRAFTY : Un peu d'accord avec ta "minute machiste du jour" :-)THOM : Oui, il a un sourire niais... mais aussi un petit sourire malicieux, avec sa façon de plisser les yeux :-)<br /> Et la "maniaque de la chirurgie esthétique", je suis d'accord, ça craint... dans la dernière saison que j'ai pu voir, elle a vraiment une tête qui fait peur, parfois...<br /> Tout à fait d'accord avec le "crédible et peu réaliste", qui rejoint ce que tu disais dans un article à propos... de je ne sais plus quoi, mais c'était très vrai :-)
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T
Le petit sourire malicieux d'Eads... euh... je suppose que tu parles de son sourire niais, G.T. ? :-) Non... franchement il fait de la peine, en plus Nick pige toujours tout avec un train de retard. Savoir que bientôt il ne restera plus que lui et l'autre maniaque de la chirurgie esthétique, ça fait carrément froid dans le dos (mais de toute façon, je trouve que les Experts ont vraiment décliné dans la saison 8, le pilote notamment était incroyable de nullité).Concernant 24 / Clancy... n'oublions pas que le livre permet plus de développement "techniques" que la série. Du reste, 24 a la particularité d'être à la fois très crédible et peu réaliste, ce qui ne veut pas du tout dire la même chose.
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C
Pas n'importe quels Experts (enfin quoique, c'est en train de changer...).<br /> George Eads a quand même l'air d'avoir le QI d'une huître, et en plu sson perso est très simple, loin de Grissom ou même de Warrick. en plus, comme je le disais, lors des premières saisons, il était pas spécialement beau gosse, pas très musclé, crédible.<br />  <br /> Chloé elle fait très autiste, finalement c'est assez réaliste. Excepté que c'est une fille. Et qu'il faut vraiment arrêter de vouloir être réaliste et mettre des filles à des postes de cracks de l'informatique dans TOUTES les séries (NCIS, Esprits Criminels...), suffit d'aller en dernière année à Supinfo pour se rendre compte du truc...<br /> C'était la minute machiste du jour.
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G
THOM et CRAFTY : Pas vraiment d'accord avec vous sur George Eads... bien sûr, des gens qui attendent d'une série des personnages un peu complexes (comme, au hasard, Jack Bauer) peuvent le trouver fade... mais je suis sûr qu'il plaît au grand public : beau gosse, petit sourire malicieux, plutôt cool, toujours une vanne en poche... on est là, justement, dans le type de personnages dont je parlais dans l'article (d'autant plus qu'il fait de la pub pour l'Oréal), très peu crédible dans la police scientifique (surtout quand ils sont tous plutôt cool et sexy)... alors que dans 24, on a vraiment des personnages qui correspondent à leurs fonctions... une Chloé, super spécialiste en informatique, exigeante, qui passe ses journées à recueillir des données... les Experts auraient pris un mannequin sexy à l'humour espiègle... dans 24, c'est une fille pas séduisante pour un sou, pas sociable et bizarre... on y croit déjà plus... 
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C
Sans Reagan, j'ai des doutes qu'elle aurait été prise comme telle (et ce en dépit de la pochette). Mais on ne saura jamais.<br /> Reste que même en regardant la série comme il faut, et en y réfléchissant (mettre les saisons en relations...), j'arrive pas à trouver autant à Jack Bauer que toute la torture que vous lui attitrez. D'un autre côté je suis pas allé plu sloin que la saison 4 (principalement à cause du personnage).<br /> @Thom : Clancy est quand même bien au courant, c'est le principal. Son écriture est pas forcément terrible, et on peut être contre ses opinions politiques, ça ne change rien. N'importe quel spécialiste rigole en regardant 24, ce qui n'est pas le cas en lisant Clancy. Peut-être justement pour une question d'opinion politique...<br /> Et George Eads est tout sauf charismatique, mais justement il va bien pour son rôle (sauf qu'il s'est musclé exprès pour la série, ça craint).
