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Classements d'albums

11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 18:38

Après Lemmy et Boulez, c’est au tour de Bowie. La mort aime les grands écarts… Difficile de trouver, dans l’histoire du rock, 2 personnages a priori aussi opposés que Lemmy et Bowie : l’un, depuis Motörhead, dopé au Jack Daniel’s et à la testostérone incarne le gros rock qui bastonne, l’autre, androgyne aux mille visages, incarne une pop exigeante, complexe et raffinée qui évolue en permanence. Mais plus que le « caméléon génial » qui se réinvente sans cesse et s’adapte avec talent à toutes les modes et tous les nouveaux sons, ce qui me fascine chez Bowie, c’est sa musicalité. Un peu à l’image des jazzmen qui ont su faire « swinguer » les dissonances, lui a réussi, notamment par son chant si particulier, à les rendre « pop ». Une musicalité rare pour un musicien pop-rock, même si, curieusement, elle lui fait parfois défaut. Il y a, de mon point de vue, souvent des déchets dans les albums de Bowie, même parmi ses meilleurs. Des chansons pas à la hauteur, des passages un peu lourdingues, d’autres un peu trop mielleux… Mais bon, pas de quoi non plus revoir l’ensemble de son œuvre à la baisse, je me suis – évidemment – lancé dans une playlist hommage avec les meilleurs titres de Bowie, une petite playlist de… 4h10 avec 59 titres. Il n’y a que très peu d’artistes pop et rock pour lesquels je pourrais imaginer une playlist de plus d’une cinquantaine de grandes chansons. Alors peu importe que Bowie soit parfois inégal, c'est, dans son cas, un "problème de riche"...

 

Playlist Bowie (les titres sont par ordre chronologique) :

 

 

 

 

Quelques morceaux que je tiens à mettre en évidence, histoire de se replonger aussi dans la passionnante évolution de Bowie :

 

Space Oddity (1969). Une des plus belles chansons pop, est-il possible de s'en lasser ?

 

 

 

 

Oh! You Pretty Things (1971). Une suite d'accords et une mélodie qui prouvent bien, pour qui en douterait, que Bowie était un compositeur de musique pop au-dessus de la mêlée...

 

 

 

 

Aladdin Sane (1973). Pas de clip ni de live correct, mais il fallait que je mette celui-là, pour le formidable solo de piano de Mike Garson flirtant avec la musique contemporaine.

 

 

 

 

1984 (1974). Diamond Dogs n'est pas le plus aimé des albums de Bowie, mais c'est un de mes préférés... et je vais faire hurler certains puristes : je préfère largement Diamond Dogs à Ziggy Stardust, lequel ne fait même pas partie de mes 10 albums favoris de Bowie...

 

 

 

 

We are the Dead (1974). Toujours sur Diamond Dogs, j'adore sa manière de faire basculer ce morceau, qui commence comme une gentille ballade glam pour évoluer vers une incantation apocalyptique.

 

 

 

 

Right (1975). Fin des années 90, lorsque je me suis retrouvé à faire le DJ dans quelques pubs, s'il y avait un morceau que je passais systématiquement en début de soirée, c'était celui-là... Un modèle de groove, toujours aussi envoûtant après la 438° écoute (au moins).

 

 

 

 

Fame (1975). Ou comment Lennon et Bowie, deux blancs-becs anglais, viennent donner une leçon de funk à toute la planète...

 

 

 

 

Always Crashing in the Same Car (1977). La fameuse période berlinoise de Bowie, et sa collaboration avec Eno...

 

 

 

 

Sons of the Silent Age (1977)

 

 

 

 

Let's Dance (1983). Quoi ? Let's Dance ? La période la plus commerciale de Bowie, honnie par les fans... oui, mais si ce n'est pas un des meilleurs morceaux de Bowie, c'est une bonne chanson pop des années 80 (la concurrence n'était pas énorme). Et, surtout, Bowie a une voix plus majestueuse que jamais...

