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Classements d'albums

7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 16:52

radiohead-hailtheif-copie-1.jpg




 

 

 

 

 

 

 

 

 


*****
1. Radiohead – Hail to the thief 
   Massive Attack - 100th Window


****
3. The Cinematic Orchestra - Man with a Movie Camera
4. Buck 65 - Talkin' Honky Blues hip-hop
5. Matt Elliott - The Mess We Made
6. Autechre - Draft 7.30 Electro
7. Dizzee Rascal – Boy in da Corner Hip-hop
8. Elysian Fields - Dreams That Breathe Your Name   
9. Nick Cave and the Bad Seeds – Nocturama  
10. Kelis – Tasty 
11. Plaid - Spokes Electro
12. Carbon Based Lifeforms -  Hydroponic Garden
13. The Coral - Magic & Medicine
14. The Kills - Keep on your Mean Side   
15. Man with no Name - Interstate Highway
16. Jack The Ripper - I'm Coming
17. Black Rebel Motorcycle Club - Take Them On, On Your Own
18. Metallica - St Anger  
19. The White Stripes – Elephant
20. Benjamin Biolay - Negatif
 
Robert Wyatt – Cuckooland (8)
And Also the Trees - Further from the Truth
Sufjan Stevens - Greetings from Michigan
Calexico - Feast of Wire
Bed -Spacebox
King Crimson – The Power to believe
Dirty Projectors - The Glad fact
Aphex Twin - 26 Mixes for Cash Electro
Kings Of Leon - Youth and Young Manhood
Outkast - Speakerboxxx / The Love Below Hip-hop  
Richard Hawley - Lowedges 
Inspectah Deck -
The Movement
Alpha - Stargazing Trip-hop
Bang Gang - Something Wrong Trip-hop
Dead Man Ray - Cago 
Terry Hall & Mushtaq - The Hour Of Two Lights

***
Piano Magic - The Troubled Sleep of Piano Magic
Antipop Consortium vs Matthew Shipp Hip-Hop
Four Tet – Rounds
Ry Cooder / Manuel Galban - Mambo Sinuendo (7.5)
Cat Power - You Are Free
Lucinda Williams - World Without Tears Folk
Keren Ann - Not going anywhere    
Menomena – I am the fun blame monster
Isobel Campbell - Amorino
Syd Matters - A whisper and a sigh  
David Bowie - Reality
Aesop Rock - Bazooka Tooth Hip-hop
Blur - Think Tank
Jean-Louis Murat - Lilith
Sons And Daughters - Love The Cup
M83 - Dead Cities, Red Seas & Lost Ghosts
The Sleepy Jacksons – Lovers
Raekwon -
The Lex Diamond Story (7)
Yeah Yeah Yeahs - Fever To Tell
The Mars Volta - De-Loused In The Comatorium
Amy Winehouse - Frank
Emilie Simon - Emilie Simon Pop-Electro
Lady & Bird- Lady & Bird
Martin Gore – Counterfight 2  
 
**
Matmos - The Civil War Electro
 
Joe Henry - Tiny Voices
Nina Nastasia - Run To Ruin  
The Rapture - Echoes
Stupeflip - Stupeflip  
Andrew Bird - Weather Systems
Keziah Jones – Black Orpheus
Ellen Allien – Berlinette
Elbow - Cast Of Thousands
Opeth - Damnations
Prefuse 73 - One Word Extinguisher
  
The Devastations - Devastations
Susheela Raman - Love Trap  
Missy Elliott - This Is Not A Test  
Martina Topley-Bird - Quixotic  
UNKLE - Never, Never Land  
Marilyn Manson - The Golden Age of Grotesque    
Jay-Z – The Black Album  
Fantomas - Delirium Cordia  
The Knife - Hanna Med H Soundtrack
Tom McRae - Just Like Blood
Mojave 3 - Spoon & Rafter
Nitin Sawhney - Human
Mogwai - Happy Songs For Happy People  
Natacha Atlas - Something Dangerous  
The Knife - Deep Cuts
Damien Rice - O

*
Placebo - Sleeping With Ghosts
I am Kloot - I am Kloot 
The Strokes - Room on  Fire
Goldfrapp - Black Cherry
Linkin Park - Meteora  
Tricky - Vulnerable  

