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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 11:22

Dans mon bilan 2011, je vous parlais de cette chanson de la révolution égyptienne, Erhal, et précisais un peu rapidement qu'elle était basée sur une suite que j'aime particulièrement : "fondamentale - seconde mineure - tierce mineure - seconde mineure", sur laquelle je vais m'attarder dans cet article (si vous ne connaissez rien à la théorie musicale, ne fuyez pas, je vais limiter autant que possible les détails techniques et tenter de rendre tout ça audible à travers plusieurs exemples).

 

Ce que je veux vous expliquer est, au fond, très simple. Mais en termes techniques, ça devient toujours plus compliqué, voire incompréhensible pour ceux qui ne connaissent rien à la théorie. Mais avec deux petits logiciels libres (Piano Virtuel et Camstudio), tout cela devient subitement bien plus facile à expliquer et saisir.

 

Fondamentale - seconde mineure - tierce mineure - seconde mineure, ou une montée d'1/2 ton puis d'un ton, par exemple mi - fa -sol -fa. Il suffit de suivre la petite vidéo que je vous ai faite pour entendre tout de suite à quoi ça correspond (et le retrouver dans les morceaux que je vais vous faire écouter ensuite). 

 

  

 

Je joue les notes mi fa sol fa, puis je les transpose une quarte plus haut, ce qui donne la sib do sib. C'est le même motif, la même mélodie, mais plus haut.

 

Maintenant que vous avez dans l'oreille cette suite de notes, vous allez essayer de l'entendre dans les morceaux suivants...

 

Concentrez-vous sur la suite d'accords d'Erhal : 

 

 

 

Il part d'un accord barré de La et le glisse sur Si b, Do, Si b.

Une suite d'accords A - Bb - C - Bb. La même suite que celle que je vous ai fait entendre précédemment. 

Vous entendez ce mouvement qui monte et redescend, et vous sentez qu'il y a dans cette suite d'accords quelque chose de plutôt sombre, d'un peu mystérieux.

 

Une suite très simple à jouer, presque évidente... même si elle ne l'est pas d'un point de vue théorique.

Dans la musique tonale occidentale, le plus évident, c'est la tierce majeure (ex : la - do#), ce qui peut aussi se justifier par les lois de la physique et de l'acoustique (cf. La tristesse du mineur). Si vous voulez jouer un riff ou une suite qui soit un peu plus sombre, triste ou mélancolique, vous allez vers la tierce mineure (ex : la - do). Entre votre note fondamentale et la tierce mineure, vous jouez une seconde majeure (ex : la - si - do), par exemple la mélodie d'Another Brick in the Wall ou le riff d'(I can't get no) Satisfaction

  

Dans la suite d'Erhal, non seulement on a une tierce mineure, mais aussi une seconde mineure ! Deux intervalles mineurs, dont un (la seconde mineure) qui n'appartient pas à la gamme que l'on attend (dans les tonalités mineur et majeur, la seconde est toujours majeure). Deux intervalles mineurs dont un "dissonant", on comprend mieux pourquoi cette suite a quelque chose de plutôt sombre et mystérieux.

 

Dans l'exemple qui suit, je vous donne à entendre les 3 possibilités :

 

1. Do - Ré - Mi - Ré.  Fondamentale (do), seconde majeure (ré), tierce majeure (mi)

2. Do - Ré - Mib - Ré. Fondamentale (do), seconde majeure (ré), tierce mineure (mi b)

3. Do - Réb - Mib - Réb. Fondamentale (do), seconde mineure (réb), tierce mineure (mib)

 

Du 1 au 3, on ajoute du mineur, des intervalles plus resserrés, considérés comme plus tristes ou plus sombres dans notre tradition musicale occidentale.

 

Je pars ensuite d'un des thèmes les plus célèbres avec seconde majeure et tierce majeure : Au Clair de la Lune. Je le joue une fois normalement. Puis je le joue dans la version "2", c'est à dire avec une tierce mineure. Vous entendez qu'il devient tout de suite plus "triste" (ce qu'a fait par exemple Mahler dans sa Symphonie n°1 avec Frères Jacques, j'en parlais dans cet article). Puis je le joue une 3° fois avec la suite dont il est question, seconde mineure et tierce mineure, et à l'oreille, ça doit vous paraître encore plus étrange.

