7 août 2009
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14:13
L'heure est grave. L'industrie du disque est en crise, les baisses des ventes sont alarmantes, il faut agir, et vite. La seule bonne nouvelle, dans cette situation dramatique, est que l'on a au moins identifié le coupable : piratage et copie privée.
Tout cela est vrai, les médias et politiques le disent dans le journal :
J'oubliais... comme vous avez pu vous en rendre compte, c'est ce qui se dit au début des années 80, et plus précisément dans le journal du 21 janvier 1980. Une petite différence par rapport à la situation actuelle, c'est que les médias/politiques ajoutent au couple infernal "piratage et copie privée", une autre hypothèse (mais bon, en dernière explication) : la baisse de la créativité...
La copie s'est développée de manière spectaculaire dans les années suivantes, et pourtant, l'industrie du disque ne s'est jamais aussi bien portée. Et ce n'est sûrement pas l'idée d'une "fondation pour la chanson française" par le ministre de l'époque qui a changé quoi que ce soit.
Plus qu'une petite dizaine d'années à attendre, et on pourra fêter le centenaire de la première fois où l'industrie du disque a déclaré avec le plus grand sérieux qu'elle allait mourir (avec l'arrivée de la radio). A force de crier au loup...
Lorsqu'on vous dit "j'ai chopé un virus, je vais mourir, c'est imminent...", ça vous fait un choc, vous compatissez... si vous revoyez quelques années après, la même personne en parfaite santé qui vous sort la même phrase, vous vous inquiétez déjà beaucoup moins. La 3° fois, vous ricanez. légèrement... la 4°, vous n'y prêtez même plus attention. Mais la 5°, irrité, vous en venez à souhaiter qu'elle meure vraiment...
Pour une industrie censée mourir il y a 90 ans, elle ne se porte si mal que ça actuellement, non ?
Tout cela est vrai, les médias et politiques le disent dans le journal :
J'oubliais... comme vous avez pu vous en rendre compte, c'est ce qui se dit au début des années 80, et plus précisément dans le journal du 21 janvier 1980. Une petite différence par rapport à la situation actuelle, c'est que les médias/politiques ajoutent au couple infernal "piratage et copie privée", une autre hypothèse (mais bon, en dernière explication) : la baisse de la créativité...
La copie s'est développée de manière spectaculaire dans les années suivantes, et pourtant, l'industrie du disque ne s'est jamais aussi bien portée. Et ce n'est sûrement pas l'idée d'une "fondation pour la chanson française" par le ministre de l'époque qui a changé quoi que ce soit.
Plus qu'une petite dizaine d'années à attendre, et on pourra fêter le centenaire de la première fois où l'industrie du disque a déclaré avec le plus grand sérieux qu'elle allait mourir (avec l'arrivée de la radio). A force de crier au loup...
Lorsqu'on vous dit "j'ai chopé un virus, je vais mourir, c'est imminent...", ça vous fait un choc, vous compatissez... si vous revoyez quelques années après, la même personne en parfaite santé qui vous sort la même phrase, vous vous inquiétez déjà beaucoup moins. La 3° fois, vous ricanez. légèrement... la 4°, vous n'y prêtez même plus attention. Mais la 5°, irrité, vous en venez à souhaiter qu'elle meure vraiment...
Pour une industrie censée mourir il y a 90 ans, elle ne se porte si mal que ça actuellement, non ?