North Mississipi Allstars - Polaris (5.5)

Muse - Absolution

 

 

Classique

 

Wojcech Kilar - Lament (9)

Arvo Pärt - Lamentate (8)

Arvo Pärt - In Principio (7.5)

Steve Reich - Cello Counterpoint (7.5)

 

 



***** : chef-d'oeuvre

**** : excellent album

*** : très bon

** de bonnes choses, à écouter 

* quelques bonnes choses, mais pas indispensable
 

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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 14:09

2006    Au diable Vauvert *****

James Flint - Electrons Libres (The Book of Ash) 

electrons-libres2-copie-1.jpgQuand Thom a demandé aux blogueurs musicaux d'écrire sur un livre (et aux blogueurs littéraires sur un album...) j'ai tout naturellement pensé choisir Bret Easton Ellis, mon auteur favori depuis une quinzaine d'années. Après le "choc" qu'a été le dernier Bret Easton Ellis en 2005, le génial Lunar Park, je pensais que toute lecture d'un nouveau roman serait forcément décevante. Mais la découverte du premier roman de James Flint, Habitus, m'a heureusement fait mentir. A tel point que je n'ai pu m'empêcher d'enchainer avec la lecture de son 2°, Electrons Libres. Et là, nouvelle claque. Quand, à la fin de la lecture d'un roman, vous n'avez qu'une seule envie, en lire un autre du même auteur, c'est bon signe. Si ce roman était son tout premier, c'est très bon signe. Et quand à la fin de la lecture de son 2°, vous êtes toujours autant emballé... pas de doutes, vous tenez là un écrivain qui mérite les meilleures places dans votre bibliothèque. Soit, pour ce qui me concerne, aux côtés des Bret Easton Ellis et Henry Miller. Mais bon, je m'égare, le but est de vous donner envie de lire un livre qui me tient à coeur, pas de vous ennuyer en vous exposant la manière dont je range ma bibiliothèque. 

Alors... venons-en au bouquin. Dans Electrons Libres, il est question de recherche du père, et de physique nucléaire. C'est donc assez mal parti pour vous donner envie de le lire. Je sais pas vous, mais moi, si je tombe sur les termes "recherche du père" et "physique nucléaire" dans la chronique d'un roman, je fuis illico. Les deux étant chacun synonymes d'ennui profond. Mais ce qui différencie un auteur moyen (ou médiocre) d'un bon auteur, c'est que là où l'auteur moyen ne tire rien d'extraordinaire des thèmes les plus originaux et passionnants,  le bon auteur est captivant même dans les thèmes les plus bateaux, ennuyeux ou casse-gueule. Et James Flint est un très bon auteur. 

Dans Electrons Libres, ce n'est pas tant le désir de renouer des liens qui motive le personnage principal à partir en quête de ce père qui l'a abandonné et qu'il croyait mort... Non, s'il est encore vivant, il a plus l'intention de lui envoyer son poing dans la gueule que de lui tomber dans les bras. D'ailleurs, il enverrait bien son poing dans la gueule des 3/4 des individus qu'il fréquente, s'il n'était pas si lâche et faible. Du coup, c'est un parfait anti-héros qui fait naître chez le lecteur deux puissantes envies contradictoires : celle qu'il lui arrive enfin quelque chose de bien, et celle de lui balancer de grands coups de pieds au cul, qu'il sorte un peu de son cynisme et cesse de se voir comme un éternel loser. Un personnage loin de son auteur, qui, lui, a tout de "l'homme idéal". Tout d'abord... James Flint est romancier, ce qui est déjà plutôt classe. Quoique Pascal Sevran l'est aussi, et si une floppée de qualificatifs peuvent lui convenir - qualificatifs que je n'énumèrerais pas sous peine de tomber dans trop de vulgarité - peu de personnes ont aussi peu de rapport avec le mot "classe". Mais je m'égare à nouveau... 
Donc, James Flint est écrivain, et un excellent écrivain dont les deux premiers romans sont deux coups de maître. Mais vous n'avez encore rien vu. Cet homme sait tout faire. C'est un artiste (romancier, saxophoniste et jazzman, photographe, cinéaste), féru de sciences et technologies (il a été rédacteur pour le magazine scientifique Wired, adore la S-F, bidouiller des ordinateurs et a passé une partie de ses années de fac à bosser sur un nouvel outil pas encore rentré dans les moeurs et les foyers en 1993... le web), et a étudié la philosophie, la psychologie et la littérature à Oxford et Warwick. Il confesse aussi dans sa bio un goût pour le haschisch et les filles qui ne lui a malheureusement pas permis d'aller au bout de tous ses projets, il a fait quelques petits boulots, a pas mal voyagé à travers le monde et, comme en témoignent ses livres, il a beaucoup d'humour. Qui dit mieux ? Et dire qu'il y a des filles qui fantasment sur des pop-stars débiles... non, vraiment, soyez un peu plus ambitieuses et passionnez-vous pour ce type hors du commun. Oui, je sais, j'use des stratagèmes les plus bas pour vous pousser à lire ses livres, et j'en remets même une couche en plaçant sa photo :