 

Je fais ensuite la même chose avec Satisfaction des Stones. Je le joue dans sa version normale, la version "2", avec seconde majeure et tierce mineure. Puis je le passe en majeur, le thème en devient plus "gentillet"... ce n'est plus (I can't get no) Satisfaction, mais (I can get) Satisfaction. Et je le joue dans la version qui nous intéresse aujourd'hui, avec seconde et tierce mineures (les 2 touches noires en do). Il devient alors plus étrange et sombre que l'original.

 

(C'est joué de manière très scolaire, pour bien faire entendre les notes, et parce que jouer des notes sur un clavier de pc, j'ai pas l'habitude...)    

  

  

 

Je vous disais en préambule que j'aime particulièrement cette suite de notes... preuve en est qu'elle se retrouve dans plusieurs de mes morceaux favoris. Notamment deux morceaux de Radiohead : Everything in its Right Place et Pyarmid Song

 

Ecoutez les accords aux claviers, ils suivent cette suite (dans Everything in its Right Place, il y a 4 notes qui descendent rapidement avant que l'on tombe sur la suite).

 

Everything in its Right Place

 

  

Pyramid Song 

 

 

 

Si ce n'est pas clair pour vous, je vous joue ces deux suites... à la suite, dans la même tonalité, vous entendrez qu'il s'agit bien des mêmes accords, et en suivant la note de basse, vous verrez qu'on a ce mouvement "fondamentale - seconde mineure - tierce mineure", soit "do - ré bémol - mi bémol."

 

(Je joue 4 fois la suite de Everything in its Right Place, 2 fois celle de Pyramid Song)

   

 

 

 

Je sais, joué comme ça, c'est assez moche... mais plaquer des accords sur un clavier de pc, sans toucher dynamique (sans possibilité de faire de nuances), ça ne peut pas bien sonner. Je n'ai pas non plus retranscrit les accords exactement comme Radiohead, je me contente de les jouer dans leur forme de base (ce sont les mêmes notes que dans les morceaux, mais pas forcément aux mêmes hauteurs).

 

Néanmoins, vous devez entendre que Pyramid Song et Everything in its Right Place, c'est à peu près la même chose. Ca la fout mal, me direz-vous, pour un groupe censé être un des plus inventifs de ces 20 dernières années... non, car à partir de ce même matériau de base, ils parviennent à créer deux morceaux très différents (avec aussi ce rythme à 5 temps sur Pyramid Song). Lorsque vous avez découvert Pyramid Song, il y a peu de chances que vous vous soyez dit "bah, ils nous refont le coup d'Everything in its Right Place..."

Ce n'est pas Radiohead non plus qui a inventé cette suite... on la retrouve quelques années auparavant dans un autre morceau que j'adore, un de ceux qui a nourri ma passion pour l'électro : P.E.T.R.O.L. d'Orbital (1996).

 

Ecoutez le morceau à partir de 2'33, vous entendrez cette même suite (en boucle, de 2'33 à 3'38, et ensuite de 4'41 à 5'46) plaquée au synthé, à contre-temps, comme le fera ensuite Radiohead sur Everything in its Right Place et Pyramid Song.      

  

 

 

J'adorais ce morceau... et cette suite ne m'était pas totalement étrangère. Je me souvenais l'avoir entendu quelque part, et avoir déjà été marqué par elle, mais impossible de me souvenir où, et ça m'obsédait. Je la rejouais à la guitare en espérant que ça me rappelle quelque chose... mais non. Elle m'évoquait une musique de science-fiction. J'ai réécouté à l'époque la B.O. de Blade Runner, sans la retrouver... et le déclic s'est fait, bon sang mais c'est bien sûr, c'est la musique d'un des (rares - c'est pour cela qu'il m'a particulièrement marqué) dessins animés que je regardais dans mon enfance... Capitaine Flam ! Non, pas l'horrible chanson française du générique, mais une musique instrumentale, qui intervenait à chaque fois que la situation devenait tendue, angoissante, "dramatique"... 4 accords qui annonçaient ce type de situation et lançaient la musique la plus sombre du dessin animé (avec cette basse obstinée et hypnotique), 4 accords que vous retrouvez ci-dessous de 3'27 à 3'33 :

    

 

 

 

Après la grosse déception The King of Limbs, vous apprenez maintenant que non seulement Radiohead, dans ses meilleurs morceaux, réutilise de mêmes formules, mais, surtout, qu'ils les pompent à Orbital et... Capitaine Flam ! C'est tout un monde qui s'écroule... et une aubaine pour les plus grands snobs du rock qui pourront maintenant balancer "Radiohead ? Bah... ils ont fait quoi, à part pomper la musique de Capitaine Flam ?"