 

 

 

 

Tin Machine - Under the God (1989). Par nostalgie. C'est en tombant sur ce clip que j'ai commencé à m'intéresser à Bowie... et si Tin machine n'est sûrement pas ce que Bowie a fait de mieux, ni la meilleure entrée pour découvrir Bowie, Under the God est tout de même diablement efficace. 

 

 

 

 

Hallo Spaceboy (1995). 1.Outside est sûrement l'album de Bowie que j'ai le plus écouté et aimé, et Hallo Spaceboy reste, 20 ans après, une de mes chansons favorites. Intense, sauvage et apocalyptique, pourtant pas le registre habituel de Bowie, mais quand il s'y met, il le fait mieux que tout le monde... 

 

 

 

 

I'm Deranged (1995). Parce que Lost Highway... j'aurais aussi bien mis The Hearts Filthy Lesson et A Small Plot of Land, deux autres des titres que j'adore sur 1.Outside...

 

 

 

 

I would be your slave (2002). Après 1.Outside, Bowie a été quelque peu décevant, plus pop-rock et moins inspiré... reste tout de même quelques très bons morceaux, comme ce I would be your slave sur Heathen.

 

 

 

 

Lazarus (2016). 20 ans que Bowie n'a pas sorti de vrai grand album... il n'allait tout de même pas nous quitter comme ça ! Mais 3 jours avant de mourir (quel sens du timing), il nous livre un formidable album, un magnifique testament fantômatique... de plus, histoire de boucler parfaitement la boucle, voilà enfin qu'il nous offre un album parfait de bout en bout ! 7 titres seulement, certes, mais pas le moindre déchet, que du grand Bowie. J'imagine que c'est un point de vue qui ne sera pas unanimement partagé, les fans de Bowie considèrent forcément que plusieurs de ses albums sont parfaits, et le grand public aura du mal avec ce Blackstar plus proche de Scott Walker que de ses derniers albums pop-rock. De toute façon, à chacun son Bowie - son oeuvre est suffisamment riche et diverse pour cela - et le "mien" aura réussi à clore de la plus belle façon qui soit une carrière exceptionnelle, et le mot est faible (sachant qu'on parle déjà de carrière exceptionnelle pour des artistes qui n'ont pas fait le quart de ce qu'a fait Bowie...)

 

 

 

David Bowie - Blackstar (2016)

 

 

R.I.P, David...