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G
CRAFTY : Surtout aux USA. C'est du Reagan à l'origine. Ici on a pas Bush qui a pris en exemple Jack Bauer en le proposant comme l'américain idéal... Dire qu'ici la perception collective est influencée comme pour la chanson du Boss, c'est totalement différent... Ici c'est uniquement la faute... de la série, et de ceux qui travaillent dessus.Non... ce n'est pas juste Reagan, c'est bien parce que la chanson a ce côté très "puissant", héroïque, que tant de gens se trompent sur son sens... tu sais, il y a plein de gens qui ont une perception très "distraite" et superficielle des choses... les mêmes qui ne voient en Jack Bauer qu'un personnage de "super-héros infaillible".Les personnages vraiment marquants et qui touchent le "grand public" sont toujours caricaturés... c'est comme ça, aussi, qu'on fait les "mythes"...  
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T
G.T. >>> "ils sont quasiment tous cool et charismatique." ... C'est George Eads qui va être content, c'est bien la première fois qu'on lui dit qu'il est charismatique :-))<br /> Crafty >>> je me souviens de Sam le Hobbit (Lynn McGil), si ma mémoire est bonne lorsqu'il débarque il est présenté comme un "killer" ultra-rigide... et c'est ce qu'il est, jusqu'à ce qu'on découvre sa faiblesse via les embrouilles de sa sœur. Dire que c'est un boulet me semble assez réducteur (au début, quand on le voit dans l'exercice de ses fonctions, il n'a rien d'un boulet et est plutôt efficace), et de toute façon il apparaît durant cinq épisodes sur six saisons.<br /> Quant à Clancy... je dirais que c'est plutôt 24 qui rend sceptique sur Clancy. Parce que justement, contrairement à 24 qui ménage remarquablement ses opinions politiques, Clancy est un gros bourrin républicain et ne s'en cache pas (au contraire il le revendique). En plus il écrit franchement mal, quand 24 est particulièrement bien écrite et mise en scène... ses livres sont parfois sympas, ils passent le temps... mais 24 est plus proche de Ludlum ou de Jack Higgins, quand même...
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C
J'l'aurais pas mieux dit.
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C
Whalaut' y m'cherche ! y m'traite ! y m'dit c'est çui qui dit qui y est, alors que même pas vrai ! Comment k'y m'a cassééééé.<br /> <br /> Remarque, faut reconnaître que Clancy et Crichton, c'est pas si nerd que ça.<br /> Mais de là à se l'astiquer en lisant des bouquins sur les FS pour pouvoir légitimement parler d'une série TV qui nous fait certes tripper mais qui n'est pas non plus du Bergman, faut quand même pas péter plus haut que son cul quand même (au risque de se chier sur la tête).<br /> <br /> qxm
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C
C'toi le nerd !<br /> Non mais il y a pas de mal à lire du Tom Clancy de temps à autres, même si ça tourne vite en rond.<br /> D'un autre côté, lire du Tom Clancy, ça peut vous rendre sceptique sur 24, à vous de choisir...
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C
Previously on Art-rock <br /> Cette phrase du jour a été dite l'aut' jour entre 19h et 27h30 :<br /> "je te conseille de lire quelques bouquins sur la formation au sein des Forces Spéciales, dont Bauer est un ancien membre"<br /> Amis nerds : bonjour ! ^^<br /> Nan mais les mecs, vous vous relisez des fois, vous êtes sûrs que c'est culturel ce bloug là <br /> 4hp (justement, je me demande si certains ne mériteraient pas un uiquène de repos en hp, vu leurs conseils de lecture)<br />
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C
La soeur de Sam le hobbit lui ressemblait comme un éléphant ressemble à une limace. Et puis on ne peut que avoir du mal à croire qu'un type comme lui accède à ces responsabilités aussi, même si ça n'implique pas qu'on aurait du avoir un type hyper solide, sans faille à son poste, juste pas aussi... boulet.<br /> <br /> Heureusement qu'on y rentre assez facilement... ça permet de maintenir toute cette tension et cette paranoïa qui sont la base de la série... <br /> Oui, à défaut du réalisme... C'est bien ce que je disais :)<br /> <br /> ou comme le black metal, perçu par la majorité des gens comme du bruit joué par des guignols satanistes <br /> Parce-que tu crois vraiment que la majorité des gens a une seule idée de ce qu'est le black metal ? Mon dieu... Même Morrison est plus connu,et il ne l'est pas par la majorité, c'est dire... :)<br /> <br /> Comme Born in the USA, chanson que la majorité des gens imagine être à la gloire de l'Amérique (même aux USA)<br /> Surtout aux USA. C'est du Reagan à l'origine. Ici on a pas Bush qui a pris en exemple Jack Bauer en le proposant comme l'américain idéal... Dire qu'ici la perception collective est influencée comme pour la chanson du Boss, c'est totalement différent... Ici c'est uniquement la faute... de la série, et de ceux qui travaillent dessus.<br /> Code : FTW<br /> Ca c'est bien...