james-flint1.jpg

 









A la lecture de sa bio, on ne s'étonnera donc pas que ses livres soient si riches et passionnants. Car si la "quête du père" et le nucléaire sont deux des thèmes majeurs d'Electrons Libres, le roman brasse bien d'autres sujets. La réflexion sur la science et le nucléaire (tout à fait accessible à des non-initiés comme je le suis) s'accompagne d'une réflexion tout aussi profonde et originale sur l'art. Et les liens père-fils ne sont pas exclusifs, il est question par de nombreux flash-back de son enfance dans une communauté hippie, dépeinte avec un humour assez féroce et jubilatoire, comme ses catastrophiques relations amoureuses. Et le tout se lit comme un polar captivant, puisque ce que cherche le héros, c'est avant tout la découverte qu'aurait fait son père, un artiste iconoclaste ayant travaillé sur des déchets radioactifs, découverte révolutionnaire qui fait trembler les autorités politiques, scientifiques et militaires. Et dire que tant de gens perdent leur temps à lire les bouquins de Dan Brown, alors que ceux de James Flint sont à la fois bien mieux écrits, bien moins "politiquement corrects" et recèlent des énigmes et des quêtes beaucoup plus vertigineuses...

Electrons Libres, c'est le genre de romans dont on ne se dit pas "quelles sont les bonnes raisons pour vous donner envie de vous y plonger", mais plutôt "existe-t-il au moins une seule bonne raison pour ne pas le lire ?" J'ai beau chercher, je n'en vois pas l'ombre d'une...


L'avis de Thom


Electrons Libres sur priceminister
 

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 12:37

Hip-hop      Slam Jamz Recordings - 2007 ****


public-enemy-how.jpgOn aurait pu dire de ce nouveau Public Enemy "le groupe phare des débuts du rap n'est plus que l'ombre de lui-même, il se contente de repiquer les recettes des nouvelles stars du genre".
 On aurait pu dire avec ironie que tout est dans le titre, que le groupe emblématique du rap radical et engagé a vendu son âme, qu'il a si peu d'inspiration et de fierté qu'il pompe allègrement les éléments qui ont fait le succès d'Eminem (Sex, drugs and Violence), 50 cent (Amerikan Gangster), avec de grosses guitares bien lourdes (Black is Back, Frankenstar) pour racoler les amateurs de rock, le très nostalgique A long and whinning road pour tirer les larmes de la ménagère et même un titre d'abstract hip-hop pour conclure l'album (Eve of Destruction), afin de séduire aussi les amateurs de rap actuel plus exigeants. Bref, un album qui bouffe à tous les rateliers, histoire de ratisser large. On aurait pu voir en Flavor Flav le symbole de cette déchéance, un Flavor Flav prêt à tout pour continuer à "exister", n'hésitant pas à déballer dans une émission de télé-réalité ses problèmes de "sex-addict"... et le fait que sur deux des trois titres chantés en solo par Flavor Flav, il martèle son nom pendant le refrain en serait la meilleure illustration.
 
