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Classements d'albums

24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 18:46

Vous comptiez passer un dimanche peinard à surfer sur le net pour vous vider la tête ? Vous avez cliqué sur la mauvaise page... 

 

Pour permettre à ceux qui ne connaissent pas l'harmonie de comprendre certains articles à venir, il me faut passer par une tentative d'explication de quelques fondements de la théorie de la musique. Il est normal que certaines choses vous échappent, essayez au moins de saisir, en gros, de quoi il s'agit...

 

Commençons par une petite question... quelle mélodie ressemble le plus à "do ré mi ré mi" ?

do mi ré mi ré ou fa# sol# la# sol# la# ?

 

Si vous êtes tenté de répondre la première (do mi ré mi ré), parce que vous y trouvez les notes les plus proches de la mélodie de base... c'est tout d'abord que vous n'êtes pas très malin, le piège est évident, et, surtout, que vous ne connaissez pas le monde mystérieux de la théorie musicale.

Do ré mi ré mi et fa# sol# la# sol# la#, c'est la même mélodie (plus grave ou plus aiguë selon le fa# de départ). Ce qui compte, ce ne sont pas tant les notes que leurs intervalles, la distance qui les sépare. C'est pourquoi on peut transposer un morceau (le jouer dans une autre tonalité), et donner l'impression que c'est toujours la même chanson. Pourquoi transposer, alors ? Pour permettre, par exemple, de la chanter dans une tessiture qui correspond à la sienne (en gros, qu'elle ne soit pas trop aiguë ou trop grave pour sa voix). 

 

Un exemple avec une des reprises les plus célèbres, The Man Who Sold the World, écoutez le début de la version de Bowie puis la reprise de Nirvana, vous retrouverez le même riff, mais pas à la même hauteur (il est un demi-ton plus bas chez Nirvana) :

 

The Man who Sold the World :

 

 

  

 

Transposer dans une autre tonalité peut se faire au sein d'une même chanson. Il existe d'ailleurs un procédé assez cliché dans la chanson populaire, qui consiste à monter la tonalité d'un demi-ton (vous êtes dans une tonalité de Do, vous passez au Do#) à la fin de la chanson. On monte donc tous les accords et la mélodie d'un demi-ton, une manière de dire "allez, on se lève de sa chaise, on gonfle les poumons et on reprend joyeusement tous en choeur", courant dans les chansons festives... N'ayant aucune envie de vous faire écouter du Patrick Sébastien ou des morceaux de l'Eurovision  pour le montrer, je vais plutôt vous inciter à écouter un de mes morceaux favoris des 60's, The Seventh Seal de Scott Walker, qui utilise cette montée mais dans un tout autre esprit. Il ne s'agit pas d'aller "chercher'" le public en fin de chanson, mais de monter plusieurs fois d'un demi-ton pendant la chanson, ce qui permet de lui donner plus d'ampleur et de lyrisme :

 

Scott Walker - The Seventh Seal

 

 

Toujours la même suite d'accord et la même mélodie dans cette chanson, mais on passe dans des tonalités différentes. Tonalité de sol mineur du début à 1'43, la bémol mineur de 1'43 à 3'10, puis la mineur de 3'10 à la fin.

La suite d'accord de base est, dans la tonalité de sol mineur (Gm) : 

II: Gm - F :II Gm II (x2) II: Eb  -  F :II Cm II

Après l'avoir fait tourner plusieurs fois, on passe en la bémol mineur (Abm), puis en la mineur (Am) 

II: Abm - Gb :II Abm II (x2) II: E-Gb :II Dbm II 

II: Am -   G   :II A m II (x2) II: F- G :II Dm II

 

(Les "II" sont les barres de mesure, les ":" indiquent que l'on reprend une 2° fois ce qui est à l'intérieur de ces barres, et le (x2) indique que l'on joue deux fois ce qui précède sur la même ligne.) 

 

Changer de tonalité ne change pas le morceau, c'est juste une manière de le jouer plus haut ou plus bas, on change la hauteur, mais pas les intervalles entre les notes. Mais comment fonctionnent au juste gammes, tonalités et accords ? 

