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Classements d'albums

18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 16:27

Siouxsie---The-Banshees.jpgOrigine : Angleterre (Londres)

Créé en : 1976

Style : Post-punk

 

 

 

 

 

 

 

Il aura manqué un petit quelque chose à Siouxsie… elle n’a pas l’importance de Joy Division dans l’histoire du rock, la célébrité des Cure, ni marqué autant les esprits qu’un John Lydon. Un petit quelque chose qui la met (légèrement) dans l’ombre de ces trois-là, mais elle n’en reste pas moins, évidemment, une figure essentielle du post-punk.

 

Je ne suis pas un inconditionnel de son premier album, The Scream, un peu surestimé à mon goût, contrairement aux 3 suivants… on connaît la fameuse « trilogie » de The Cure (de 80 à 82), les 3 albums de Siouxsie de 79 à 81 n’ont pas grand-chose à leur envier, même si aucun n’atteint les hauteurs (ou plutôt les abymes) du chef-d’œuvre de The Cure, Pornography


 

Discographie

 

Siouxsie-The-Scream.jpg

 

1978 : The Scream (ma note : 8)

 

 Siouxsie---join-hands-copie-3.jpg

 

1979 : Join Hands (9)

 

Siouxsie_-_the_Banshees-Kaleidoscope-copie-1.jpg 

 

1980 : Kaleidoscope (8,5)

 

Siouxsie---Juju.jpg

 

1981 : Juju (9)

 

Siouxsie-A-Kiss-In-The-Dreamhouse-copie-1.jpg

 

1982 : A Kiss in the Dreamhouse (7)

 

Siouxsie---Hyaena-copie-1.jpg

 

1984 : Hyaena (7,5)

 

Siouxsie---Tinderbox.jpg

 

1986 : Tinderbox (8)


(1987 : album de reprises : Through the Looking Glass)

 

Siouxsie-Peepshow-copie-1.jpg

 

1988 : Peepshow (7,5)

 

Siouxsie---Superstition.jpg

 

1991 : Superstition (7,5)

 

Siouxsie-The-Rapture-copie-4.jpg

 

1995 : The Rapture (8)


 Les albums de Siouxsie & The Banshees en écoute sur grooveshark, spotify, deezer


En solo :


2007 : Mantaray (5)

 

 

Ma playlist :

 


La page wikipedia de Siouxsie & The Banshees.

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 21:34

Plaid-Reachy-Prints.jpgVous connaissez mon goût pour l’électro sombre, les deux albums actuellement en tête de mon classement de l’année (Unfolded de Mobthrow et  Hadès de Mondkopf) le prouvent, si besoin était. Mais lorsque la qualité est là, je n’ai évidemment rien contre de l’électro plus mélodieuse voire lumineuse, et c’est le cas avec ce nouvel album des excellents Plaid. Pas de breaks sauvages, de sons torturés ou de nappes anxiogènes ; ici, tout n’est que luxe, calme et volupté (ou presque).


Le rap et la musique électronique ont en commun d’avoir su reléguer au 2° plan la sacro-sainte mélodie et privilégier le rythme pour le premier, le son (les paysages sonores) pour le second. Une position assez moderne dans la tradition musicale occidentale, ce n’est dans la musique dite « savante » qu’au XX° siècle que le son et le rythme deviennent des éléments musicaux aussi importants que la mélodie ou l’harmonie. Lorsque rap et électro mettent en avant la mélodie, c’est souvent signe de régression, ou plutôt volonté de plaire à un plus large public en lui donnant ce qu’il attend (des mélodies) quitte à sacrifier ce qui crée l’intérêt et l’originalité de ces deux styles. Bref, de l’électro ou du rap « mélodieux », c’est toujours un peu suspect… mais s’il est une chose qui fait la beauté, le mystère et la magie de l’art, c’est qu’au fond, il n’existe pas de règle absolue. Il y a certes des tendances, des normes, des codes, des logiques propres à l’art ; mais au final, il est toujours possible de s’en affranchir. Ce n’est pas le fait de répondre au « cahier des charges » d’un style en particulier et des attentes des mélomanes qui détermine la qualité d’une œuvre, ce ne sont pas les critiques, musicologues et spécialistes qui ont le dernier mot sur ce qu’il est possible de faire ou pas, mais toujours les artistes. L’histoire de la musique (et de l’art en général), c’est aussi (et surtout) celle d’artistes qui ont osé faire ce qui « ne se faisait pas », non pas juste par une volonté puérile de contradiction ou de provocation, mais parce qu’ils ont su trouver une nouvelle alchimie convaincante. Des Beethoven, Liszt, Wagner, Mahler, Satie, Debussy et Schoenberg en sont quelques-uns des plus illustres exemples. Je digresse (comme souvent) et m’éloigne un peu de Plaid, qui n’est certes pas comparable à des novateurs de ce calibre ; Reachy Prints n’est sûrement pas un album révolutionnaire, juste un bel album capable de réconcilier certains fans d’électro pure et dure avec des musiques plus « mélodieuses »… et c’est déjà pas si mal.


