Après Scriabine, et pour sortir un peu d’un répertoire XIX° - XX° par des compositeurs germaniques, russes ou des pays de l’Est ; une sonate du compositeur italien et baroque Domenico Scarlatti (fils d’Alessando Scarlatti, autre grand compositeur baroque). Domenico est né en 1685, comme Bach et Haendel (une bonne année pour la musique, donc…), et il est mort en 1757 (soit un an après la naissance de Mozart). Il a excellé dans le genre qu’est la sonate (pour clavecin), se distinguant par son inventivité et ses audaces (à tel point que certaines de ses dissonances ont été « corrigées » par des éditeurs qui les prenaient pour des erreurs). Les sonates baroques ne sont pas les sonates classiques ou romantiques en 3 mouvements, celles de Scarlatti sont en un seul mouvement (et souvent relativement brèves), ce pourquoi il a pu en composer… 555. Le « K. » qui se trouve devant les sonates de Scarlatti est l’initiale de Kirkpatrick, celui qui les a répertoriées et cataloguées.
Il y a tant de sonates de Scarlatti que j’aimerais vous faire écouter… ce sera, un jour ou l’autre, l’occasion d’une longue playlist, en attendant, j’aimerais mettre en valeur une des plus marquantes, la sonate K. 141 en ré mineur.
Une belle version par Aline d'Ambricourt (extrait du documentaire musical "Domenico Scarlatti l'Intemporel")
La version, pour piano, interprétée (avec un tempo particulièrement rapide) par la grande pianiste argentine Martha Argerich :
La page wikipedia de Domenico Scarlatti