 

Pour faire simple, au départ, il y a la gamme. Une gamme est une "échelle"... il n'y a pas de différence (sinon de hauteur) entre deux gammes majeures, elles ont les mêmes intervalles. C'est pourquoi l'on peut transposer un morceau de l'une à l'autre. Il existe bien sûr d'autres échelles que la gamme majeure : les gammes mineures, les gammes pentatoniques (5 notes), les modes anciens ou extra-européens... ils ont chacun leur "structure", qui leur donne une couleur particulière. Si, en écoutant une musique, vous trouvez qu'elle sonne oriental, asiatique, flamenco, blues ou moyenâgeux, c'est parce que la gamme utilisée (le mode) lui donnera l'une ou l'autre de ces couleurs. Autrement dit, les gammes de Do Majeur et Ré Majeur sonnent pareil (l'une sera juste plus grave ou plus aiguë), par contre les gammes de Do Majeur, de Do mineur ou une gamme pentatonique en Do auront chacune une couleur différente. Elles partent d'une même note, mais après, les intervalles diffèrent. 

 

On va se focaliser sur les gammes et tonalités les plus courantes, les tonalités majeures et mineures occidentales; les modes, eux, feront l'objet d'un autre article. 

 

Au départ, donc, il y a la gamme. Un ensemble de 7 notes qui "sonneront" bien ensemble. A partir de ces notes, on forme des accords (un accord est, à la base, un ensemble de 3 notes, mais il peut y en avoir plus, on parle alors d'accords "enrichis"). Et à partir de ces accords, une tonalité. Pour qu'un accord soit dans une tonalité bien précise, il faut que les notes qui le composent soient dans la gamme de départ. Par exemple, si je pars de la gamme la plus simple, la gamme de Do, j'ai les notes suivantes :   

Do ré mi fa sol la si do

 

Tous les accords de la tonalité de do majeur devront ainsi comporter 3 de ces notes. Une explication un peu plus technique, pour ceux qui veulent comprendre dans le détail  : Un accord, c'est un "empilement de tierces". Pour faire un accord de do, vous devez prendre sa tierce, le mi (le ré est la seconde, le mi est la tierce de do), puis la tierce de mi, qui est un sol. Un accord de Do contient donc les notes Do Mi et Sol. Entre do et ré, il y a un ton, et entre ré et mi, un autre ton. Donc, de do à mi, vous avez 2 tons, intervalle qui est celui de tierce majeure. On a ainsi un accord de Do majeur... dans la gamme de do majeur. Ce qui est somme toute logique. Si vous voulez un accord de ré qui appartienne à cette gamme (ou tonalité), même principe, vous prenez la tierce de ré, le fa, puis la tierce de fa, le la. Un accord de ré, dans la gamme/tonalité de do majeur a donc les 3 notes Ré Fa La. Il y a un ton entre ré et mi, mais seulement 1/2 ton entre mi et fa. Donc entre, ré et fa, vous avez non plus 2 tons comme pour l'accord de Do majeur, mais 1,5 ton, c'est une tierce plus petite, une tierce mineure. L'accord de ré qui appartient à cette gamme est alors un accord de ré mineur. Si vous voulez construire un accord de ré majeur, il faut monter la tierce d'1/2 ton, ce qui donne Ré  Majeur = Ré Fa# La. Un accord dissonant dans la tonalité de do, puisqu'il y a une note qui ne lui appartient pas, le fa#. Par contre, à partir des gammes de Sol Majeur ou Ré majeur qui comportent un fa#, on peut construire un accord de Ré majeur.  

 

Vous n'avez rien pigé à l'explication précédente ? Pas grave, ce qui importe, c'est de comprendre qu'une gamme, c'est un ensemble de notes avec des intervalles bien précis, que l'on construit ensuite des accords à partir de ces notes, et votre morceau qui contient ces notes et accords sera dans la tonalité de la gamme de départ.

Par exemple, les accords construits à partir des notes de la gamme de do majeur sont la "charpente", vous jouez par-dessus une mélodie qui utilise les notes de cette gamme de do majeur, et vous avez donc votre morceau dans une tonalité de do majeur. Bien entendu, on introduit parfois des notes étrangères à la gamme, ce qui donne un peu de "piquant"... encore faut-il savoir le faire. Une fausse note, c'est une note qui n'appartient pas à la gamme de départ. Vous jouez en do majeur sur votre guitare, et si vous vous trompez de case et jouez un fa# à la place d'un fa, ça sonnera faux. A moins de connaître l'harmonie et de savoir amener ce fa# subtilement (ou, en tâtonnant, de trouver une manière de le faire). 