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G
THOM : Tu sais donc ce qu'il te reste à faire...<br /> Et comment ! De toute façon, même si c'était sans grand rapport, je n'aurais pu passer à côté...<br /> Ah zut ! J'avais loupé un commentaire... désolé de t'avoir paraphrasé Gitounet.<br /> Mais j'aime, quand tu me paraphrases... ça veut dire qu'on est en phase... :-)<br />  <br /> CRAFTY : reste que c'est la manière dont il est perçu collectivement.<br /> Comme Born in the USA, chanson que la majorité des gens imagine être à la gloire de l'Amérique (même aux USA), alors qu'elle en est une critique virulente... ou comme le black metal, perçu par la majorité des gens comme du bruit joué par des guignols satanistes (quoique là, tout de même, il y a du vr... ça va, j'arrête^^)<br /> Oui, mais comme tu le signalais auparavant, un film = 2h, 24 = 24h. Donc forcément, pas facilement de meubler les épisodes, alors on se retrouve avec ce genre de situation. Ca ne rajoue pas du réalisme à la série pour autant... <br /> justement, c'est bien parce qu'on a la temporalité d'une série que les scénaristes ont pu faire de bauer un personnage bien plus complexe qu'il n'y paraît à ceux qui la regardent d'un oeil... et des situations plus "réalistes", où on peut le suivre galérer des heures...<br />  <br /> Ah et puis les locaux attaqués... On dirait un McDo leur truc, on y rentre presque comme on veut Heureusement qu'on y rentre assez facilement... ça permet de maintenir toute cette tension et cette paranoïa qui sont la base de la série...<br />  <br /> (et Sam le hobbit est un gros boulay pas crédible).<br /> Alors là... je ne suis pas du tout d'accord... je trouve justement ce personnage (qui n'est présent que dans la moitié d'une saison) très réussi... C'est aussi ça que j'aime dans 24, ces personnages à contre-courant de ce qu'on voit habituellement dans les séries policières... rien à voir avec les Experts - avec des personnages bien moins réalistes que 24 - où ils sont quasiment tous cool et charismatique... dans 24, on a des personnages importants qui sont... comme des gens qu'on peut croiser dans la vie : pas cool, pas charismatiques, pas héroïques, pas plein de bons sentiments, pas doué de la capacité de sortir des vannes à tout bout de champ... donc, des gens flippés, un peu bizarres, pas très sympathiques, sans charislme, énervants... 
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C
Ah oui il y a des pertes, ça fait partie des rebondissements de la série qui ont fait son succès.<br /> Ah et puis les locaux attaqués... On dirait un McDo leur truc, on y rentre presque comme on veut (et Sam le hobbit est un gros boulay pas crédible).
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T
Ah zut ! J'avais loupé un commentaire... désolé de t'avoir paraphrasé Gitounet.
