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Classements d'albums

1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 17:08

Pour ouvrir cette série d'articles "dans la tête d'un compositeur", j'ai demandé à Enzo de Blue Chill de s'y coller, ne serait-ce que pour le remercier d'avoir fait un second mastering de mon album... Du copinage ? Oui, mais du bon... c'est le web musical tel que je le conçois, des passionnés qui débattent, sympathisent, s'entraident et partagent leurs connaissances / découvertes / créations / techniques / conceptions... en dehors des circuits traditionnels, et sans le biais d'attachés de presse.

 

Si vous aussi vous désirez écrire un article sur l'histoire d'une de vos compos, c'est avec plaisir que je le publierai (voir ici pour plus de détails). En attendant, la parole est à Enzo, pour ce texte qui, j'en suis sûr, saura vous convaincre que l'exercice vaut le détour... 

 

Blue Chill - It's You, par Enzo

 

   

1. Mojo Pin, le déclic

Ce morceau est né d'un bout de la version live de "Mojo Pin" qui se trouve dans l'un des différents albums live du grand Jeff Buckley ("Mystery White Boy"). A 4'19 commence exactement le passage en question. 

Les "it's you" répétés par Jeff m'ont marqué. Les petites notes de guitare électrique avec une réverb profonde aussi. Je ne me lassais pas de ce passage. C'était comme une drogue. Tous ces détails assemblés avaient réussi à concevoir physiquement, par le son, mon image émotionnelle. Mais il n'était quand même pas très sérieux de vouloir passer en boucle ces 20-30 secondes. J'ai donc voulu développer l'idée que ce passage m'inspirait. Evidemment, ma représentation émotionnelle de ce bout de "Mojo Pin" étant réduite à mon profil psychologique personnel, mon histoire, ma culture et donc mes goûts, il n'était pas souhaitable de vouloir faire un autre "Mojo Pin", un "Mojo Pin 2". Cette perspective m'aurait bridé dans ma créativité, et je n'aurais jamais pu être fier du résultat. Je ne veux pas être un disciple de mes idoles pendant toute ma vie. Je voulais être moi, travailler mes différentes influences et conceptions esthétiques pour essayer d'en faire à la fois un hommage à ce morceau de Jeff, mais aussi quelque chose de personnel.


2. La première version, seul

 

J'avais enregistré une version quelques jours avant le nouvel an 2008, que je voulais intégrer dans l'album que j'enregistrais seul chez moi depuis quelques mois. A la manière de Jeff, j'ai mis mon capo assez haut sur mon manche de guitare électrique Cort premier prix (pas sûr que Jeff utilisait beaucoup cette marque), et j'ai tenté des arpèges. Bien sûr, je savais jouer sa version d' "Hallelujah" et il était hors de question d'en repomper l'arpège. Sonner à la manière de Jeff, ce n'est pas mentir et camoufler quelque chose qu'il a déjà fait et se l'approprier. L'intro est clairement un clin d'œil à ce que Jeff aimait faire en concert, entre deux morceaux souvent. C'est un petit jeu mignon et naïvement joli. Pas péjorativement naïf. Peut-être que le mot "pur" convient plus.

Une première version sur Jamendo

 

C'était une période de ma vie assez difficile à gérer et j'ai fondu en larmes à la fin de la session d'enregistrement. J'avais le micro dans ma main et j'ai laissé tourner l'enregistrement. Je ne sais pas vraiment pourquoi, j'ai décidé de garder ces sanglots au mixage final. Peut-être par pure provoc. Peut-être pour exprimer de la manière la plus brutale qui soit mon ras-le-bol émotionnel. A cette période, il était clair que je voulais enregistrer un album qui soit mon testament. Je voulais laisser une trace et ensuite mourir. Voilà, c'est dit. Mais je ne me suis pas suicidé, pour deux raisons. Avoir accouché d'un album de 18 titres, enregistré presque intégralement seul, c'est quand même un sacré soulagement, une grande fierté. Et puis les gens ont eu des réactions très positives globalement. Je pouvais donc recycler ce morceau et le proposer aux répétitions du groupe dont un line up fixe s'était constitué entre temps.