 

Rassurez-vous, la musique de Capitaine Flam n'est pas non plus la première à utiliser cette suite. On la retrouve en particulier dans la musique espagnole, car ce que font les musiques de Capitaine Flam & co (si, avec ça, je ne gagne pas la grand prix du jeu de mot 2012...), c'est d'utiliser le mode flamenco. Le mode du III° degré, mode "phrygien", ou mode de mi (quand on est en do). 

 

Prenez une gamme de do : do - ré - mi - fa - sol -la - si - do.

Si vous commencez par mi et considérez mi comme votre note fondamentale (la note de base, celle autour de laquelle on tourne), vous avez : mi - fa - sol - la - si - do - ré.

De mi à fa : 1/2 ton, seconde mineure. 

De mi à sol : 1,5 ton, tierce mineure.

 

Mi - fa - sol, comme je vous le jouais au début, est bien la suite dont il est question, et le début du mode flamenco. C'est aussi pour cela que le flamenco a ce côté "mystérieux" et plutôt sombre...

 

Et pour continuer dans la théorie, cette seconde mineure après la fondamentale se trouve aussi dans la musique classique, ce qu'on appelle la "sixte napolitaine" (encore une histoire de sixte). Pourquoi "sixte" alors qu'il est question de seconde mineure ? Là, ça devient plus compliqué...

Mettons qu'on soit en Do. Votre accord du II° degré est le ré mineur (ses notes sont ré - fa - la). Le premier renversement de cet accord est fa - la - ré. C'est toujours un accord de ré mineur, mais à l'état de sixte (puisqu'entre fa et ré vous avez une sixte, majeure). Le ré est passé à l'aigu, vous le baissez d'un demi-ton, il devient ré bémol, note étrangère à votre gamme, qui va amener une sonorité plus "triste", plaintive ou mystérieuse... de fa à ré bémol, vous avez maintenant une sixte mineure. Les sixtes napolitaines peuvent être utilisées dans les tonalités majeur et mineur, mais on les retrouve plus souvent en mineur. En Do mineur, vous aurez donc Do - réb - mib. Soit les 3 notes dont il est question ici...

 

Je vous fait entendre cette sixte napolitaine de manière sommaire :

 

- Tout d'abord, en majeur, le passage "normal" d'un premier degré (Do) au II° degré (ré mineur, avec premier renversement, donc ré en haut), et retour sur Do. 

 

- Ensuite, je rejoue Do et ré m, mais avec cette fois la "sixte napolitaine", vous voyez en haut la touche noire du ré bémol. Je le rejoue une 2° fois en insistant sur cette sixte napolitaine, le ré bémol.

 

- Enfin, je le joue en mineur : Do mineur suivi par ré mineur avec sixte napolitaine (et toujours le retour sur Do)

 

 

 

J'aimerais pouvoir dire que mon attirance pour cette suite vient de la sixte napolitaine, mais je crains que ce ne soit plutôt à cause de Capitaine Flam. Est-ce le fait que j'aimais particulièrement ce dessin animé (et cette musique sombre) dans mon enfance, qui m'a prédisposé à adorer P.E.T.R.O.L. d'Orbital, Everything in its right Place et Pyramid Song de Radiohead ou Erhal ? Est-ce ma "madeleine de Proust", une association que je fais entre cette suite et ce plaisir d'enfance ? Ou est-ce que j'aimais d'autant plus ce dessin animé qu'il utilisait une suite à laquelle je ne pouvais qu'être sensible ? Il doit y avoir un peu des deux. Aimer un dessin animé dans votre enfance ne suffit pas à vous faire aimer une musique, une suite d'accords, sinon j'aimerais son horrible chanson du générique français... mais il est possible que les moments de tensions de Capitaine Flam annoncés par cette suite m'apportaient ces sensations fortes décuplées dans l'enfance, et que j'en retrouve une partie lorsque je retombe sur cette suite. Ce qui nous permet de toucher à un des éléments clés de la nature de la musique : elle n'exprime et ne véhicule rien de concret. Lorsque j'ai "redécouvert" cette suite chez Orbital, elle me touchait, mais je n'avais aucune idée d'où ça pouvait venir avant de creuser la question. Aucune image de Capitaine Flam ne me venait à l'esprit (pas plus qu'il y en a maintenant lorsque je me plonge dans Pyramid Song ou que j'écoute Erhal...) Ce que véhicule la musique est de l'abstrait, des sensations qui vont différer d'un individu à l'autre (même s'il existe quelques bases communes, on s'entendra tous pour trouver Pyramid Song mélancolique, et si une même chanson, découverte par exemple dans un film, vous évoquera des images de ce film). Nos goûts musicaux sont un dialogue permanent avec tout notre "vécu musical", tout ce que l'on a pu aimer depuis notre plus tendre enfance, les associations qui se créent plus ou moins inconsciemment... si vous êtes musicien, allez faire un tour du côté des musiques - notamment de dessins animés - qui vous fascinaient pendant l'enfance, vous pourriez y détecter des suites, motifs, harmonies qui ne sont peut-être pas sans rapport avec vos goûts musicaux actuels...