 

Revenons au morceau de Scott Walker... imaginons qu'il le joue en concert, qu'il n'ait aucun retour des autres instruments, n'entende que sa voix, la batterie et le public... si, lorsque les musiciens, montent leurs accords dans la tonalité au demi-ton supérieur, il continuait à chanter dans la tonalité de départ, ça sonnerait atrocement faux (il chanterait en sol mineur sur des accords en lab mineur, deux tonalités qui n'ont aucune note commune). Même chose si les musiciens oubliaient de monter pendant que lui le fait. Pourtant, c'est toujours la même mélodie, toujours le même type de suite d'accords, mais il suffit que les tonalités ne soient pas les mêmes pour que tout sonne faux.

 

Ce qui est nécessaire, c'est de bien comprendre que l'important en musique, ce sont ces échelles, structures, à partir desquelles tout le système se construit.

Dans la gamme de do majeur, vous avez les notes Do ré mi fa sol la si do. A partir de chacune de ces notes, vous allez construire un accord, ce qui vous donne :

 

Accords de la tonalité de Do Majeur (M est pour Majeur - mais souvent, on ne le précise pas, on écrit juste Do au lieu de Do M - et m pour mineur):

Do M

ré m

mi m

Fa M   

Sol M

la m

si m5b (le cas de l'accord basé sur la 7° note de la gamme est un peu particulier, il a une quinte bémol, sonne un peu bizarrement et on ne l'utilise pas en général)

 

Puisque les intervalles entre toutes les notes des gammes majeures sont les mêmes, on va retrouver dans chaque tonalité une même structure, la même "suite" d'accords. On parle alors de degrés, car ce qui compte, ce n'est pas de savoir que l'on joue un accord de Do ou de Sol, mais quel est son degré dans la tonalité. On note les degrés en chiffres romains :

 

Tonalité de Do Majeur   Tonalité de Sol Majeur    Tonalité de Ré Majeur

I Do M                                    I Sol M                                   I Ré M

II ré m                                     II la m                                     II mi m

III mi m                                   III si m                                    III fa# m

IV Fa M                                  IV Do M                                IV Sol M

V  Sol M                                 V  Ré M                                 V La M

VI la m                                    VI mi m                                  VI si m

VII si m5b                               VII fa# m5b                            VII do# m5b

 

 

Si vous voulez transposer un morceau qui est à l'origine en Do Majeur dans une tonalité de Sol Majeur, et si la suite d'accord est, par exemple :

Do Fa ré m Sol

vous obtiendrez :

Sol Do la m Ré

L'important, ce sont les degrés, ici : I IV II V

 

Le blues en 12 mesures (comme une bonne partie du rock 50's) a pour suite d'accords :

I     I      I    I

IV   IV   I    I

V   IV    I   V

 

A l'aide du tableau précédent, vous pouvez  jouer cette suite en Do, en Sol ou en Ré, suffit juste de remplacer les degrés par les accords correspondants dans chaque tonalité (et on peut évidemment le faire dans toutes les autres tonalités). Jouer un blues en Do, Sol ou Ré, peu importe, ça ne change que la hauteur, mais ça reste la même grille d'accords, "la même musique". 

 

Un accord de Do Majeur, donc, ne signifie pas grand-chose... tout dépend de sa place dans la tonalité, sa "fonction". Dans une tonalité de Do majeur, au milieu des notes do ré mi fa sol la si do, il est "l'accord fondamental", la base, l'accord sur lequel on se repose. Dans une tonalité de Sol Majeur, il n'est plus le premier degré, mais le IV°, sa fonction est différente... et dans la tonalité de Ré Majeur... il n'existe pas, on a à la place un do#m 5b.

 

La musique occidentale tonale (Haydn, Mozart... jusqu'à n'importe quelle chanson pop) se base sur cette structure, où chaque degré à une fonction précise. Le plus important, c'est le premier degré. Ensuite, le V° degré, qui est celui qui amène le plus de "tension". Puis le IV°. Les 3 accords de base, dans une tonalité majeure, sont justement les 3 accords majeurs de la tonalité (les degrés I, IV et V). Après, vous avez les 3 accords mineurs II, III et VI... moins importants, on peut s'en passer (comme dans la grille de blues, très rudimentaire, qui ne se joue que sur les accords I IV et V), mais ils permettent tout de même de varier les plaisirs, d'adoucir, de nuancer. Et enfin, le paria, le VII° degré, que tout le monde rejette (sauf les jazzmen, friands de dissonances), parce qu'il est pas foutu d'avoir une belle quinte juste, le con (sa quinte est diminuée). 