3. La version en groupe, à l'épreuve des concerts

Dans l'esprit, le morceau d'origine était assez "folkisant". L'ayant fait muter en quelque chose de plus électrique, il a fallu modifier la fin. Je ne pouvais pas me permettre de pleurnicher à chaque fois qu'on la jouait en concert. Cette fin n'était plus vraiment assumée, en plus. On l'a donc développée, en rendant un hommage encore plus conforme à ce passage de "Mojo Pin" qui me hantait. 

 

 

Et puis, suivant les idées du groupe, on a progressivement glissé vers une esthétique "shoegaze"/"post rock". Et on a remplacé les pathétiques sanglots mous et défaitistes par un glorieux mur du son, fortement influencé par le morceau "Glosoli" de Sigur Ros.

 

Sigur Ros - Glosoli

 

 

4. La transition

Quelques aspects de solfège méritent d'être abordés. Ou, s'ils ne le méritent pas, moi j'ai envie d'en parler. Dans la version EP du morceau, ci-dessous, on distingue clairement une première partie, qui est une série d'arpèges hypnotisants, et une deuxième partie, où il y a quatre "vulgaires" accords joués toujours dans le même ordre. J'annonce la fin de la première partie avec une dissonance à 2'40. Ces petites notes, fausses, sont le prodrome d'une apocalypse sonore imminente, funeste flashforward présentant le narrateur-chanteur baignant dans son propre sang, une main tremblante tendue en direction d'un ciel constellé d'éclairs avides de mort et de destruction. Bref, la vraie transition commence à 2'51, avec des accords qui accompagnent les "you" que je chante, et on peut même entendre un léger coup de cymbale en même temps. Ces descentes simples de guitare électrique arrivent sur les premiers temps des deux premières mesures de cette partie puis sur les troisièmes temps des deux suivantes.

It's (YOU) 2 3 4

(YOU) 2 3 4

1 2 (YOU) 4

1 2 (YOU) 4

5. La déconstruction de la symétrie

Je voulais épaissir le son, pour faire une jolie envolée de fin de morceau (logiquement ça aurait dû durer une minute de plus, ou deux... on s'est un peu emballé). J'ai immédiatement pensé à jouer des accords pendant que mon fidèle guitariste soliste pédalait l'arpège. J'ai trouvé des accords qui correspondaient aux notes de l'arpège. Je devais m'affranchir de cette logique d'arpège avec toutes ces notes partout qui commençaient à devenir un peu saoûlantes. Mais je n'avais pas les accords, j'avais juste composé l'arpège. J'ai donc décidé de découper mathématiquement la séquence de l'arpège en quatre temps: SOL MIm RE SIm. Mais ça faisait trop lourd de jouer ces quatre accords consécutivement. Je voulais temporiser un peu, pour laisser la résonance tapisser paisiblement le "motif arpégé". Jouer un accord sur deux, deux fois de suite les mêmes, aurait gravement manqué de profondeur. J'ai donc décidé (oui, c'était moi qui décidais dans le groupe) de les jouer tous les quatre, mais avec comme solution de jouer le premier et le troisième accord, puis le deuxième et le quatrième, sans modifier leur position d'origine. La conséquence, c'est que l'échelle de temps de la mélodie est alors doublée, puisque pour avoir les quatre accords, il faut deux cycles du motif arpégé. Et finalement les accords sur les 3èmes temps ont été repositionnés sur le premier temps de leurs mesures respectives.