 

L’alchimie, Plaid la trouve en ne délaissant jamais la dimension onirique qui sied si bien à la musique électronique. Les mélodies sont relativement accessibles et agréables, mais elles ne nuisent pas aux atmosphères, elles les accompagnent voire les tissent. Un album élégant qui trouve toujours le bon équilibre : ludique et mélancolique, séduisant mais pas dénué de fond, parfois un peu enfantin mais jamais infantilisant, envoûtant et cohérent mais suffisamment varié pour éviter la monotonie. Peut-être pas du grand art, mais assurément du bel ouvrage…

 

L'album en écoute sur Spotify


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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 09:41

Les droits d’auteur se prolongent 70 ans après la mort du compositeur (et du librettiste s’il y a un texte), et les  droits voisins (droits des interprètes) étaient pendant un temps de 50 ans après l’enregistrement de l’œuvre. Ce qui signifiait qu’en 2014, nous aurions dû bénéficier d’un formidable catalogue d’enregistrements d’œuvres de grands compositeurs du passé, des enregistrements de très bonne qualité du début des années 60. Mais les droits des interprètes ont été étendus à 70 ans aussi, nous privant de toutes ces œuvres, seuls les enregistrements d’avant 1944 - dont la qualité sonore est assez médiocre - restent dans le domaine public.


Heureusement, des mélomanes ont créé un site, Musopen, où les internautes peuvent faire des dons afin que l’on bénéficie de telle ou telle œuvre du répertoire : une fois une certaine somme atteinte, un interprète l’enregistre contre cette rémunération et renonce à ses droits d’interprètes. Une excellente initiative, car il n’est pas normal à mon sens que l’on ne puisse disposer sans payer de droits des œuvres de compositeurs morts il y a un siècle ou plus. Le domaine public a un sens, c’est celui de considérer que les grandes œuvres font partie du patrimoine de l’humanité et qu’elles doivent bien à un moment revenir au peuple et ne pas être exploitées seulement par les rentiers de l’art.

 

Certes, les enregistrements dont il est ici question ne rivalisent pas avec les meilleures interprétations, mais ils sont assez corrects. Cette initiative n’empêchera pas les grands interprètes de continuer à toucher des droits voisins, leurs enregistrements resteront privilégiés par les radios classiques et par tous ceux qui en ont les moyens (des films, docs, émissions TV qui ont un budget conséquent préfèreront s’acquitter des droits que d’aller piocher dans des enregistrements de moins bonne qualité), mais c’est une excellente nouvelle pour tous ceux qui n’ont pas de tels moyens. Tels les artistes confidentiels et internautes qui désirent une illustration musicale pour une vidéo, les petites structures ou petits commerces qui souhaitent diffuser un peu de (bonne) musique mais ont un budget trop serré pour payer la SACEM… et, rêvons un peu, cela permettra d’entendre un peu plus de grande musique que les sempiternelles rengaines qui polluent trop souvent notre espace sonore…

 

J’ai ainsi créé une chaîne youtube avec ces musiques libres de droit, pas loin d’une centaine de vidéos et 19h de musique (pour l’instant, je vais continuer de l’alimenter en fonction des disponibilités). De la musique que tout le monde peut diffuser librement, et celle des plus grands : Beethoven, Mozart, Bach, Schubert, Satie, Chopin, Brahms, Borodine, Dvorak, Debussy, Mendelssohn, Haendel, Vivaldi, Rachmaninov etc…  Avec la première sonate de Beethoven pour débuter (les compositeurs ne sont malheureusement pas toujours mentionnés sur les vidéos que j’ai récupérées).

 

Ma chaîne youtube « musique classique libre » :

 


Directement sur youtube : Public Domain Classical Music.

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