David Bowie (1947-2016)
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F
Lettera a Giulia (2011)<br /> <br /> La vita è poesia, la poesia è musica e la musica è vita. La prima volta che venni operato a Venezia per otosclerosi bilaterale, mi sostituirono la staffa dell’orecchio interno destro microchirurgicamente. Paura? Cara Giulia, caro angioletto, ti sono vicino. La prima cosa che riudii dopo tanto silenzio fu il rumore di una pioggia d’agosto, mentre intravedevo, da quella finestra d’ospedale, un bel chiostro. Più volte sono tornato in quei paraggi non di lungi dalla fermata del vaporetto, anche per riosservare la stele del doge Vendramino, oppure per visitar l’Arsenale. E quello specchio di laguna, che volge a Oriente, in principio, era dove si svolgeva lo Sposalizio col mare. Tutti conoscono: do, re, mi, fa, sol, la, si, (do), la scala di do maggiore. Nel mio piccolo, cos’altro posso io trasmetterti di utile? Forse a costruire “papiri” col regolo musicale di mia invenzione! Armati di colla, di carta, di forbici, e magari di una fotocopiatrice per la matrice: parrà gioco che spazientisce, ma ti assicuro, o certosina, che il gioco vale la candela. Purtroppo, essendo un gioco matematico non lo posso brevettare, benché con un buon computer le sue applicazioni siano innumerevoli. Non son io il poeta A. Rimbaud di colorate vocali, benché se ne possano trascrivere ben sette, anziché le sole cinque di giochini pentafonici (tipo motivo tedesco di Inno alla Gioia composto di sole cinque note, e probabile gioco d’origine celtica): i, é, è, a, ò, ό, u. E tante quante quelle della frase: “In bellezza corro giù”. Ora, prendi nota della sequenza di “quinte” alternate: si, mi, la, re, sol, do, fa. Se la trascrivi su quadrettata colonnina verticale di quadernone, per cinque volte di seguito, a essa puoi aggiungere tutta la gamma di bemolli (b), di doppi bemolli (bb), da un lato ascendente, e di diesis (#), di doppi diesis (x), in quello discendente, tanto da ottenere ben trentacinque note accidentate e non, sulla stessa colonnina del regolo. Per intenderci: six, mix, lax, rex, solx, dox, fax, si#, mi#, la#, re#, sol#, do#, fa#, si, mi, la, re, sol, do, fa, sib, mib, lab, reb, solb, dob, fab, sibb, mibb, labb, rebb, solbb, dobb, fabb; non facendo altro che innalzare di un semitono (diesis) o abbassare di un semitono (bemolle) la sequenza di quinte indicata e di innalzarla ulteriormente di un tono (doppio diesis) o di abbassarla di un tono (doppio bemolle). Ti chiederai il perché dei doppi diesis/bemolli, ma, se volessi tu costruire tutti gli accordi di settima diminuita come questo: do.mib.solb.sibb, come farai mai? Ora, se disponi di dodici colonnine così ordinate, le ritagli verticalmente e le muovi su e giù componendo in orizzontale una qualsiasi scala musicale [ad esempio, l’armonica minore la, sol#, fa, mi, re, do, si, (la), oppure l’armonica maggiore: do, re, mi, fa, sol, lab, si, (do)], ti accorgerai che parallelamente a tale costruita scala vi compaiono tutte le altre adiacenti che per struttura hanno le stesse distanze di un semitono o di un tono o di tre mezzi di tono. Tale giochino di ridistribuzione matematica delle note, forse un giorno, ti servirà per approfondire accordi musicali, tra i quali “do. mib. sol. sib. re. fa#. la”, accordo di tredicesima minore, che in vero è costituito da tre accordi di quinta: (do. mib. sol), (sol. sib. re) e (re. fa#. la), oppure due accordi di settima: (do. mib. sol. sib) e (sib. re. fa#. la). E, costruito tale accordo in orizzontale con le colonnine del mio regolo musicale, noterai che vi è un altro accordo, e questa volta “maggiore” rispetto al do tredicesima minore, che sul “papiro” procede in diagonale dal basso a destra verso l’alto a sinistra, passando sulla “settima”: il si bemolle. Tale accordo è “do. mi. sol. sib. re. fa. la”. Il giochino lo puoi fare anche al contrario: dato in orizzontale l’accordo minore, in diagonale ti torna il maggiore. E tu dirai: ma ne sei così sicuro che essi siano i rispettivi maggiore e minore? Risposta: può essere