 

Comment faire comprendre tonalités et degrés à ceux qui ne connaissent pas l'harmonie... j'ai longtemps cherché une métaphore facile à saisir, puis j'ai repensé à une discussion avec Guic', où je lui disais que la musique fonctionnait un peu comme une enquête policière, avec un système de tensions et détente... et au fond, les tonalités sont comme des séries policières basiques, où les degrés sont les différents personnages qui la composent. Je m'explique...

 

Les tonalités ont toutes la même structure, et les accords qui les composent fonctionnent de la même manière. Tout comme les séries policières suivent un même schéma, avec des personnages qui ont chaque fois le même type de fonction. Le premier degré est l'accord "fondamental", celui que l'on retrouve le plus souvent, celui sur lequel les autres reposent, et celui qui va permettre de "résoudre" le morceau à la fin. Il est le héros, l'enquêteur, le fil conducteur, celui auquel le spectateur s'identifie... Mais s'il n'y a pas d'autre personnage que lui, on s'emmerde ferme, il ne se passe rien... le 2° personnage le plus important, c'est donc le "criminel", le "coupable"... soit le V° degré, l'accord qui crée le plus de tension dans la tonalité, le plus "marquant" après le premier. On peut composer un morceau juste avec ces deux accords, créer une intrigue avec ces deux personnages... mais ce serait tout de même très dépouillé. Le 3° accord important, c'est le IV° degré. Il est celui qui "donne la réplique au premier"... par exemple l'adjoint, le(s) compagnon(s), une victime qui demande protection... Ces 3 accords, I, IV et V sont les piliers de l'histoire. I et IV se donnent la réplique, et quand le V apparaît, c'est pour créer une tension... Mais avec ces 3 types de personnages, on peut avoir l'impression de tourner un peu en rond, il faut donc des personnages secondaires, des personnages... "mineurs", les 3 accords mineurs, II, III et VI. Ils ne sont pas indispensables au déroulement de l'intrigue, mais ils lui donnent plus de saveur, détournent légèrement l'attention, permettent de varier. Ce sont par exemple de "faux-coupables", des témoins, des collègues du héros qui n'ont qu'un petit rôle à jouer, ou encore une veuve éplorée.

 

Distribution des rôles dans ce "polar musical", par ordre d'importance :

I : Le flic héros de la série

V : Le criminel

IV : L'adjoint du héros

VI : Un flic avec un rôle secondaire

II : La veuve éplorée

III : Un faux-coupable (après tout, le III° degré a deux notes communes avec le V°, on pourrait prendre l'un pour l'autre...)

(et le VII, c'est le type qui joue mal, qui "sonne faux", et qu'on a coupé au montage)

 

En fait, un accord de Sol Majeur, c'est un acteur... s'il se trouve parmi les notes de la tonalité de Sol Majeur, il sera le "héros" de sa propre série. Et s'il se trouve dans une tonalité de Do, il sera le V° degré, le coupable. Quand vous voyez débarquer Sol Majeur dans sa série, vous l'identifiez tout de suite comme le héros. Mais si vous voyez ce même acteur dans une autre série (autre tonalité), vous n'allez pas vous dire "tiens, voilà ce bon vieux Sol Majeur, il va résoudre l'énigme et arrêter le coupable..." Non, vous savez bien que ce n'est qu'un acteur, qui jouera un coupable ou personnage secondaire dans une autre série. Selon la tonalité/série où on le place, un même accord/acteur va sonner/jouer différemment et être perçu d'une autre manière par l'auditeur/spectateur.  

