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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 17:55

arnoldschoenberg.jpg
Arnold Schoenberg  
Compositeur autrichien : 1874 (Vienne) - 1951 (Los Angeles) 



Je parlais dans l'article précédent de freiner un peu sur les articles politiques... mais, comme le disait encore il y a peu Kouchner à Christine, après un coup de fil de son nouvel ami Nico : "l'occasion fait le larron !"
Musique et politique, de toute façon, sont toujours bien plus liées que beaucoup ne l'imaginent. Ce n'est pas un hasard si les dictateurs ont souvent la musique pour première cible. 

Je reviens donc sur la phrase de Sarkozy, dans son discours effarant de Bercy (dont j'ai parlé ici) :

Les héritiers de mai 68 avaient imposé l'idée que tout se valait, qu'il n'y avait aucune différence entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, entre le beau et le laid.

1. Les dirigeants qui se mêlent du beau et du laid en art, on en connaissait surtout deux avant Sarkozy : Staline et Hitler.

2. Les musiciens, comme la plupart des artistes du début du XX° siècle, n'ont pas attendu mai 68 pour remettre en question l'idée du beau et du laid (et le romantisme du XIX° avait déjà bien ouvert la voie).

Mais le compositeur qui aura plus que tout autre amené la musique loin de l'idée traditionnelle du "beau" en musique, c'est Arnold Schoenberg.¨Pourtant, Schoenberg n'était pas un "destructeur", un rebelle qui rejette en bloc le passé, bien au contraire... Il a révolutionné la musique, non pas par mépris de ce qui s'est fait avant lui, mais plutôt par respect des artistes qui l'ont précédé. Il aime la musique romantique (particulièrement Brahms et Wagner), et, comme ses illustres prédécesseurs, les Bach, Haydn, Beethoven, Schubert, Liszt, Wagner, Debussy et Mahler, il sait que l'Art avec un grand A, ce n'est pas de refaire ce qui existe déjà, mais d'inventer et d'expérimenter. 
Schoenberg était fasciné par le Tristan et Isolde de Wagner, qui était pour lui (et pour tous, maintenant) un jalon déterminant dans l'histoire de la musique, Wagner y poussant la tonalité dans ses derniers retranchements en l'affaiblissant par l'utilisation systématique du chromatisme. Schoenberg se considérait comme un héritier des maîtres du passé, pas un fossoyeur. Wagner était déjà allé très loin dans la déstructuration du système tonal "classique", Schoenberg sent qu'il est maintenant temps de passer à l'étape supérieure, de privilégier le chromatisme et d'abandonner la tonalité. 

Petite précision pour les non-musiciens : la musique tonale est construite à partir de gammes consonnantes (un choix de notes qui sonnent bien ensemble, pour simplifier), c'est -en gros- ce qui est "plaisant" à l'oreille parce qu'on y est habitué depuis Haydn et Mozart et parce que toutes les musiques populaires occidentales actuelles sont tonales. Le chromatisme, c'est le fait de jouer avec toutes les notes, ce qui est très déstabilisant parce qu'on utilise du coup des notes qui sont "fausses" dans un système tonal. 
Schoenberg, donc, est le père de ce qu'on appellera la musique "atonale". Et il sera à l'origine, avec ses élèves Alban Berg et Anton Webern, des courants parmi les plus importants du XX° siècle :

L'expressionisme, dans la première décennie du XX° siècle : comme dans l'expressionisme en peinture (et Schoenberg était aussi peintre), l'expressivité prime sur la beauté. Les romantiques s'étaient déjà aventurés dans l'exploration des zones sombres de l'âme, mais, en cette époque marquée par les débuts de la psychanalyse, l'expressionisme ira encore plus loin. Il s'agira de libérer - souvent avec pessimisme et une grande violence - des pulsions, des frustrations... et sûrement pas de faire joli, n'en déplaise à Sarkozy.
Le dodécaphonisme : utilisation des 12 sons de la gamme chromatique.
Le sérialisme : système basé sur des séries de 12 sons, plus théorique, formel et exigeant que le dodécaphonisme. 

