1. Valse avec Bachir - Ari Folman
2. Bons Baisers de Bruges - Martin McDonagh
3. Into the Wild - Sean Penn
4. Two Lovers - James Gray
5. There Will be Blood - Paul Thomas Anderson
6. The Dark Knight - Chris Nolan
7. Mesrine : L'instinct de Mort - JF Richet
8. Mesrine - L'ennemi Public - JF Richet
9. No Country for Old Men - Joel & Ethan Coen
10. Vicky Cristina Barcelona - Woody Allen
Très bons films :
Mensonges d'Etat - Ridley Scott
Gomorra - Matteo Garrone
Sweeney Todd - Tim Burton
3h10 pour Yuma - James Mangold
Wall-E - Andrew Stanton
Cloverfield - Matt Reeves
Phénomènes - M. Night Shyamalan
Eldorado - Bouli Lanners
Appaloosa - Ed Harris
Pas des chefs-d'oeuvre, mais de bons films, plaisants et très recommandables :
Be Kind, rewind - Michel Gondry
Quantum of solace - Marc Forster
Crimes à Oxford - Alex de la Iglesia
Il Divo - Paolo Sorrentino
Iron Man - Jon Favreau
The Mist - Frank Darabont
Le prix de la loyauté - Gavin O'Connor
Rec. - Paco Plaza, Jaume Balagueró
Le jour où la terre s'arrêta - Scott Derickson
Bien, malgré quelques réserves :
Au bout de la Nuit - David Ayer
A bord du Darjeeling Limited - Wes Anderson
Burn After Reading - Joel & Ethan Coen
Diary of the Dead - George A. Romero
Vantage Point - Pete Travis
Secret Defense - Philippe Haim
Mirrors - Alexandre Aja
Seuls Two - Eric Judor, Ramzy Bedia
Pas terribles :
Mongol
La Vegas 21
10 000
Grosse daube :
X-Files Régénération
(Mais pourquoi diable suis-je allé voir ça ?)
Chaque année, on nous sort les "chiffres du cinéma", avec les millions de recettes ou d'entrées de chacun... pour moi, il n'y a qu'un chiffre à retenir cette année, le chiffre 2.
2 Mesrine. Et les 2 m'ont enthousiasmé. Cassel est parfait dans le rôle (plus que parfait, même...) et la réalisation de Richet est impeccable.
2 films des Frères Coen. Quelques bons moments dans la comédie Burn after Reading, qui se laisse voir, qui est même parfois très drôle... mais pas du niveau du remarquable No Country for Old Men. Coen - Richet... 2 réalisateurs qui ont sorti 2 films la même année... pas banal.
2, comme le magnifique Two Lovers. 2° film en 2 ans de James Gray avec Joaquin Phoenix dans le rôle principal.
2, comme Seuls Two... fallait vraiment que ce soit la fête du cinéma pour que j'aille voir ce genre de comédie... et finalement, j'ai été plutôt agréablement surpris. Pas d'une grande finesse, c'est très régressif, mais il y a des idées et le film fonctionne plutôt bien. Suffisamment rare dans cette zone sinistrée que sont les grosses comédies françaises pour être signalé, et même salué. Pas vu Bienvenue chez les Ch'tis, et ça m'étonnerait qu'il me fasse mentir sur le sujet...
2 films d'animation totalement opposés... si ce n'est qu'ils sont deux chefs-d'oeuvre dans leur genre. En allant voir Wall-E, je ne m'imaginais pas qu'un film d'animation pour enfants puisse être aussi subtil et intelligent... mais le vrai choc de l'année, pour moi, reste le génial Valse avec Bachir, dont j'ai déjà parlé ici.
2 genres qui ne m'intéressent généralement pas : les films d'animation Pixar/Disney et les comédies musicales. Pourtant, j'ai trouvé Wall-E bluffant et captivant, et j'ai beaucoup aimé Sweeney Todd.... alors que je ne supporte pas les films où les acteurs se mettent à chanter. Mais dans l'univers de Tim Burton, ça marche à merveille. Et le couple infernal Johnny Depp/ Helena Bonham Carter est formidable.