6. Assumer le joli et le facile

Dans l'ordre, on se retrouve donc avec SOL RE MIm SIm. Cette séquence est assez bateau en "pop". C'est du bonbon, facile à jouer, facile à "composer" (tant est qu'on puisse réinventer la brouette, bref) et facile à écouter surtout. Pourquoi facile à écouter ? Parce qu'elle répond à une logique mathématique, une symétrie qui flatte l'oreille de l'Européen doté d'une culture pop "télévisuelle" (les grands médias, le Mal, tout ça). Je crois que GT a un jour abordé le sujet des gammes relatives. Si ce n'est pas le cas, il devrait, allez, au boulot. Pour faire super court, un Do majeur et un La mineur sont interchangeables sans que tout l'habillage ne soit gâché. L'accord mineur relatif du Sol, c'est Mim. L'accord mineur relatif du Ré, c'est Sim. Oh tiens, on a Sol et Ré d'abord, puis leurs mineures relatives respectives Mim et Sim. Ce qui explique pourquoi l'arpège peut être joué deux fois en même temps que chacune de ces paires d'accords. Etant interchangeables, la différence entre ces accords est donc qu'il y en a deux qui sont majeurs (lumineux) et deux qui sont mineurs (sombres). Voilà, on a notre recette mathématique qui explique que ces quatre accords, enchaînés dans cet ordre-là, sont du bonbon pour les oreilles de Monsieur Tout-le-monde. Et même nous, aux exigences pointues. On a donc profité de ce boulevard de bonbon pour y mettre des nuances, y ajouter des détails, travailler les arrangements avec un peu plus de rigueur que si la suite des accords avait été singulièrement géniale.

7. Le boulevard à remplir

Ce boulevard sonore était notre aire de jeux, notre aire de liberté. Comme quand on avait dix ans et qu'on avait des légos (c'est un nom commun maintenant, non?) éparpillés sur notre moquette. On est libre de faire ce qu'on veut. Blue Chill a toujours été une machine expérimentale, mais on aime faire du joli aussi. On a donc cherché les trucs les plus jolis (selon nos modestes subjectivités) à y mettre. A chaque concert, la fin était différente. A force d'improviser, de prendre des risques, il y a des choses que l'on a gardées. J'ai repris les petites notes avec de la reverb qu'on entend à 4'19 dans la version live de "Mojo Pin" ci-dessus. On peut les entendre à 5'43, à peine altérées.

Au départ, c'était une simple envolée de fin de morceau. Puis on a mis un break (à 3'35), pour s'amuser à piéger l'auditeur. Le fameux coup du "oh c'est fini... WAAAH NON" et ça explose juste après. Et puis on a mis un second break (à 4'49), pour casser cette explosion après le premier break, et exploser encore plus fort après. On s'est un peu inspiré de Sigur Ros dans le choix des nuances.

Le but c'était d'en garder sous le pied avec une première explosion contrôlée puis une seconde complétement débridée. Je pense que la ligne éditoriale de Blue Chill, ce qui résume notre philosophie, et dont j'assume très fièrement la paternité, c'est "aucune limite". Jouer un morceau parfaitement comme il a été composé, ça ne nous a jamais intéressés. Il faut jouir auditivement, émotionnellement. La musique, c'est comme du sexe: il faut être dans l'exploration perpétuelle pour continuer de se sentir grisé. Sinon, c'est pas la peine, autant rester seul chez soi pour se masturber minablement. Moi, j'ai fait le choix. 

La dernière version, sur le EP Leglag :

 

 

Blue Chill - Leglag, en écoute sur Bandcamp 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 22:37

Il est rare qu’un musicien, même célèbre, ait l’occasion de parler de ce qui est au cœur de son travail – s’il n’est pas uniquement interprète –, et de ce qui l’obsède en général le plus : la création de ses morceaux. Les interviews de musiciens ne leur laissent d’ordinaire pas suffisamment d’espace pour cela, elles sont souvent réalisées par des journalistes n’ayant que peu (voire pas du tout) de connaissances de la théorie musicale, ou qui ne veulent pas rentrer dans ce genre de détails de peur de faire fuir les non-musiciens qui les lisent. Mais ici, pas d’impératif d’audience ni de directeur de rédaction pour me recadrer et me dire « On ne pourra jamais augmenter notre visibilité auprès des CSP+ et de la ménagère de moins de 50 ans avec toutes tes conneries d’atonalité, de ré dièse mineur, de chromatisme, de pont modulant, de sixte, de contrepoint, de quinte diminuée et que sais-je encore… alors tu vas arrêter ça tout de suite et te lancer dans de belles interviews genre « quelles sont vos influences », « où avez-vous enregistré l’album », « est-ce que faire de la scène c’est important pour vous », « à quel âge avez-vous commencé à faire de la musique », « qui compose dans votre groupe », « comment vous-êtes-vous rencontrés », « quand tu dis dans le premier titre de l’album bla bla bla, est-ce que c’est en référence à une expérience personnelle ? ».