Ces musiques dérouteront beaucoup d'auditeurs, pas encore prêts pour de telles avancées, et seront les cibles des nazis. Schoenberg étant juif, c'est une bonne occasion pour les nazis de dénigrer cet art "dégénéré", abstrait, intellectuel de juifs qui veulent "corrompre les forces vives de la nation"... alors qu'il est le fruit d'une tradition purement germanique, l'enfant de Bach, Beethoven, Schubert, Wagner, Brahms et Mahler. 
Sa judéité, Schoenberg ne s'en préoccupait guère, jusqu'à ce que l'antisémitisme prenne une trop grande ampleur. Plus l'antisémitisme augmentait dans la population, plus il se sentait et se revendiquait juif. Ce n'est pas un hasard si c'est justement en 1933 qu'il se convertira au judaïsme, avant de s'exiler aux Etats-Unis.

Il est assez affligeant de lire, actuellement, pas mal d'incultes sur des forums divers qui ont le plus grand mépris pour le rap (ou l'électro), parce qu'il ne correspond pas à ce qu'ils cherchent dans la musique (oui, je sais, passer de Schoenberg au rap... en même temps, vous verrez, la comparaison n'est pas si absurde que cela). Que l'on ne soit pas sensible au rap, c'est tout à fait compréhensible. Mais lire que le rap "c'est pas de la musique car y a pas de mélodies"... c'est assez consternant. Les simplets qui tiennent ce genre de propos (et ils sont malheureusement nombreux) n'ont pas le 10000° des connaissances musicales de Schoenberg, reconnu comme un des compositeurs les plus important de toute l'histoire de la musique et dont les traités et les écrits sont des références absolues pour tous les musiciens contemporains. Pourtant, Schoenberg est aussi celui qui a donné ses lettres de noblesse à la technique du "sprechgesang" (parlé-chanté), et dont la 3° de ses 5 pièces pour orchestre, Farben,  est sans doute la première oeuvre musicale de l'histoire qui abandonne la mélodie pour privilégier le timbre, l'atmosphère et les "couleurs orchestrales" (farben signifie couleurs). Que les réacs qui pensent que la mélodie doit forcément primer sur les autres paramètres musicaux (rythme, timbre, harmonie) lisent les remarquables et très pointus livres de Schoenberg (Traité d'harmonie, Le Style et l'Idée) avant de balancer des jugements péremptoires sur "ce qu'est la musique" (oui, Thom, je sais que tu le sais, et ça t'épargnera de lire ces bouquins particulièrement complexes...). Mais je doute qu'ils aient jamais entendus parler de Schoenberg, pour eux, il n'y a sans doute qu'un seul Arnold S., lui aussi autrichien et exilé en Californie... 
Si j'osais... je dirais que le rap et l'électro sont les musiques populaires actuelles les plus proches de la musique savante contemporaine, car elles ont intégré le fait que le son et le rythme sont des paramètres "modernes" à mettre en valeur plus que la mélodie. 

La musique de Schoenberg reste très difficile d'accès, tant nous sommes encore conditionnés par la tonalité et l'"agréable consonnance" des musiques populaires. Mais la juger comme purement "intellectuelle" - ce que beaucoup disent encore -  est une erreur. Tout est question de perception, d'ouverture d'esprit. Les mélodies et harmonies plaisantes sont des hochets, des "objets transitionnels" auxquels on s'accroche parce qu'ils nous rassurent.... mais il faut savoir parfois prendre le risque de l'aventure. La musique de Schoenberg (et peut-être encore plus celle de Berg), est aussi très sensuelle, expressive, envoûtante, quand on arrive à l'écouter sans à-priori, en se laissant juste guider par les sons et le mouvement.

