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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 18:14
Cher Philippe Manoeuvre,

Je vous connais assez mal, n'ayant jamais été un lecteur de Rock & Folk. Par contre, je vous ai vu à la télé, dans la "Nouvelle Star" et le "Summer of the 80's" d'Arte. Passons sur la "Nouvelle Star", je préfère éviter d'être grossier d'entrée, et revenons plutôt sur le "Summer of the 80's". Jusque-là, je pensais que vous, Philippe, étiez un fana de rock - je n'ai pas suffisamment regardé la Nouvelle Star pour me convaincre du contraire - et Arte une chaîne culturelle. Et pourtant, durant tout l'été, je vous ai vu sur Arte lancer des sujets sur Bon Jovi, Queen, Madonna & Lady Diana, Eurythmics, George Michael, Bryan Adams, un live de A-ha... Je vous avoue que j'ai autant de mal à y voir le côté "culturel" que le côté "rock'n'roll". Prendre un "rockeur" pour présenter un cycle de soirées thématiques sur la musique des années 80, c'est tout de même une idée curieuse. Les années 80 ont été les moins rock'n'roll de ces 50 dernières années. Synthés et boîtes à rythme remplaçant guitares et batteries, règne du marketing musical, chorégraphies mécaniques, concerts impersonnels dans les stades où le chanteur fait son numéro sur écran géant, gentils rockeurs vieillissants qui délaissent la révolte et la subversion pour le charity business... On a remplacé Jim Morrison par Bono, Johnny Rotten par Jon Bon Jovi, et John Lennon par Phil Collins.
Le rock, le vrai, le saignant et mal rasé est devenu underground... certes, il y a eu quelques bons documentaires sur le post-punk, la no-wave, l'indus et le gothique, le hip-hop (enfin, j'aurais tout  de même quelques réserves... un doc sur le hip-hop qui laisse si peu de place au groupe le plus important du genre, Public Enemy, en se focalisant sur leurs quelques ambiguïtés antisémites inspirées par la Nation of Islam de Farrakhan, alors qu'ils ont représenté tellement plus... d'ailleurs, je voulais intituler cet article Welcome to the Terrordrome of the 80's, mais je crains que mes lecteurs connaissent mieux Welcome to the Jungle... ou, pire, Welcome to the Pleasuredome...)   

Pourtant, ces quelques docs dans l'esprit d'Arte et d'une chaîne "culturelle" qui privilégie la qualité à l'audimat ne peuvent faire oublier tous ces portraits étonnants des grosses stars 80's. Bien sûr, il n'y a pas de raison qu'Arte ne parle que d'obscurs groupes no-wave et indus allemands. Mais ces portraits hagiographiques n'avaient rien à faire ici. Comment ont-ils pu atterir sur Arte ? Est-ce vous, Philippe, qui les avez dénichés dans de vieux placards de M6, et dont la chaîne ne voulait pas car elle les trouvait vraiment trop peu objectifs ou intéressants ? On avait franchement l'impression de voir un reportage en bonus de DVD, comme ceux, insupportables, des films où le réalisateur et les acteurs s'auto-congratulent tous en répétant chacun à leur tour "C'était une expérience formidable, l'équipe a été super, et on est très fiers d'avoir fait ce film". Alors... qu'il me semble qu'il y aurait eu largement de quoi adopter un point de vue plus critique sur des groupes tels que Bon Jovi et Queen, non ? Ce n'est pas dans votre journal, Philippe, qu'un fameux classement des pires groupes de l'histoire du rock plaçait Queen dans les premiers ? Mais ça, vous ne pouviez pas le dire, puisque votre rôle tout l'été sur Arte se limitait à celui d'une potiche qui lance les jeux et les sujets. 
Tout ceci montre bien le peu de cas qu'on fait de la musique, dans notre société. Si même la chaîne culturelle "pointue" considère que des documentaires à la gloire de grosses stars ultra-marketés de l'industrie de la chansonnette ont leur place chez elle, on comprend mieux qu'il y ait si peu de médiatisation d'artistes plus exigeants. On n'imaginerait pas une seconde qu'Arte fasse de même pour le cinéma des 80's avec des docs qui encenseraient les films de Stallone et Schwarzenegger. Non, là, cela scandaliserait la rédaction, qui refuserait de tomber si bas... par contre, pour la musique, ça semble ne déranger personne. 
Et puis, Philippe... était-ce vraiment nécessaire cette insupportable chanson qu'on nous a martelé toute l'été sur la chaîne ? Une reprise de 99 Luftballons... par la même chanteuse, avec juste un passage en français... je pensais qu'on était plus créatif que cela sur Arte. Et moins frileux, surtout. S'il fallait vraiment un morceau allemand, pourquoi pas Einstürzende Neubauten - groupe autrement plus important que cette chanteuse dont j'ai oublié le nom - Xmal Deutschland ou KMFDM, trois groupes dont il a été question dans le documentaire sur l'indus... Pourquoi pas le génial Yü-Gung d'Einstürzende Neubauten ? Oui, je sais, même si ce n'est pas le plus inaudible et barré de leur titre, ça colle moyen en "jingle" pour annoncer un sujet sur Bryan Adams ou Queen.