dimostrato abbastanza difficilmente, tenendo presente che le scale, come del resto gli accordi costruiti su di esse, si incastrano le une nelle altre a partire da una quinta successiva: e qui, per illuminarti, non ti lascio un complicato diagramma 22x22, ma ti indico che dovresti far in modo che una funzione giustifichi l’altra, mettendo in verticale la sequenza [B]. Bb. A. G#. [G#]. F#. F. [E]. D#. D. C#. [C]. B. A#. [A]. G#. G.. [F#]. E#. E. D#. [D] e in orizzontale [D]. Eb. E. [F]. F#. G. G#. [A]. Bb. B. [C]. C#. D. D#. [E]. F. F#. G. [G#]. A. A#. [B]. Tutto ha origine da [D] ed esso riflette delle armonie di cui parlo, dimostrando che per l’accordo maggiore di tredicesima in re ne esiste solo uno corrispondente di tredicesima minore: nella prima colonna verticale a sinistra c’è D 13 (major), cioè D. F#. A. C. E. G. B, e per quinte discendenti tu incontrerai sib, fa, do, sol, re; nella colonna orizzontale più in basso c’è D 13 m (minor), e cioè D. F. A. C. E. G#. B, e per quinte ascendenti tu incontrerai re, la, mi, si. Certo, un aiutino te lo darei, ma voglio essere alquanto sibillino: ti dico soltanto che a quel diagramma si incastra benissimo un altro da me già dedicato a tua cugina Yoshino nel morso corrosivo di una notte insonne. Naturalmente, D=re, E=mi, F=fa, G=sol, eccetera, nella notazione inglese. Dell’accordo musicale su citato in C 13 (do-mi) è un intervallo di terza, (do-sol) di quinta, (do-sib) di settima, (do-re) di nona, (do-fa) di undicesima, (do-la) di tredicesima. Inoltre, [do.mi] un accordo di terza, [do.mi.sol] di quinta, [do.mi.sol.sib] di settima, via via dicendo fino a quello sopra di tredicesima. Le colonnine del “papiro” le puoi sempre ritagliare e incollare, utilizzandoci dietro anche lo scotch-carta dei falegnami, e questo per visualizzarne lo spettro nel suo insieme e per cerchiare le note più interessanti con un evidenziatore. Non immagini quanto ci abbia sudato dietro, io che il destino avrebbe voluto vedere sordo. E non solo questo. Nella vita si passano tante cose: si possono perdere mogli e buoi, ma la dignità di un uomo è quella che più conta al tuo paese. L’amore è come un’equazione che va divisa per due, diceva un poeta bergamasco; talvolta l’anima è un caro nome odiato dal destino. Visto che non sei ancora grande non capirai molto le mie parole, ma un giorno la maturità ti porterà a cercare di scoprire i misteri della vita. E ti chiederai tante cose. Ti chiederai persino il perché si insegnino e s’imparino a scuola certe nozioni base, e ogni anno scolastico le si riprendano d’accapo e le si approfondiscano meglio. Un giorno, poi, vorrai dire la tua sul mondo, lasciare qualcosa di tuo, un po’ come ho fatto io con qualche libricino non proprio emozionante. E, se continuerai sulla via del canto, ti potresti anche chiedere che note musicali figurano tra quelle di una qualsiasi scala di 7 + 1 data. Per la tua gioia, pertanto, accenniamo soltanto alle scale diatoniche minori, un nome che sa di bizzarro. Prendiamo in esame re minore naturale (le sue note leggile tra parentesi nella sottostante sfilza di dodici più una): (re). do#. (do). si. (sib). (la). sol#. (sol). fa#. (fa). (mi). mib. (re). E in esame anche re melodica minore, tanto non cambia granché la solita sfilza: (re). (do#). do. (si). sib. (la). sol#. (sol). fa#. (fa). (mi). mib. (re). Come puoi ben vedere la scala minore è discendente. In quella sfilza di note c’è un sol#. Se ci fosse invece il lab, nota dal suono omofono al pianoforte ma non al violino, quando la scala ascende? Osserva un attimo la diatonica di do maggiore (tra parentesi le solite note base): (do). do#. (re). re#. (mi). (fa). fa#. (sol). sol#. (la). sib. (si). (do) ascendendo. E discendendo, ivi comprese quelle intercalari: (do). (si). sib. (la). lab. (sol). fa#. (fa). (mi). mib. (re). reb. (do). Le scale diatoniche minori sono uguali a se stesse sia nell’ascendere che nel discendere, le maggiori no. Ma c’è un particolare modo di alterare leggermente questa funzione matematica. Ho ideato una mia scala minore in re. Ciò che fa la differenza