C'est avec cet état d'esprit que je vous conseille d'écouter ce chef-d'oeuvre "historique" que sont les 5 Pièces pour Orchestre (1909) de Schoenberg, oeuvre charnière qui a conduit à l'atonalité. J'imagine que peu les écouteront toutes (ce que je comprends), mais consacrer 2'20 à la pemière, en lui prêtant une véritable attention, c'est une expérience sonore et "culturelle" dont il serait dommage de se priver :

5 Pièces pour Orchestre : 1°, 2° et 3°




5 Pièces pour Orchestre : 3° (suite), 4° et 5°
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Avant de révolutionner irrémédiablement la musique, Schoenberg a prouvé à ses débuts qu'il était aussi capable de composer de grandes oeuvres dans la lignée de celles des compositeurs romantiques (même s'il se montre déjà novateur) comme la sublime et très wagnérienne Nuit Transfigurée (1899), dont vous pouvez écouter un extrait ici. Si la musique atonale de Schoenberg est trop ardue pour vous (il n'y a pas de quoi avoir honte, c'est tout de même le cas de 99% de la population, et je mentirais si je disais écouter du Schoenberg tous les matins au réveil), ne passez pas pour autant à côté de cette magnifique Nuit Transfigurée...

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2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 08:51

"Je m'imagine la musique comme quelque chose de très loin dans l'espace, qui existe depuis toujours et qui existera toujours, et dont nous n'entendons qu'un petit fragment." (György Ligeti)

 

 

 

 

Un des plus grands compositeurs du XXé siècle est mort il y a peu, et force est de constater que cela n’a pas touché grand monde. Mais les médias avaient mieux à faire. Ironie de l'histoire, deux des musiciens les plus " libres " et singuliers de la musique contemporaine (György Ligeti) et de la pop (Syd Barrett), disparaissent quand la planète n'a d'yeux que pour le mondial de foot. L’un quelques jours après l’ouverture, l’autre un peu avant la finale. Eux qui préféraient aux honneurs l’exploration de nouveaux territoires, qui n’aimaient rien tant que d’aller ou les autres ne vont pas… voilà qu’ils partent pour le grand vide lors de la plus grosse "fête" populaire mondiale.

L’esthétique de Ligeti - compositeur hongrois (né en Transylvanie) naturalisé autrichien - est passionnante car, dans un XX° siècle où fleurissent les écoles, où il est rassurant de pouvoir " nommer " et ranger des musiques difficiles à appréhender par l’écoute, car très déstabilisantes pour l’oreille, Ligeti fait figure d’électron libre. Sa musique n’est pas pour autant que pure originalité ; on ne crée jamais à partir de rien. Il a d’abord été influencé par le néo-folklorisme de Bartòk (normal, pour un compositeur hongrois…), a rejoint quelques temps Stockhausen et la musique électronique de Cologne, a fait quelques incursions dans le domaine sériel… mais hors de question pour lui de se laisser enfermer.

Il n’hésite pas à emprunter des éléments et procédés de courants musicaux divers et variés… mais on ne peut le ranger dans les compositeurs " post-moderne ". Car, ces éléments, Ligeti se les approprie pour les amener vers un " ailleurs " plutôt que de les marquer comme références (même s’il y a quelques exceptions).

Il partage avec l’essentiel des compositeurs du XX° une attention particulière portée au son, devenu un paramètre aussi important (voire plus…) que la mélodie, l’harmonie et le rythme. Mais il explore les possibilités du timbre sans chercher à " modéliser " systématiquement. Aux paradigmes et schémas rigides, il préfère l’expérimentation continuelle et le jeu, jeu qu’illustre son goût pour les " illusions sonores " ou l’utilisation insolite de la voix : cris, grognements, dans Aventures ou Le Grand Macabre (pas les œuvres de Ligeti que je préfère…)