 

Enfin, pour entendre une dernière fois cette suite, je vous ai composé un petit morceau électro dont le motif de base (vous l'entendez joué seul au tout début) utilise cette même suite de notes : fondamentale, seconde mineure, tierce mineure, seconde mineure : Vortex.  

 

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commentaires

G
<br /> BOBBY : Je ne comprendrais jamais le ton méprisant employé par certains qui débarquent sur un blog et cherchent à se<br /> "payer" son auteur sous prétexte qu'il aurait fait quelques erreurs... Méprisant au début de votre commentaire, condescendant sur la fin...<br /> <br /> <br /> Des gens qui font des analyses musicales sur le net, qui parlent de théorie, il y en a (pas des masses, mais il y en a quelques-uns). Et des erreurs, il y en a aussi, forcément, il<br /> m'arrive parfois de tomber sur des choses "approximatives voire incorrectes" chez les autres, mais il ne me viendrait pas à l'idée de les descendre pour ça comme vous cherchez à le<br /> faire avec moi (sauf s'ils prétendaient être des experts en la matière - ce que je ne prétends pas - et qu'ils racontaient absolument n'importe quoi - ce qui, je pense, n'est pas mon cas). Ou<br /> alors, puisque vous ne vous gênez pas pour me faire des procès d'intention à la con (comme si je faisais ça pour épater 2-3 copains néophytes...), je pourrais aussi jouer votre jeu et<br /> laisser à penser que vous avez un sérieux problème relationnel et d'ego pour vous adresser de la sorte à des gens que vous ne connaissez pas... Pourquoi ce mépris et cette<br /> agressivité ? il serait tellement plus simple de me dire que là, j'ai fait telle erreur, je m'en excuserais ou argumenterais pour expliquer pourquoi ce n'en est pas une, on pourrait avoir une<br /> discussion pas inintéressante... sauf qu'à vous lire, on a l'impression que vous cherchez le "combat de coqs", ce qui, désolé, n'est pas vraiment mon truc... Il n'est question que de théorie<br /> musicale, ici, il ne s'agit pas d'un sujet idéologiquement sensible ou de propos polémiques ou insultants, je ne vois pas pourquoi l'agressivité serait de mise. <br /> <br /> <br /> Venons-en maintenant à vos remarques :<br /> <br /> <br /> Je n'ai jamais prétendu ici être un spécialiste en harmonie et en théorie musicale. Ce sont des domaines que je connais, et que je connais assez bien pour les avoir longuement étudiés,<br /> mais je connais aussi mes limites... je me suis mis à étudier la musique relativement tard, vers 16-17 ans en commençant la guitare, je n'ai pas la formation théorique et solfègique qu'ont ceux<br /> qui ont baigné dedans dès leur plus jeune âge. Pourtant, je me suis pas trop mal débrouillé dans mes études musicales, mieux que pas mal de gens qui sont au conservatoire depuis<br /> qu'ils sont gamins (pour des devoirs d'harmonie, notamment, pas en solfège où il est trop difficile d'arriver au niveau de gens qui font des dictées musicales depuis leur enfance)...<br /> <br /> <br /> Il y a une chose pour laquelle je veux bien vous donner raison : oui, en majeur, l'accord de 6te napolitaine est aussi majeur. Si ça peut vous rassurer, j'ai honte de cette erreur stupide, c'est<br /> même écrit sur wikipedia, j'aurais dû au moins lire la page wikipedia sur la 6te napolitaine. Maintenant, est-ce que cette erreur (stupide, c'est clair) mérite un tel dénigrement ? Focalisé<br /> sur abaisser la fondamentale de l'accord, j'oubliais qu'il fallait aussi baisser sa quinte en majeur. Pour ma défense, j'ai surtout l'habitude du mineur, et la 6te napolitaine se retrouve<br /> d'ailleurs le plus souvent en mineur. Oublier d'abaisser aussi la quinte en majeur, c'est con, mais je ne pense pas non plus que ça mérite tant de haine... ou, du moins, de mépris.