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T
Crafty >>> Sur le caca, j'ajouterai que l'action continue pendant la pub : il y a cinq coupures de pub de cinq minutes dans une série US, par conséquent les épisodes de 24 ne dure pas une heure mais 40 minutes (à noter d'ailleurs que quand on les mate en streaming c'est très irritant, de voir le chrono faire un bon de cinq minutes tous les quarts d'heures).<br /> Sur le côté MacGyver... je suis d'accord sans l'être. Bien sûr tu as raison, d'un autre côté, Jack ne s'en sortirait jamais seul. C'est aussi ce qui le rend très différent des personnages de film d'action classique : il n'agit jamais seul, même s'il a paradoxalement (au sein du public ou dans le cadre de la série) la réputation d'être un franc-tireur. D'ailleurs la seule saison où il est vraiment "en solo", la 5... il se plante considérablement. Et même : en réalité, il ne trouve pas toujours une idée géniale pour sauver le monde et sa capsule de cyanure (excellente image :-))... dans la saison 1 il sauve Palmer, dans la saison 2 son résultat est plus nuancé, dans la saison 3 il y a un certain nombre de morts avant de sauver LA, dans la saison 4 son plan rate pitoyablement, dans la 5 il sauve les meubles, mais la CTA est décimée et il n'arrête pas réellement les coupables, que l'on retrouve dans la saison 6... saison où Jack n'arrive absolument pas à empêcher que non pas un, mais deux engins nucléaires explosent sur le territoire américain. Dans le genre sauveur du monde, tu avoueras que ça se pose là. Je t'accorde en revanche qu'il y a un truc pas du tout crédible dans la série : le nombre de traitres au sein de la cellule anti-terroriste, et le nombre de fois où leur locaux sont attaqués... là-dessus, les scénaristes ne se foulent quand même pas des masses ! <br /> G.T. >>> il est forcément moins génial que la série... puisqu'il ne dure que deux heures. Mais tu vois, je te disais qu'en général les téléfilms adaptés de série étaient foireux... et celui-ci est quand même pas mauvais, un bon petit téléfilm d'action, avec des guests assez sympa (Robert Carlyle et Jon Voight), et plus indispensable que je le pensais, puisqu'a priori c'est plus qu'un "gros épisode intermédiaire", mais un véritable pilote de la saison à venir. Tu sais donc ce qu'il te reste à faire...
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C
Ce haut-lieu de crétinerie que sont les groupes facebok (et facebook en général), ce n'est pas ce sur quoi je me baserais...<br /> Tout à fait, reste que c'est la manière dont il est perçu collectivement.<br /> Alors... il s'agit ici de clairement poser les bases : non, 24 n'est pas un documentaire sur la lutte contre le terrorisme, c'est une oeuvre de fiction :-) <br /> Exactement. C'est un peu comme les livres de Bernard Werber, de la fiction matiné d'un réalisme qui fait froid dans l'dos... Sauf que depuis quelques bouquins, il a tendance à négliger la seconde partie. Et pour moi 24 l'a toujours négligé, le dosage n'est pas bon. Ca tient à peu de choses, mais comme Bowie disait "il suffit d'aller à peine trop loin pour tout gâcher".<br /> De plus, il arrive souvent à Bauer de buter sur des trucs tout con, de se retrouver bloqué pendant 2-3 heures à cause de détails que le moindre flic de film d'action aurait surmonté en 2 minutes... <br /> Oui, mais comme tu le signalais auparavant, un film = 2h, 24 = 24h. Donc forcément, pas facilement de meubler les épisodes, alors on se retrouve avec ce genre de situation. Ca ne rajoue pas du réalisme à la série pour autant... <br /> seul, Jack Bauer, c'est un vrai paumé^^   <br /> Il a quand même toujours ce côté McGyver qui se démerde pour se sortir d'une situation où l'humanité entière aurait préféré avaler une capsule de cyanure... 