Les années 60 sont cruciales pour Ligeti. Il s’émancipe de ses " maîtres " et trouve sa propre voie. On parlera de " micro-tonalité " pour évoquer son style, car il joue sur des harmonies et contrepoints de très petits intervalles (qui se regroupent souvent en clusters). Ses œuvres les plus marquantes sont sans doute celles de cette période :

1961 : Atmosphères, pour grand orchestre

1962 : Volumina, pour orgue

1962 : Aventures

1965 : Requiem

1966 : Nouvelles Aventures

1966 : Lux Æterna

1967 : Lontano, pour orchestre de cordes et de vents

1968 : Continuum, pour clavecin

1968 : 2e Quatuor à cordes

Stanley Kubrick, un des réalisateurs de cinéma les mieux inspirés pour trouver les musiques qui " transcenderont " ses chefs-d’œuvre, a employé avec génie 3 des plus réussies de Ligeti. Atmosphères et l’hypnotique œuvre vocale Lux Aeterna pour 2001, l’odyssée de l’espace, et la 2° des Musica Ricercata, pièce pour piano sombre et obsessionnelle que ne peuvent oublier ceux qui ont vu Eyes Wide Shut. Les Musica Ricercata (1953) sont une des premières grandes créations de Ligeti, elles se décomposent en 11 pièces pour piano, la première construite sur 2 notes (avec les octaves), la 2° sur 3 etc… jusqu’à la 11° comportant les 12 notes de la gamme chromatique.

La musique de Ligeti n’est pas une des plus accessibles du XX°, mais les Musica Ricercata, le Lux Aeterna et Atmosphères sont une excellente entrée en matière pour découvrir ce compositeur essentiel et fascinant

Un très bon article de "vulgarisation" :

http://www.ac-dijon.fr/pedago/music/bac2000/ligeti/BIO.HTM

Ligeti sur Wikipedia

Ligeti sur Libellus

Catalogue de toutes ses oeuvres, avec un texte de Ligeti (Pensées rhapsodiques et déséquilibrées sur la musique et sur mes œuvres en particulier) à la
médiathèque de l'IRCAM.

 

György Ligeti : 28 mai 2003 – 12 Juin 2006

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12 juin 2006 1 12 /06 /juin /2006 16:58

2000 -Berlin Classics *****

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Faut pas croire ce que racontent les journaux. L’événement de l’année, ce ne sont pas ces types qui courent derrière un ballon, mais… le centenaire de la naissance de Dimitri Chostakovitch !

 

Les médias en ont fait des tonnes sur les 250 ans de la naissance de Mozart (250 ans, pourquoi pas les 225 ans, les 238 ans, les 249 ans…  les 100 ans de la naissance de Chostakovitch, c’est tout de même plus significatif !). Pourtant, dès Mars, plus rien. C’est aussi ça la société de consommation. On survend un événement quelconque un moment, mais on s’en lasse très vite et on passe à autre chose. L’année Mozart, c’est sympa deux mois, mais oublié le troisième. Enfin, Mozart n’a pas à se plaindre, il a au moins eu l’honneur des médias. Par contre, Chostakovitch…

 

En même temps, les anniversaires, on s’en fout. L’intérêt est peut-être de mettre un peu plus en lumière un grand artiste, mais c’est aussi une manière de l’enterrer une seconde fois. Dans un monde meilleur, on n’aurait pas besoin de ces commémorations solennelles, on saurait faire le tri et laisser les artistes phares dans la lumière. On ne s’extasierait pas sur tout et n’importe qui et ne perdrait pas de vue les artistes les plus remarquables.

 

Célébrer l’anniversaire d’un compositeur… c’est considérer ses œuvres comme des vieilleries, des pièces de musées qu’on écoute avec un respect poli. Alors que la musique classique, c’est tout sauf ça. Ne serait-ce que par l’interprétation, les œuvres anciennes se réinventent constamment. Et encore… même sans interprétations originales, la musique de Chostakovitch (ou Shostakovich, ou Schostakovitch, voire Chosta pour les intimes…) est toujours aussi fascinante et actuelle. Suffit d’avoir deux oreilles, un minimum d’ouverture d’esprit et d’être capable d’émotions pour être saisi.