 

On a donc dans une série policière basique/tonalité toujours les mêmes personnages, qui ont toujours la même fonction... c'est le "cadre", mais après, il y a heureusement le travail du créateur, qui fait qu'avec un même matériau, on n'a jamais la même histoire / la même musique. Chaque accord / personnage a sa fonction, mais, selon la série, on peut mettre plus en valeur le criminel ou tel personnage secondaire, avoir un héros omniprésent ou plus discret, créer des liens particuliers entre tel ou tel personnage, changer l'ordre d'apparition des protagonistes... et s'ils ont la même fonction dans le déroulement de l'intrigue / de la musique, ils peuvent avoir leur propre personnalité, "sonner différemment"... que ce soit en leur ajoutant une note (en plus de la fondamentale, de la tierce et de la quinte, une 7°, une 9°, une 11° ou une 13°), en changeant l'instrumentation, varier son caractère par l'attaque (chaque accord / personnage peut être soit vigoureux, tendre, sec, brutal, calme, nerveux, selon la façon dont on le plaque). Bref, il existe une infinité de possibilités, et l'on est encore loin d'épuiser la musique tonale comme les histoires policières... les accords ont beau garder la même fonction, il y a aussi cette "petite musique", la mélodie, qui va lier tous ces personnages, et qui, chaque fois différente (selon le rythme, l'agencement des notes qui la composent, l'introduction de petites notes étrangères) crée l'identité du morceau / de la série ou de l'épisode, et donne l'impression qu'on nous raconte chaque fois une histoire différente...         

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 17:03

Le rock, style musical simple, énergique, inspiré du rythm'n'blues et destiné à la jeunesse, est né dans les années 50 aux Etats-Unis. Elvis Presley en fut le plus célèbre représentant. Dans les 60's, un chanteur venu du folk, Bob Dylan, apporte au rock poésie et intelligence. A l'apogée du genre, 4 jeunes anglais, les Beatles, révolutionneront le rock par leur exceptionnelle musicalité, qui se révèle autant dans leur génie mélodique que leurs trouvailles musicales et fusions de styles divers. Les Rolling Stones, leurs rivaux, se contenteront de revenir à des bases plus bluesy, et, surtout, à incarner l'attitude rock'n'roll rebelle. Les Beatles ont ouvert des voies ambitieuses, trop, sans doute, pour les rockeurs qui suivront, et les années 70 seront ainsi marquées par le lent déclin du genre. Le rock progressif, dont le seul mérite est d'avoir prouvé que l'on peut être à la fois emphatique et soporifique, en sera la triste illustration. Dans un ultime sursaut de vie, le rock, agonisant, poussera son dernier râle avec la courte vague punk menée par les Sex Pistols, qui enverront se faire foutre les groupes progressifs qui les précédaient. Ensuite... rien.   

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 17:17



1.  Stanley Brinks - Hoots  7,3  (15 votes)  (F)


2.  The Very Most - A Year with the Very Most  7,3  (4 votes)  (R)

3.  Voice of the Seven Thunders - Voice of the Seven Thunders  7,2  (10 votes)  (R)

4.  Lawrence Arabia - Chant Darling  7,1  (8 votes)  (R)

5.  Liars - Sisteworld  7  (13 votes)  (R)

6.  Shearwater - The Golden Archipelago  6,8  (9 votes)  (R)

7.  Gil Scott-Heron - I'm New Here   6,6  (14 votes)  (S)

8.  Tindersticks - Falling Down a Mountain  6,5  (11 votes)  (R)

9.  Adam Green - Minor Love  6,3  (10 votes)  (F)

10.  Massive Attack - Heligoland  6,1  (17 votes)  (E)

11.  The Besnard Lakes - Are the roaring Nights  5,9  (12 votes)  (R)

12.  High on Fires - Snakes for the Divine  5,3  (3 votes)  (HM)

13.  Gorillaz - Plastic Beach  4,4  (12 votes)  (E)

14.  Fear Factory - Mechanize  4,3  (6 votes)  (HM)

15.  Hot Chip - One Life Stand  4  (6 votes)  (R)

 

 

(F) : Folk, folk-rock

(R) : Rock, pop

(E) : Electro

(H) : Hip-hop

(S) : Soul-funk

(M) : Musiques du monde

(JB) : Jazz, blues

(HM) : Hard, metal

 

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A noter cette semaine
:

Fool's Gold - Fool's Gold (ma note : 8,5)

 

Autechre - Oversteps (8)

 

Midlake - The Courage of Others (7,5)

 

Viol - Welfare Heart (5,5)

 

Lil' Wayne - Rebirth (3,5)


Pour prendre de l'avance sur les prochains disques, vous pouvez consulter mon
classement des albums 2010, avec les albums en écoute intégrale pour la plupart.

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