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G
CRAFTY : C'est justement après avoir lu quelques trucs du genre qu'on se rend bien compte que c'est pas crédible (c'est aussi un peu le truc de la série... 24h sans faire caca, franchement...).<br /> Sauf qu'il n'y a aucun personnage - pas même Jack Bauer - qu'on suit 24h/24... on passe des uns aux autres, il y a des épisodes ou jack Bauer n'est pas très présent... et où il peut bien faire ce qu'il veut... <br /> http://www.facebook.com/group.php?gid=2204822478Les arguments étaient avant, reste que le fait est qu'il est perçu comme une caricature,  alors après est-ce qu'il est caricaturé, caricatural, caricature-man ou cataracte, ça change pas grand chose, <br /> Ce haut-lieu de crétinerie que sont les groupes facebok (et facebook en général), ce n'est pas ce sur quoi je me baserais... bien sûr que Bauer peut -être caricaturé... tout comme n'importe quel personnage marquant d'une fiction... dans plein de chef-d'oeuvre de la littérature, tu as des personnages principaux qu'on peut tout autant s'amuser à caricaturer, même lorsqu'ils ont de la complexité...<br /> Il est normal que ceux qui regardent la série d'un oeil en bouffant du pop-corn et en attendant juste de voir Bauer se sortir des pires situations... ne voient que ça... mais quand on regarde avec un tout petit peu plus de subtilité, on se rend bien compte que le personnage de Jack Bauer est bien plus complexe...et ambigu... névrosé, asocial, parano, suicidaire...  <br /> dire qu'il est réaliste, ça ne tient pas<br /> Alors... il s'agit ici de clairement poser les bases : non, 24 n'est pas un documentaire sur la lutte contre le terrorisme, c'est une oeuvre de fiction :-) Même Six Feet Under, remarquable série, très adulte, intelligente... ce n'est pas du tout "réaliste" qu'il leur arrive tout ce qui arrive, c'est le cas dans toutes les séries... pour qu'une série comme 24 fonctionne, il faut bien un agent hyper-efficace, sinon, c'est impossible à envisager... mais, justement, ce n'est pas du tout un personnage "caricatural" de super-héros parfait. De plus, il arrive souvent à Bauer de buter sur des trucs tout con, de se retrouver bloqué pendant 2-3 heures à cause de détails que le moindre flic de film d'action aurait surmonté en 2 minutes...<br /> Et ces caricatures sur Jack Bauer qui sauve le monde à chaque fois à lui tout seul sont d'autant plus fausses... que seul, il ne serait chaque fois jamais arrivé à déjouer les complots... lorsqu'il y a un groupe de terroristes à intercepter, il y va très rarement seul, mais avec un bataillon d'agents armés jusqu'aux dents... et quand il y va seul, généralement, il se fait chopper... il a toujours besoin d'appui à l'agence anti-terroriste pour lui filer les plans d'un bâtiment, identifier un individu, retrouver un type qu'il poursuit et qu'il a perdu de vue (parce que oui, ça lui arrive, il n'est pas infaillible) grâce aux caméras, satellite, qu'on lui explique comment désamorcer une bombe etc, etc... seul, Jack Bauer, c'est un vrai paumé^^    
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C
(je te conseille de lire quelques bouquins sur la formation au sein des Forces Spéciales, dont Bauer est un ancien membre)<br /> C'est justement après avoir lu quelques trucs du genre qu'on se rend bien compte que c'est pas crédible (c'est aussi un peu le truc de la série... 24h sans faire caca, franchement...).<br /> mais "Jack Baueur est une caricature immense" n'est pas un argument recevable (ce n'est même pas un argument du tout)<br /> http://www.facebook.com/group.php?gid=2204822478<br /> Les arguments étaient avant, reste que le fait est qu'il est perçu comme une caricature,  alors après est-ce qu'il est caricaturé, caricatural, caricature-man ou cataracte, ça change pas grand chose, dire qu'il est réaliste, ça ne tient pas. <br /> <br /> (et il s'en sort généralement dans ces cas-là par chance, et non parce qu'il est un super-héros)<br /> Pas si sûr... :D<br /> Ca sera développé dans la saison 12, soyons en certains.<br /> <br /> et Jack doit sans cesse rendre des comptes, on ne lui laisse pas passer grand chose <br />  On lui laisse tellement rien passer qu'il doit buter 40 terroristes d'un coup et déjouer les plans d'un type à 4000km de lui toutes les saisons. Seul. Sans compter que derrière les chinois voudront sa peau. Mais qu'est-ce qu'un milliard d'habitants quand on est Jack Bauer...<br /> Au fait, vous avez lu les Chuck Norris facts ? :)
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G