 

Fanatique des quatuors de Chostakovitch, j’en parlerais plus en détail une autre fois. Je commencerai ici par les symphonies, plus accessibles. D’autant plus qu’existe un indispensable coffret de 6 CD, chez Berlin Classics (distribué par Naïve), pour le prix dérisoire d’un album (environ 20 euros), contenant 6 de ses 15 symphonies (avec un CD de chants sur des poèmes juifs). Si on ajoute à cela que les symphonies sont dirigées par Kurt Sanderling, LA référence en la matière…

 

Le problème de la musique savante du XX° siècle, c’est évidemment son étrangeté et sa complexité pour des oreilles non-averties. Loin d’être des œuvres simples et faciles, les symphonies de Chostakovitch n’en demeurent pas moins très abordables. Parce que leur souffle, leur ampleur, leur lyrisme les inscrivent dans la lignée des grandes symphonies du XIX°. Mais Chostakovitch n’a pas le regard perdu dans le passé. Ses dissonances et hardiesses harmoniques sont bien celles du XX°, même s’il n’a pas opté pour l’atonalité (faut dire que le régime communiste l’interdisait…). Les symphonies de Chostakovitch, par leurs thèmes et motifs marquants, leurs tensions et dramatisme, leurs rythmes et leurs richesses réussissent l’exploit d’être à la fois de grands chefs-d’œuvre du XX° et des œuvres accessibles.

Je parlais de souffle… et c’est sans doute une des plus grandes qualités de ses symphonies (et de toute sa musique). Faut beaucoup de mauvaise volonté pour ne pas se laisser transporter et enivrer. Evidemment, on pourrait rattacher cela à l’âme slave. Au lyrisme, à la recherche d’émotions extrêmes, à l’importance du rythme et de l’orchestration, à la noirceur et au mélange russe d’exubérance et de mélancolie. Ce n’est pas complètement faux… même si ce n’est pas exclusivement russe (Beethoven, Berlioz…)

 

Un élément plus typique de la musique de Chostakovitch est l’ironie, le sarcasme… fréquent, mais pas omniprésent. L’ironie dans la musique de Chostakovitch est d’une grande audace car le régime communiste, très sévère avec ses compositeurs, attendait d’eux qu’ils créent des œuvres majestueuses à la gloire du parti et de la Russie, et on sait que les régimes tyranniques ont beaucoup de mal avec le second degré. L’ironie de Chostakovitch était autrement plus subversive qu’un chanteur rock actuel qui baisse son froc devant les caméras…

 

Si je ne devais conseiller qu’une seule de ses symphonies, ce serait sans hésiter la 10° (1953). Elle commence sur un incroyable (et interminable) mouvement lent, sombre et hypnotique de 25 minutes, qui tranche avec le bref et vif 2° mouvement (4 mn), sauvage et d’une grande tension (censé représenter Staline). Les 3° et 4° mouvement sont magnifiques d’expressivité, de nuances - puissance rythmique et climats plus rêveurs – et de couleurs orchestrales, avec une utilisation obsessionnelle de la " signature " de D. SCHostakovitch (motif sur DSCH = Ré Mi b Do Si). Comme le quatuor n°8 en ut mineur (qui utilise abondamment ce même motif), c’est une de mes œuvres de chevet et un sommet dans la production de Chostakovitch.

 

A lire aussi : La symphonie n°11 de Chostakovitch 

 

Catalogue des œuvres de Chostakovitch, à la médiathèque de l’IRCAM :

 

http://mac-texier.ircam.fr/textes/c00000017

 

Dimitri Chostakovitch (1906-1975)

 

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