armonica è un lab in ascendere e un sol# nel discendere. Ho tenuto conto di questo paradigma: (do#.re.mib) ripetuto a diversa altezza. E nell’ascendere essa è [re. mib. mi. fa. fa#. sol. (lab). la. sib. si. do. do#. re]. Se la osservi meglio constaterai che è impropria, perché fa parte di due diatoniche minori: do/sol minore, dove il do e il reb nel registro basso non ci sono più. Difatti, se tu prendessi un foglio quadrettato e ci scrivessi in scala le diatoniche che, col mio regolo, ricavi da quella in do, ti accorgeresti che esse si inanellano le une alle altre, come una catenella: del do maggiore fa parte anche il sol maggiore a partire da una quinta, il sol stesso; del sol il re, del re il la, e via via dicendo. Non ci credi, vero? Ma perché ho fatto ciò? Il lab non è un armonico sol#, però può essere utile in certe circostanze di composizione per uno strumento ad arco, come il violino. La suddetta è [re. do#. do. si. sib. la. (sol#). sol. fa#. fa. mi. mib. re] nel discendere. Questa è una mia trovata! Però, intanto tu studia corrette cose: quando sarai un po’ più esperta, prova a rivoluzionare un po’ le cose. Ora, osserva la scala ascendente e discendente della diatonica minore in re con il mio regolo e dimmi, se l’algebra non ti fa tentennare, a che altezza rintracci la scala cromatica coi “b” della dodecafonia (per intenderci: si, sib, la, lab, sol, solb, fa, mi, mib, re, reb, do. È quella stessa individuata dai tasti bianconeri del pianoforte, strumento più evoluto del clavicembalo). Su, componila in orizzontale e parallelamente a essa troverai quella cromatica coi “#”. Con il regolo scoprirai, un giorno, persino relazioni proibite: l’accordo in sol siglato G 13/7+ (dove 7+ è una settima aumentata e l’accordo di tredicesima istessa è fruibile soltanto da grande orchestra) è maggiore rispetto a G m13/7+/11+ (che lungo nome!) e G m13/ 7/5- /11+ minore rispetto a G 13/9-. Ma stranamente G 13/11+ è bifronte, cioè incrocia se stesso sul settimo grado nel regolo. Come l’antico dio romano Giano, ciò presiede a due porte dell’urbe, della città ideale: è collegato alla tredicesima minore, facendo le veci dell’accordo maggiore nel Blues. Ma non lo è, a mio dire, quello maggiore, e di funzioni Giano ne esistono molte altre. Per intenderci: G 13/7+ è (sol. si. re. fa#. la. do. mi) e G m13/ 7+/ 11+ è (sol. sib. re. fa#. la. do#. mi), mentre G m13/ 7/5-/11+ è (sol. sib. reb. fa. la. do#. mi) e G 13/ 9- è (sol. si. re. fa. lab. do. mi). Dunque, si individuano due gruppi maggiore e minore: Alfa e Beta. E un terzo, Gamma, di cui G 13/11+, ossia (sol. si. re. fa. la. do#. mi), è il famoso Giano. Naturalmente esiste il gruppo Delta, dove G 13 (sol. si. re. fa. la. do. mi) è maggiore rispetto a G m13 (sol. sib. re. fa. la. do#. mi). Dice koan zen: “Che fine fanno i buchi quando il formaggio è finito?”. Se una groviera la diatonica re minore su citata, forse, con qualche ruttino, un topolino risponderebbe così: “re, do#, si, la, sol, fa, mib, (re)”, mentre geisha suona il koto, nella sera, sognando che ritorni il suo amato dal lontano castello di Ninjo, quello dello shogun di Kyoto. Tale scala eudorica minore (“eu” vuol dire buono, “dorica” perché gli antichi greci ne suonavano una che è la stessa ma senza gli accidenti # e b; quando finisce tu dici che non si “posa” bene: quel re la rende instabile, mancando appunto i #/b) è nota nel Giappone dei sette samurai. Tolto quel re “a capo e coda” si sconfina nell’esatonale di Debussy, poiché tra do# e si, tra si e la, tra la e sol, tra sol e fa, tra fa e mib, tra mib e do#, c’è la distanza di un solo tono. Per concludere questa lettera, ti dirò qualcos’altro di interessante, poiché per me la musica è tutto un cosmo da quando ho cantato il gregoriano, prima di diventare a poco a poco sordo: il la minore naturale ha come relative il re minore col sib e il mi minore col fa#. La melodica minore in sol ha già sia il sib che il fa# nella sua struttura originale di scala artificiale. Analogamente, la scala eudorica minore in re, sopra accennatati, contiene sia il