CRAFTY : Lost, j'aime beaucoup... mais pas de billet prévu... un jour, peut-être, il y aurait beaucoup de choses à en dire...<br />  <br /> THOM : Quoi ??? G.T. ! Tu as laissé Crafty dire que les personnages ne sont pas réalistes, qu'ils sont des caricatures... tu n'as pas réagi à ces propos tout simplement faux ? Tu es un traître à la Patrie :-)<br />  <br /> C'est vrai, honte sur moi et sur toute ma famille... entièrement d'accord avec toi, d'ailleurs, j'écrivais aussi dans l'article que les personnages sont loin des caricatures habituelles... tous, en fait, sont troubles... ou ont des comportements inhabituels...<br /> Et je te suis à 1000% à propos de Jack... toutes ces caricatures sur jack le "super-héros" capable de tout faire, c'est marrant, et c'est vrai qu'il se trompe rarement, qu'il est hyper-efficace... mais à côté, il en bave... c'est pas le james Bond à l'ancienne qui se tire de toutes les situations un cocktail à la main... rien à voir non plus avec ce cliché tant rebattu du cinéma américain où un "super-flic" (ou super-agent) enfreint la loi à tout bout de champ pour arrêter un criminel dangereux, sa direction le sermonne, un bureaucrate lui met des batons dans les roues, et à la fin, il arrête le criminel, met un coup de boule au bureaucrate pendant que sa direction lui pardonne tout et tire un trait sur toutes ces fautes, parce qu'après tout, il vient de sauver la ville, le monde, ou tout ce qu'on voudra... dans un film de 2h, faut résoudre... une série permet d'être infiniment plus subtil (enfin, quand les scénaristes sont bons, et ceux de 24 sont excellents), et Jack doit sans cesse rendre des comptes, on ne lui laisse pas passer grand chose, et quand il repasse par la centrale anti-terroriste, c'est une fois sur deux avec les menottes au poignet :-) bref, il doit toujours payer ses audaces... même quand il a raison et permet de déjouer un complot...<br />  <br /> Pour en revenir à ce que dit CRAFTY sur la "caricature"... faut faire la différence entre un personnage "caricatural" et un personnage "caricaturé"... jack est "caricaturé", parce que c'est un personnage marquant, mais comme le montre THOM, pas caricatural... un peu comme Tony Soprano... on le caricature parfois, on parle de tel individu comme d'un "Tony Soprano"... alors que si Tony Soprano est le chef du clan, le chef mafieux typique par certains côtés (dur, viril, violent...)... c'est aussi un type flippé qui a besoin de voir un psy, qui a été traumatisé par sa mère, et qui passe la plupart de ses journées en peignoir, avachi sur son canapé en se gavant de glaces devant la télé... <br />  <br /> Concernant Wayne Palmer... oui, tu as en partie raison... mais ce que je voulais dire, c'est que le président qu'il campe dans la saison 6 est un personnage positif, sympathique, on est en empathie avec lui et sa faiblesse (se trouver chaque fois moins bon que son frère) lui est pardonné, parce qu'il reste assez juste et intègre...<br />  <br /> Sinon... il est bien, ce redemption, alors ?
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T
Excuse-moi Crafty, mais "Jack Baueur est une caricature immense" n'est pas un argument recevable (ce n'est même pas un argument du tout). S'il a l'apparence du héros américain solitaire, directement héritée du roman hardboiled, enchaîné avec l'Inspecteur Harry, etc. Il n'est en rien une caricature de ce "stéréotype" (tout comme le personnage de Patrick Kenzie dans l'oeuvre de Dennis Lehane). Le côté "maudit", l'amenant chaque fois qu'il gagne une chose à en perdre une autre, est bien plus shakespearien qu'hérité des films d'action des années 80. Alors bien sûr, c'est quand même le héros, capable d'étrangler un mec avec ses pieds... mais en dehors du fait que ceci est absolument crédible (je te conseille de lire quelques bouquins sur la formation au sein des Forces Spéciales, dont Bauer est un ancien membre), la série n'aurait aucun intérêt si le héros se faisait défoncer la gueule à chaque fois... et d'ailleurs il se fait régulièrement défoncer la gueule. Sur internet beaucoup rigolent sur le mode "Jack peut démollir une armée à lui tout seul".... sauf que dans les faits, Jack ne fait jamais un truc pareil, et quand il s'y essaie, il se fait presque toujours prendre (et il s'en sort généralement dans ces cas-là par chance, et non parce qu'il est un super-héros). Peut-être suis-je quelqu'un d'assez paradoxal, mais autant toutes ces parodies me font beaucoup rire... autant ce ne sont que des parodies, grossissant énormément les traits du personnages, qui sont souvent à côté de la plaque par rapport à ce qu'est la série quand on prend la peine de regarder chaque saison. Tout au plus puis-je reconnaître que la complexité de Bauer n'apparaît qu'au fil de son évolution d'une saison à l'autre, qu'elle ne saute pas aux yeux de prime abord sur une seule saison... il n'empêche que le personnage de Bauer pervertit le stéréotype Inspecteur Harry - Rambo, bien plus qu'il ne le caricature. C'était quelques arguments comme ça :-)
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C
Jack Bauer est une caricature immense (il est dveenu un phénomène sur Internet à partir de ça d'ailleurs). Un quart de la série donc. Après la crédibilité de la série, j'y reviens pas.<br /> <br /> Tiens sinon, un vrai pamphlet anti-républicain sur la Fox, c'est American Dad!. Excellente cette série, qui insiste sur toutes les dérives que l'on peut reprocher à la CIA et aux pro-NRA et tout le toutim. Et ils y sont directs eux.