<br /> Et pour en ajouter encore une couche à ma défense, si mon fa-la-réb n'est pas un accord de sixte napolitaine au sens strict, on parle bien de note napolitaine quand on baisse la fondamentale de<br /> l'accord du II° degré d'un demi-ton. <br /> <br /> <br /> Quant au reste, je ne suis pas d'accord :<br /> <br /> <br /> - Il ne me semble vraiment pas que la 6te napolitaine ne puisse revenir sur le premier degré (d'ailleurs, sur wikipedia - oui, je sais vous me direz que ce n'est que wikipedia, amis quand<br /> même...) on a dans leurs exemples une cadence imparfaite et une cadence plagale où l'accord de sixte napolitaine précède le premier degré. De plus, dans mes exemples, il ne s'agit en<br /> aucun cas d'harmonisation de la sixte napolitaine, mais juste de faire entendre la note, comme je l'ai écrit, je reviens sur le do pour qu'on sente mieux l'accord de sixte napolitaine dans cette<br /> tonalité.<br /> <br /> <br /> - Ce que je dis sur le mineur "triste" et majeur "joyeux" est caricatural ? C'est pour cela que je mets des guillemets, et j'ai par ailleurs, dans d'autres articles, déjà évoqué le sujet. Me<br /> prenez pas pour un con, je sais bien qu'on peut avoir du mineur plutôt joyeux, et du majeur mélancolique, je l'ai déjà écrit par ailleurs...<br /> <br /> <br /> Bref, au plaisir de ne plus vous relire par ici... à moins que vous soyez capable de débattre "normalement", sans mépris ni condescendance. Dans ce cas, vous serez le bienvenue, je suis<br /> toujours pour le débat, je ne demande que ça qu'on relève mes erreurs s'il y en a, qu'on précise et qu'on approfondisse certains points... tant que l'argumentation prime sur l'insulte et le<br /> mépris. <br />
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B
<br /> Vulgarisation théorique affligeante, je suis tombé sur cet article en cherchant un support pour expliquer la sixte napolitaine à une amie, et vos connaissances de la théorie de la musique sont<br /> beaucoup trop approximatives, voire incorrectes.<br /> <br /> Un exemple parmi d'autres: l'accord de sixte napolitaine est toujours majeur: présenter l'accord fa la réb comme l'accord de sixte napolitaine en do majeur est donc une aberration, vous auriez du<br /> jouer fa lab réb! Par ailleurs, la sixte napolitaine est une note dite "à mouvement obligé", qui doit se résoudre sur la sensible, vous ne pouvez donc pas enchaîner l'accord de sixte napolitaine<br /> avec l'accord du Ier degré!<br /> <br /> <br /> Vous ne maîtrisez manifestement pas des notions théoriques de base, et je serais tenté de penser que votre recours à des termes techniques ne relève que de la prétention, histoire d'impressionner<br /> deux ou trois copains néophytes. Vos analyses sont caricaturales (du genre "majeur=content, mineur=triste") et vous forcent donc fatalement à ne pas aller au fond de la réflexion, et pas<br /> uniquement dans cet article...<br /> <br /> CEPENDANT: vos nombreux articles montrent que vous n'avez pas peur de consacrer de votre temps à cette formidable passion qu'est la musique, et ils sont les témoins de votre bonne volonté, ce qui<br /> est déjà une qualité énorme!<br /> Je vous souhaite donc malgré tout de perséverer, et d'avoir plus de rigueur dans vos connaissances théoriques, et plus de profondeur dans votre réflexion, qui sont des éléments indispensables<br /> pour une véritable compréhension de la musique!<br />
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G
<br /> DIANE C : oui, je connais le Gamelan et la musique balinaise... peut-être que j'en ferais un article un jour (dans un article<br /> prévu sur Debussy - que je n'ai toujours pas fait - j'avais prévu d'en parler)...<br /> <br /> <br /> Par contre, je ne connaissais pas les Yoshida Brothers, et c'est vraiment pas mal !<br />
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D