do# che il mib delle scale più attigue a quella in sol melodica minore. Il la minore naturale (Juste), il re minore eudorico (Cargo) e il sol melodica minore (Mild), tutti compositi di due semi-toni e di cinque toni, io li considero scale base di sistema a se stante. Ora, nei panni di un detective famoso come Hercule Poirot, personaggio letterario di Agatha Christie, non intuisci già un bel giochino di relazioni che ben si modulano assieme come i giri-motore d’una Bentley? Si possono fare tanti accordi spuri, per esempio, fondendo quelle scale minori tutte insieme, come fossero linee melodiche di trio, ma non voglio privarti del piacere della scoperta. Nulla più ho da ripeterti che la vita è poesia, la poesia è musica, la musica è vita. Apprezzane il valore. Va’ dove ti porta il cuore. Ricordati di me ogni tanto.<br /> <br /> Lo zio Chiccone
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E
"Difficile de trouver, dans l’histoire du rock, 2 personnages a priori aussi opposés que Lemmy et Bowie"<br /> <br /> Pas d'accord ! Bowie et Lemmy provenaient du même terreau alternatif londonien du milieu des années 60. Tous deux étaient des mecs en marge de la scène pop qui dominait les charts (le fameux Swinging London des Beatles, Who, Small Faces, Kinks et cie) et ont commencé à exercer leurs talents de musiciens au sein de la très créative scène de Ladbroke Grove / Notting Hill. <br /> <br /> Bowie a fait ses débuts scéniques en tant que mime aux All Saints Church Hall, qui était le lieu de rencontre de tous les freaks de la scène de Ladbroke Grove et où jouaient régulièrement Sam Gopal et Hawkwind, deux groupes dans lesquels Lemmy a officié avant Motorhead. <br /> <br /> Bref, ils venaient du même endroit, étaient des freaks chacun à leur manière, et leur sensibilité artistique les a fait partir dans des directions musicales différentes. Mais finalement, ils sont les faces opposés d'une même pièce (pour traduire salement un idiome anglais).
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T
Même après quelques jours je m'en remets pas! Merci pour ce petit moment de nostalgie en tout cas. En espérant que l'ami Bowie sera bien accueilli au paradis des grands du rock !<br /> Au passage j'en profite pour vous présenter un petit groupe du Sud Ouest qui vient de se lancer et qui lui aussi envoie du bois (bon moins que David mais ça c'est normal):<br /> Le groupe s'appelle The Fly et je vous propose de lui donner une toute petite chance en essayant d'écouter leur morceau le plus "tout public" qui n'est autre que Mystic River:<br /> https://www.youtube.com/watch?v=l9wM_fCVE6w<br /> Merci d'avance à ceux qui prendront la peine de nous dire ce qu'ils en pensent (même en mal)
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L
@GT En effet je suis assez d'accord , ce riff est exceptionnel , mais le reste ne l'est pas moins !<br /> Après on a bien compris le sens de phrase , même si elle peux paraître exagérée !
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M
Salut,<br /> J’appréciais beaucoup cet artiste et le dernier album qu’il a sorti avant de s’en aller est sensationnel. Merci pour ces vidéos.<br /> A+
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G
@Nestor : Je n'ai pas l'impression d'avoir été si excessif que ça là-dessus... j'ai toujours trouvé le groove de ce morceau hallucinant... pas seulement pour le riff (d'ailleurs de Carlos Alomar, moins blanc-bec que les 2 autres), et la rythmique, mais aussi le chant... mais c'est vrai que l'expression "donner une leçon de funk à la planète entière" ne me satisfait pas vraiment, j'aurais dû la tourner autrement^^
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N
"Donner une leçon de funk à la planète entière"... heuu l'expression n'est pas un peu forte, même si ça reste un bon morceau? Niveau funk, y'avait quand même du très très très lourd à cette période, et les grands groupes de l'époque (Funkadelic en tête) n'avaient rien à apprendre de Bowie, aussi bon soit le morceau "Fame".
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