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T
Quoi ??? G.T. ! Tu as laissé Crafty dire que les personnages ne sont pas réalistes, qu'ils sont des caricatures... tu n'as pas réagi à ces propos tout simplement faux ? Tu es un traître à la Patrie :-)Car je ne vois pas trop en quoi des personnages comme Mike Novick ou Tom Lennox (pour citer deux de mes préférés) ne seraient pas crédibles... ou les frères Palmer, même le gentil Tony ! Même les pourritures comme Charles Logan sont extrêmement nuancées, complexes... l'extrême psychologisation des personnages c'est justement ce que je trouve ici très supérieur à la plupart des séries contemporaines ! Car comme le disait Ska plus haut (ou toi dans l'article), il y a eu des séries exceptionnelles dans les années 2000... mais ni dans Lost ni dans Nip/Tuck ni dans Prison Break ni même dans Desperate Housewives... on a pu trouver un personnage aussi fouillé, complexe, riche... que Jack ou David Palmer. Peut-être dans Damages (qui d'ailleurs est un peu la première série "post-24", beaucoup de points communs entre les deux), mais il faudra attendre la saison 2 pour se prononcer...Sinon, quelques précisions par rapport à l'article lui-même :"Dans l'univers paranoïaque de 24, tous les politiques sont susceptibles d'être corrompus, et les seuls vraiment fiables, honnêtes et sympathiques ont été les deux présidents noirs."En fait... Wayne est quand même responsable d'un fiasco dans la saison 3. Il merde sur toute la ligne, fait preuve d'un ego surdimensionné et même, si mes souvenirs sont bons, pratique la corruption... il est beaucoup plus "borderline" que David, et pas franchement fiable, y compris dans la saison 6 où il passe quand même énormément de temps à changer d'avis (même si au final, comme tu le dis, il s'en sort pas mal)."Si l'appartenance des différents présidents à un parti n'est jamais affichée,"En fait (bis) pour être tout à fait exact, elle l'est, mais seulement dans la première saison, où il est explicitement dit que David Palmer est le candidat démocrate. Les autres ne sont pas cités, mais évidemment, en creux, l'adversaire de Palmer dans la saison 3 est le républicain, idem pourson successeur, puis Wayne Palmer, ancien bras droit de son frère, indique qu'on repasse à gauche (ce qui est logique vu la fin de Logan, personne n'aurait compris qu'il y ait un président républicain dans la saison 6). C'est l'autre grande subtilité de la série : les démocrates ne sont pas non plus clairement montrés comme des hommes politiques honnêtes ou dépourvu d'une raisonnable part d'ombre : c'est Prescott dans la saison 2, Wayne dans la saison 3 (et même David, dans une moindre mesure, qui finit quand même par se salir les mains), c'est Lennox et Daniels dans la saison 6... et à l'inverse, c'est Heller le républicain qui apparaît comme le seul ministre honnête du gouvernement de la saison 5 (où il se sacrifie pour mettre fin au complot)... bref, la seule inconnue, c'est Mike Novick... à moins que les scénaristes aient voulu préfigurer l'Ouverture... :-)Bref... tu auras deviné à ce long commentaire que ça y est, j'ai vu "Redemption" hier soir, je suis en plein dedans, chaud bouillant pour janvier :-D
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C
Moi j'aime les désaccords :)<br /> Je serai curieux d'avoir ton avis global sur Lost (un ptit billet ?). J'ai arrêté à la saison 4 personnellement, après je n'arrivais pas à suivre, faute de temps, et de l'étalage temporel entre les saisons (j'oubliais pas mal de trucs, je trouve que c'est un peu too much en terme de nombre de persos...).