2 westerns. On imagine depuis longtemps que le genre est mort et enterré... et pourtant, il se rappelle parfois à notre bon souvenir, avec 2 westerns cette année, et 2 très bons. 3h10 pour Yuma est le plus "traditionnel", le plus épique, Appaloosa est un peu plus sec et distancié... mais les deux arrivent parfaitement à moderniser et faire revivre le genre sans le trahir.
2 films sous forme de quêtes initiatiques qui aiment les grands espaces : le magnifique Into The Wild, et le plus inattendu Eldorado, beau road-movie... dans une Belgique sublimée.
2 excellents films qui ont pour théâtre la Belgique : Bons Baisers de Bruges et Eldorado.
2 polars où il est question de corruption chez les flics : Au bout de la Nuit et Le Prix de la Loyauté. Keanu Reeves campe un flic assez atypique (et antipathique) dans le premier... malheureusement, la fin est plus convenue. Le Prix de la Loyauté débute, lui, de manière conventionnelle, mais gagne beaucoup en épaisseur au fur et à mesure, et s'impose comme un vrai bon film de genre (particulièrement sombre et désespéré).
2 polars avec Colin Farrell. Le prix de la Loyauté, donc, et l'excellent Bons Baisers de Bruges. Dans le premier, c'est un flic, dans le second un gangster... un gangster sympathique et attachant, un flic plutôt mauvais.
2 films avec Russell Crowe. Comme Farrell, il est sympathique en hors-la-loi (3h10 pour Yuma), et antipathique lorsqu'il est censé faire régner l'ordre (Mensonges d'Etat).
2 films poético-foutraques avec dans chacun 2 doux-dingues un peu paumés : Eldorado et Be Kind, Rewind.
2 très bons films de genre dont Christian Bale est le héros. The Dark Knight et 3h10 pour Yuma. Il s'en sort bien, avec deux des meilleurs films qu'on ait vu depuis longtemps dans leurs genres respectifs... mais dans les deux, son personnage se fait voler la vedette par un "méchant charismatique". Russell Crowe, dans 3h10 pour Yuma, et Heath Ledger dans The Dark Knight.
2 méchants dans The Dark Knight... "double-face" (décidément...) et, bien sûr, le Joker. Enfin un personnage de "méchant" vraiment fascinant dans ce type de film souvent trop puérils. Certes, c'est un film spectaculaire où il est question d'un type qui se balade en costume de chauve-souris... mais ce très sombre Dark Knight est plus adulte que les autres films du genre. Et il le doit en partie à ses "méchants"... qui ne sont pas de ces grotesques et fatiguants criminels bourré de super-pouvoirs et d'armes hi-tec... non, ce sont des sentiments humains qui les rendent si flippants et dangereux, le sentiment d'injustice et la vengeance pour l'un, la volonté de chaos et la folie suicidaire pour l'autre.
2 célèbres franchises du cinéma à grand spectacle qui sont pour la première fois de vraies suites. Jusque-là, les James Bond et Batman se succédaient sans grand souci de cohérence, ce qui n'est maintenant - à l'ère des séries - plus le cas, et c'est tant mieux. Pour continuer dans les 2, on a donc enfin eu un "James Bond 2" et un "Batman 2". Les James Bond et Batman, ça n'a jamais été trop mon truc (les Batman de Tim Burton ne sont vraiment pas ce que je préfère de lui)... mais depuis Batman Begins et Casino Royale, je les trouve bien plus intéressants et regardables.
2 très bons films adaptés de comics, pourtant tous deux très éloignés : The Dark Knight et Iron Man. Le premier a une noirceur, une densité et une gravité peu commune, le deuxième, au lieu de nous infliger une énième fois un de ces pénibles preux chevaliers au grand coeur, a pour héros un business-man totalement superficiel, arrogant, sarcastique, play-boy, interprété par l'excellent Robert Downey Jr.