 

(Je m’étais promis de faire court et ne pas digresser afin d’être le plus clair possible, c'est mal parti…)

Il s’agira donc aux musiciens qui le désirent de me proposer un making-of de la composition d’une de leurs chansons. Vous pouvez aborder des questions théoriques et techniques, j’en serais ravi, et ça intéressera sûrement pas mal de musiciens, mais je vous conseille tout de même d’essayer de rester un minimum lisible pour de non-musiciens. Après, vous faîtes un peu comme vous voulez, il n’y a pas un nombre de caractères limités, le texte peut-être relativement court ou très détaillé.

Afin de ne pas me retrouver responsable du split de nombreux petits groupes suite aux engueulades de tel ou tel membre désirant être celui qui parlera ici d’un de ses morceaux, il est possible pour chaque groupe que tous les membres qui composent publient un article sur une de leurs propres chansons.

Deux obligations seulement :

-          Un seul morceau par compositeur

-          Le morceau doit être en écoute intégrale et gratuite (si possible, avec un lecteur que je puisse intégrer dans l’article, genre grooveshark, youtube, bandcamp ou soundcloud). N’oubliez pas de me laisser le lien (ou le code) du morceau, ainsi que l’adresse de votre site web et /ou albums sur bandcamp / soundcloud etc.

Lorsque vous parlez de tel ou tel passage du morceau, il est préférable d’indiquer le minutage… de cette manière, les non-musiciens en particulier comprendront un peu mieux ce à quoi vous faites référence lorsque vous utilisez un terme du jargon musical.

Quelques exemples de points qu’il peut être intéressant d’aborder : quelle était l’idée de départ (s’il y en avait une), êtes-vous parti d’une mélodie, d’un rythme, d’une sonorité, d’un enchaînement d’accords, comment le morceau a évolué par rapport à l’idée de départ, le résultat est-il conforme à ce que vous aviez l’intention de faire, quels types de « problèmes compositionnels » ont pu vous bloquer (du genre : je trouvais original d’intégrer tel passage plus calme, mais je n’arrivais pas à trouver le bon moyen de le lier au reste) et comment avez-vous résolu le problème, quel type d’univers visuel imaginiez-vous pendant la composition, en quoi votre manière de composer ce morceau a-t-elle été différente de ce que vous avez l’habitude de faire (ou procédez-vous toujours de la même manière), est-ce que tel type de mélodie / accord / rythme / tonalité / sonorité est fréquent ou pas dans vos compos, de quels musiciens avez-vous ressenti l’influence sur tel ou tel passage, etc. Ce ne sont que quelques suggestions, libre à vous de parler de votre travail de composition comme vous l’entendez.

Tous les styles sont acceptés… ou presque. Bien entendu, pas de variété française, de zouk ou de bal-musette… il faut tout de même que votre musique puisse intéresser un minimum les lecteurs de ce blog. Donc du rock, de l’électro, du rap, du jazz, du folk, de la soul, des musiques du monde, de la musique expérimentale… et, oui, même le metal et le prog sont acceptés.

Dans le cas de chansons, il est bien entendu recommandé de parler aussi du texte, notamment dans son rapport à la musique, mais l’essentiel reste la musique. Si, dans un groupe, l’un est l’auteur des textes, l’autre compose la musique, vous pouvez écrire cet article à deux…  le premier explique comment lui est venu l’idée du texte ou de la musique, comment il l’a fait évoluer, l’autre comment il l’a mis en musique (ou en mots).

Même le décryptage d’un morceau rock très brut et basique peut être intéressant… est-ce que le riff vous est venu d’un coup, est-ce qu’un événement particulier vous a influencé, est-ce que l’écriture du texte ou l’ajout d’autres instruments vous ont posé des problèmes etc. Si vous n’avez pas de morceaux qui aient une « histoire » un peu complexe, vous pouvez aussi en profiter pour parler un peu plus de votre manière de composer. Mais rien ne vous oblige à faire long, ni compliqué…

Si vous avez déjà un blog, vous pouvez y publier votre article, je le mettrais en lien dans la page qui référencera toutes ces compositions.