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G
CRAFTY : sur ce sujet, on est déjà plus d'accord que sur l'autre, c'est toujours ça de pris...Concernant les Sopranos, ce n'est pas moi qui te contredirais non plus, j'adore cette série... ma préférée, avec Twin Peaks... et 24, tout de même... et Lost, Six Feet Under ou The Shield sont pas loin derrière...
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C
Oui, bien sûr que les Simpsons sont directs, attaquent "frontalement" la Fox et les valeurs morales réacs... mais c'est tout de même un "cheval de Troie" dans le sens où c'est tout de même un dessin animé humoristique avec des personnages et histoires vraiment drôles... pas un simple "pamphlet"... disons que les Simpsons, c'est le Cheval de Troie entré dans la ville avec les grecs qui en sortent pour massacrer tout le monde^^ <br /> Oui, un peu comme Mafalda sous la dictature, n'empêche qu'ils sont de plus en plus "in the Fox's face" avec le temps.<br /> <br /> Concernant 24... c'est vrai qu'on peut trouver ça trop gros, ce n'est évidemment pas "réaliste"... mais ce qui me plaît, c'est qu'en même temps, c'est particulièrement fin (oui trop gros et très fin en même temps, c'est possible), écrit avec une intelligence diabolique... quant à Jack Bauer, il est tout de même très nettement plus torturé (dans tous les sens du terme) et intéressant que les personnages monolithiques à la Chuck Norris...<br /> Oui, n'empêche qu ele côté "je réussis tout ce que j'entreprends et 50 terroristes ne peuvent rien contre moi", ça fait Chuck Norris. Les rebondissements sont parfois exagérés aussi, ça a fait une partie du succès de la série, n'empêche que je suis un frileux. Ce qui me gêne aussi, c'est les persos, pas réalistes non plus, mais parfois à la limite de la caricature. C'est un peu borderline finalement comme série, et je crois que je penche trop souvent du mauvais côté pour réellement apprécier.<br />  <br /> Des Soprano à Californication en passant par Six Feet Under, Nip/Tuck, Lost ou The Shield, les séries américaines de cette décennie ont été particulièrement brillantes, audacieuses, adultes et fascinantes... mais, si toutes ont leurs qualités, aucune n'est à la fois aussi intense, addictive et intelligente que 24. <br /> J'avais oublié de ramener ma salière l'autre jour la dessus. Oui bon, aussi intense que 24, peut-être pas (quoique Lost a fait fort, mais JJ Abrams a le don pour ne pas savoir quand s'arrêter...), par contre addictive et intelligente...<br /> Si on est addict à l'intensité, oui, mais si c'est pas le cas, on peut être vachement plus addict à une des séries que tu cites, parce-qu'elles sont intelligentes pour la plupart (hormis Californication, que j'ai jamais regardé pour son intelligence mais plutôt pour les persos cocasses et les situations au moins aussi cocasses). Par contre, et c'est pas SysTool qui me contredira, les Sopranos est très forte sur le travail, la recherche sur les personnages et l'intelligence.<br /> N'empêche que depuis les mid-90s, les séries (US) ont considérablement grimpé en qualité, et ça fait du bien quand on voit que les séries françaises pataugent ou au mieux (sic) copient.
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G
CRAFTY : Oui, bien sûr que les Simpsons sont directs, attaquent "frontalement" la Fox et les valeurs morales réacs... mais c'est tout de même un "cheval de Troie" dans le sens où c'est tout de même un dessin animé humoristique avec des personnages et histoires vraiment drôles... pas un simple "pamphlet"... disons que les Simpsons, c'est le Cheval de Troie entré dans la ville avec les grecs qui en sortent pour massacrer tout le monde^^ Concernant 24... c'est vrai qu'on peut trouver ça trop gros, ce n'est évidemment pas "réaliste"... mais ce qui me plaît, c'est qu'en même temps, c'est particulièrement fin (oui trop gros et très fin en même temps, c'est possible), écrit avec une intelligence diabolique... quant à Jack Bauer, il est tout de même très nettement plus torturé (dans tous les sens du terme) et intéressant que les personnages monolithiques à la Chuck Norris...
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