On aurait pu... mais on ne le dira pas. Pour une simple et bonne raison : cet album d'une efficacité redoutable et son irrésistible énergie emporte tout sur son passage. L'inspiration et l'intensité, Public Enemy en a toujours à revendre. On n'a donc pas affaire ici à un énième groupe has-been pathétique - comme le rock en connait tant - qui s'approprie ce qui marche pour tenter de retrouver une gloire passée... mais à un groupe qui donne une vraie leçon de rap à tous les petits jeunes du moment, capable d'intégrer avec pertinence les éléments les plus modernes du rap à sa musique, montrant qu'il faut toujours compter avec lui et qu'il n'est pas près de céder son trône. Le morceau titre, qui ouvre l'album, fait taire d'emblée tous ceux qui pensaient que Public Enemy était de l'histoire ancienne. Du Public Enemy en très grande forme, puissant et rageur, et, à mon sens, un des tous meilleurs morceaux de rap de ces dernières années. Suivent le très musclé Black is Back et le single Harder Than You Think, efficace, certes, mais avec des cuivres un peu trop triomphants à mon goût pour être honnêtes... après cette entrée en matière fracassante, les ambiances se feront plus diversifiées, chacun pouvant trouver son compte dans cet album d'une grande richesse. 

S'il fallait mettre un bémol - quoique je viens déjà d'en mettre un petit sur les discutables cuivres triomphants du single - disons qu'on aurait pu attendre de Public Enemy une oeuvre plus radicale... mais ce qu'ils perdent en radicalité, ils le gagnent en diversité et en accessibilité. Cela fait de How you sell Soul un album idéal comme "porte d'entrée" dans le monde du hip-hop. Fear of a Black Planet ou It takes a Nation of Millions to hold us back resteront bien évidemment comme plus essentiels dans l'histoire du rap (en même temps, très peu d'albums -pour ne pas dire aucun - le sont autant que ces deux-là)... mais il est plus difficile d'y pénétrer pour des oreilles d'habitude frileuses quand il s'agit de rap. Par contre, How you Sell Soul a toutes les qualité requises pour conquérir un plus vaste public. Les rares déçus par How you Sell Soul seront sans doute quelques "fans hardcore" de Public Enemy... mais pourquoi bouder son plaisir, face à des titres aussi réussis et accrocheurs ?   
D'ailleurs, cet album est aussi la preuve - si besoin était - qu'il y a quelque chose de vraiment pourri dans le royaume du music-business. Oui, je sais, j'enfonce la plus grande des portes ouvertes. Mais un album pareil, c'est un des événements musicaux de l'année. Un groupe de légende qui ne s'enferme pas dans sa tour d'ivoire mais livre un album d'une très grande qualité truffé de titres imparables, sans rien de la putasserie du pseudo r'n'b que nous vomissent les ondes à longueur de journée, ça se fête. Pourtant, How You Sell Soul a été sorti relativement discrétement, en plein mois d'août, alors que les majors nous survendent tout et n'importe quoi toute l'année durant. Une profonde injustice - d'autant plus stupide que cet album, très nettement au-dessus du lot, a tout pour être un best-seller - injustice qu'il convient de réparer au plus vite en se procurant ce grand cru des indispensables Public Enemy. 

En extrait, le très "eminemien" Sex, Drugs & Violence, titre assez surprenant sur un album de Public Enemy, mais peu importe, c'est un excellent morceau :

Sex, Drugs & Violence


Public Enemy -  How You Sell Soul To A Soulless People Who Sold Their Soul 

1. How You Sell Soul To A Soulless People Who Sold Their Soul
2. Black Is Back
3. Harder Than You Think
4. Between Hard And A Rock Place
5. Sex, Drugs & Violence (feat. KRS-One)
6. Amerikan Gangster (feat. E.Infinite)
7. Can You Hear Me Now
8. Head Wide Shut
9. Flavor Man
10. The Enemy Battle Hymn Of The Public
11. Escapism
12. Frankenstar
13. Col-Leepin
14. Radiation Of A RADIOTVMOVIE Nation
15. See Something, Say Something
16. Long And Whining Road
17. Bridge Of Pain
18. Eve Of Destruction  

Lire la chronique de l'album chez Systool 

Chronique de l'album de DJ Spooky et Dave Lombardo, Drums of Death, avec Chuck D. (Public Enemy) chez
Nyko

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