C’est bien entendu parce que le travail de composition me passionne que je lance cette série d’articles. Mais, de manière plus anecdotique, c'est aussi parce que je n'en peux plus d’avoir ma boîte mail polluée chaque jour par les annonces d’attachés de presse (je ne sais pas combien de fois j’ai pu leur renvoyer « merci de me supprimer définitivement de vos mailing-lists »… mais c’est comme la mauvaise herbe, ça revient sans cesse), et parce que je ne peux pas non plus écouter le moindre EP que des petits groupes m’envoient en lien… j’ai déjà trop à écouter par ailleurs… et vu que je fais relativement peu de chroniques de disques…

Il y a une chose qui m’a toujours déplu dans le rapport entre attachés de presse / labels ou groupes d’un côté, et blogueurs de l’autre : 

Soit on a l’impression d’être le dernier maillon de la chaîne de l’industrie musicale, « l’idiot utile » en quelque sorte, avec des labels / attachés de presse / groupes qui, eux, profitent à l'oeil du travail d’un blogueur et de l’espace qu’il met à leur disposition. Ils nous foutent sur une mailing-list, nous balancent des mails stéréotypés, et attendent que, gratuitement, on puisse parler de leurs productions et ainsi accroître leur visibilité sur le net… pourtant, ils ont plus besoin de nous que nous d’eux, car franchement, à moins d’être complètement paumé sur le web, on n’a absolument pas besoin d’attachés de presse pour découvrir notre lot de nouveautés… ils ont plus besoin de nous que nous d’eux, mais c’est eux qui en tirent des profits, et nous qui le faisons bénévolement (parfois, si l’on a été bien sage et publié une chronique sympathique de l’album, on a le droit à un susucre : l’album en « CD promo »).

Soit on est gêné parce qu’on se retrouve face à des petits groupes sympathiques qui aimeraient se faire connaître, mais dont on ne peut parler sur nos blogs parce qu’on n’a pas le temps, trop de choses à écouter / on n’a pas été suffisamment intéressé par leur musique / pas le style de musique qui a sa place sur notre blog etc.

(hmmm… je disais quoi, il y a quelques lignes, sur les digressions ?)

Si vous voulez que l’on parle de vous ici, c’est très simple, pas besoin de vous rabaisser à quémander ou m’implorer, à vous de faire votre part de travail pour profiter de cet espace, un système où chacun y trouve son compte, loin de basses considérations commerciales ou de rapports dominants / dominés… car, au fond, plus que des questions de « visibilité sur le web », je suis sûr que le fait de pouvoir partager l’histoire d’une de ses œuvres intéressera forcément bon nombre de musiciens, comme ça m’intéresse de les lire et les faire partager à d’autres (et je ne manquerai pas, évidemment, de me livrer aussi à l’exercice sur une de mes compos).

(Sinon, il restait aussi la possibilité d’écrire vous-même « ma » chronique de votre album, mais bon, dans ce cas, ce sont les lecteurs qui seraient pris pour des cons et deviendraient les « idiots utiles » du système…)

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires, que ceux qui pourraient avoir les mêmes en profitent… pour m’envoyer vos articles, ça se passe par mail, et n’oubliez pas d’y ajouter les liens de votre morceau en écoute et de votre site web ou bandcamp.

J’espère que les musiciens les plus divers seront intéressés, quel que soit leur style, qu’ils soient totalement inconnus ou aient une certaine notoriété (je proposerai à ceux qui m’écrivent de participer, et contacterai quelques groupes que j'apprécie… si vous connaissez des musiciens, n’hésitez pas à leur faire passer cet article). Comparer nos méthodes, habitudes et problèmes de composition sera forcément enrichissant et ludique, et pour les non-musiciens, ce sera l’occasion de voir de l’intérieur comment se créent les musiques…

Les articles :

Blue Chill - It's You

 The Bankees - The Plumber Life

Akland - Tribal R

Hello Darkness - Shame

(Vous pouvez tous les retrouver dans la catégorie Histoire d'une Chanson)

 

 

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