<br /> et puis si tu as un jour envie de te pencher la dessus... http://fr.wikipedia.org/wiki/Gamelan<br /> <br /> <br /> bon ça va te sembler sonner completement faux vu qu'ils utilsent pas du tout une gamme tempérée mais c'est notre musique facile de détente à sunalee et moi et pour les oreilles c'est par ici<br /> http://www.youtube.com/watch?v=HfrOSJRCsfM&feature=related par exemple<br />
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D
<br /> j;espere qu'ils sortiront un album cette année mais en attendant un classique de mon répertoire les yoshida kyodai ou yoshida brothers http://www.youtube.com/watch?v=RAY2OvZ9T3E c'est du shamisen<br /> un peu maltraité et popisé<br />
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G
<br /> DIANE C : Là aussi, ça explique tout^^<br /> <br /> <br /> C'est peut-être en partie de là que te vient le goût des musiques du monde et en particulier asiatiques, puisque la mélodie de départ, à la flûte, est sur une gamme pentatonique typique. La<br /> mélodie est <br /> <br /> <br /> do# - si - sol # - fa # - mi - fa# - sol #<br /> <br /> <br /> do# - si - sol# - fa# - mi - fa# - do #<br />
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D
<br /> analyze this mon premier souvenir de dessin animé<br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=V90TeXn4A50<br />
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G
<br /> DR. F : Je regardais très peu de dessins animés, donc je n'ai quasiment pas vu Ulysse 31, juste quelques épisodes... même<br /> chose pour Albator ou Goldorak, les autres dessins animés de mon enfance que tous mes camarades de classe regardaient... On me laissait peu regarder la télé, ce qui pouvait être<br /> frustrant à l'époque, difficile de suivre les discussions de cour de récré sur les épisodes de tel ou tel dessin animé, mais bon, je ne m'en plains pas, ça m'a poussé à lire<br /> beaucoup... <br /> <br /> <br /> Quant à "Captain future", j'ai découvert que c'était le vrai nom du dessin animé en cherchant la musique pour l'article ! ^^<br />
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D
<br /> Rah Captain Future (Flam pour les français, allez savoir pourquoi...)<br /> <br /> <br /> Bon maintenant tu fais la même enquête avec Ulysse 31? ^^<br /> <br /> <br />  <br />
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G
<br /> THIERRY : Désolé, j'le referais plus...<br /> <br /> <br /> (qu'est-ce que je raconte, bien sûr que je le referais^^)<br />
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T
<br /> Rien compris, comme d'habitude, mais tu m'as cassé un mythe, avec ton Capitaine Flam & Co ! ^^<br />
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G
<br /> DAN : Merci !<br /> <br /> <br /> La psychanalyse nous a appris que la plupart de nos conditionnements, penchants, nous viennent du plus jeune âge, il n'y a pas de raison que cela soit différent en musique...<br /> <br /> <br /> Sinon, c'est vrai que même malgré les exemples audio, tout ce qui touche à la théorie de la musique est toujours un peu compliqué quand on n'a pas l'habitude... mais maintenant que j'ai le<br /> moyen de le faire (merci piano virtuel), je ferais peut-être quelques articles les plus simples possibles pour expliquer gammes, intervalles, tonalités et modes... <br /> <br /> <br />  <br />
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D
<br /> Bon j'avoue, j'ai pas tout compris au côté théorique, mais j'ai quand même tout écouté.<br /> <br /> <br /> Et en fait c'est juste pour dire que j'aime beaucoup la conclusion que tu en fais, le fait que les "coups de coeur" puissent trouver leur origine dans l'enfance, ça touche à un genre d'intime<br /> dévoilé.<br /> <br /> <br /> Tu arrives quand même à passer de la chanson D'Erhal à ton enfance, belle association tortueuse ^^.<br />
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