2 films avec Gwyneth Paltrow, et deux films radicalement opposés : l'intimiste Two Lovers et le spectaculaire Iron Man. Dans l'un Gwyneth aime son patron en secret, dans l'autre, elle sort avec son patron et elle est aimée en secret... à part ça, peu de liens entre ces deux films, très bons dans leur genre (et même beaucoup plus dans le cas de Two Lovers).
2 femmes : une blonde et une brune. Dans deux films : Two Lovers et Vicky Christina Barcelona. Bien sûr, une blonde légère et sexy, et une brune plus sage et réservée... du strict point de vue capillaire, ces deux films sont sans surprise... heureusement, pour le reste, ils sont très subtils et réussis. Si leur thème (un homme entre deux femmes) est proche, leur traitement est opposé. Le crépusculaire (parler d'un film de James Gray sans prononcer le mot "crépusculaire" devient un vrai tour de force), mélancolique et hivernal Two Lovers face au pétillant, ensoleillé et "champagne" Vicky Christina Barcelona. Et le film "juif new-yorkais" des deux n'est pas le Woody Allen...
2 excellents films avec Javier Bardem. No Country For Old Men (là, par contre, une vraie surprise du strict point de vue capillaire...) et Vicky Christina Barcelona.
2 films avec Amalric... figure pourtant du cinéma d'auteur, il se retrouve dans les deux grands succès de l'Automne, Mesrine et Quantum of Solace.
2 films SF écolos qui sont à mon sens bien meilleurs que ce que laissent entendre les critiques : Phénomènes et Le Jour où la terre s'arrêta. Pas des chefs-d'oeuvre impérissables, sans doute, mais deux films pas si simplistes, plutôt adultes, et qui fonctionnent bien.
2 films où il est question de renoncement à la technologie et de retour à la nature : Into The Wild et Le Jour où la Terre s'arrêta.
2 fresques historico-légendaires, Mongol, et l'anachronique 10000. Tout à fait dispensables.
2 acteurs qui ont crevé l'écran. Heath Ledger, jubilatoire en Joker, et Vincent Cassel, impressionnant en Mesrine (là, je triche, il y en a au moins un 3° qui fait le poids à côté : Daniel Day Lewis dans There Will be Blood)
2 films d'espionnage traitant du terrorisme au Moyen Orient. L'américain (Mensonges d'Etat) est nettement plus prenant, intense, et mieux réalisé que le français (Secret Défense), même si ce dernier n'est pas si mal non plus.
2 comme les doubles des miroirs de... Mirrors. Auquel on peut préférer, dans le genre épouvante, Rec., The Mist et Cloverfield.
2 grands films qui ont de l'ampleur, du souffle, de l'intelligence et qu'il fallait impérativement voir sur grand écran, pas sur une télé (et encore moins sur un écran de pc) : There will be Blood et Into The Wild.
2 de mes morceaux favoris et 2 morceaux que tout oppose réunis dans le chef-d'oeuvre de l'année : Valse avec Bachir. This is Not A Love Song de PIL et l'Andantino de la Sonate D 959 de Schubert.
2 bonnes résolutions pour l'année cinéma à venir :
1. Continuer à voir beaucoup de films en salle (ça, c'est facile, rien ne remplace le grand écran...)
2. Revenir un peu plus aux films indépendants, d'auteurs, non-américains... mais ça, c'est plus dur. Dans les années 90, je n'allais voir que des films indépendants et films d'auteurs... pourtant, depuis quelques années, je vois bien que j'ai tendance à privilégier de plus grosses productions... qui correspondent sans doute à un besoin d'évasion plus important. 2 autres raisons à cela : les "grosses productions" sont de bien meilleure qualité actuellement qu'elles ne l'étaient dans les années 80-90, et le cinéma, quand on y va souvent en couple, c'est pas donné... Prendre le risque de payer 16 euros pour un film roumain dont on ne sait pas trop s'il va s'avérer particulièrement subtil et intelligent ou mortellement glauque et ennuyeux... faut le faire... et c'est compliqué lorsqu'on n'habite pas Paris, le temps qu'on se décide à le voir, le film est déjà sorti de l'affiche.
Chronique de Valse avec Bachir.