Einstürzende Neubauten - Yü-Gung



        
Alors si jamais Arte décidait l'année prochaine de faire un "Summer of the 90's", je vous en supplie, n'oubliez pas qu'il n'y a pas eu seulement Céline Dion, Britney Spears, la dance, les Boys-band et autres Spice Girls... mais aussi PJ Harvey, Aphex Twin, Björk, Radiohead, Massive Attack, le Wu-Tang Clan et tant d'autres.

Veuillez agréer, Philou, l'expression de ma considération plus ou moins distinguée,

G.T.   

PS : Transmettez mon soutien et mes condoléances à la rédaction de Rock & Folk, qui craint fort, après la Nouvelle Star et le Summer of the 80's, de vous retrouver l'année prochaine sur TF1 à co-présenter avec Flavie Flament "Les 500 choristes chantent Julio Iglesias"... 

PS2 : Et vous n'auriez pas pu glisser un petit mot sur le Gun Club ? Ou les Dead Kennedys ?

PS3 : Pas un mot sur les Smiths non plus cet été sur Arte... ni Tom Waits qui, paraît-il, aurait sorti quelques albums pas dégueu dans les années 80. Enfin, je dis ça...
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commentaires

B
<br /> <br /> GT : Bon Jovi est devenu extrêmement ringard ? Y’a vraiment de quoi être pété de rire. C'est une blague ? Là je sais qu’on est en France, et que je suis sur un forum<br /> majoritairement composé d‘élitistes. J’ai vécu en Europe, et je peux te dire que nos voisins ont une autre opinion que la tienne de Bon Jovi. Quand on sait que dalle sur un groupe, sur son<br /> histoire, sur son oeuvre, et qu'on ignore même qu'à l'heure où l'on est sa tournée mondiale est la plus populaire sur le globe, le mieux c’est de ne pas en parler. Je suis un<br /> adulte qui écoute Dylan, qui a aimé les 3 premiers disques de Radiohead, qui adore Springsteen et Pearl Jam, qui déteste Poison et tous les groupes Hair Metal des années 80 mais qui<br /> trouve l'oeuvre de Bon Jovi extraordinaire. Que l'on n'aime pas un groupe pour sa musique, son image et son aspect commercial, ok. Mais qu'on le qualifie d'"extrêmement<br /> ringard" quand d'autres savent que ce groupe en question s'est tapé plus de 2600 concerts dans 50 pays, a vendu 130 millions de disques et est numéro 1 sur tous les<br /> continents à chaque fois qu'il sort un nouvel album, non quoi ! Le sectarisme et la toute-puissance indé-alternatif pu vraiment du cul !  <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Encore d'accord ? Faut qu'on arrête les fornications incestueuses <br /> <br /> <br /> L'album de MGMT m'évoque beaucoup Todd Rundgren (et il est de toute façon plongé à fond dans la pop barrée des 70s), et Brian Eno, c'est vraiment du Sparks pur jus. Oh que oui qu'elle<br /> est bien, cette chanson ^^<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> DAHU : (rhô j'y pense, je me suis étonné tout seul : j'aime beaucoup le dernier MGMT... après tout le mal que j'ai dit d'eux<br /> suite à Oracular spectacular )<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ca alors... je pourrais presque dire la même chose... MGMT a été une de mes cibles favorites (même si je ne trouvais pas "nul" Oracular Spectacular, il me semblait très très surestimé...), mais<br /> je trouve leur nouveau pas si dégueu... et il y a un morceau que j'adore : Brian Eno (et pas seulement parce qu'il s'appelle Bian Eno...)<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> " Tu me trouves snob ?"<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Non. Ou alors nous sommes deux !<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> LAwrence Arabia, Goodnight<br /> Loving & Woodpigeon.<br /> <br /> <br /> Après, c'est vrai que l'indie s'est enterré de lui-même par trop de prétentions et en oubliant ce qui fait une bonne chanson, la mélodie et l'envie de la siffloter sous la douche ou dans le<br /> métro. L'indie, ce n'est plus qu'une boîte d'expérimentations de plus en plus dispensables pour intellos branchouilles (j'exagère, mais pas loin) ^^.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> ...sauter une page. Ouf, ça c'est fait. Je vais pouvoir m'endormir du sommeil du juste.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> J'avais pas fait gaffe, et je ne peux résister à l'envie de...<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Thom : ça, sur la décadence de l'indie-rock (mais bon sang kexaveudire, ce truc ?^^), je ne peux qu'être d'accord avec toi, vu comme l'indie-pop-rock-toussa-toussa m'inspire de moins en moins<br /> (plus je vois de nouveaux groupes, albums... moins j'ai envie d'en écouter), parce que plus j'essaye, plus je me fais chier. Si on me demande quel disque de pop je retiens cette année, le premier<br /> qui me vient, c'est le Lawrence Arabia... je parle bien de pop, hein, de mélodies qui restent, de vraies chansons, parce que si je regarde dans la sphère "indie", eeeeuh : <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Une copine me demandait ce que c'était les groupes "indie" (parce que ça lui passe à dix mille, ces histoires-là), et je lui ai répondu un truc du genre : "bah, des groupes où les chanteurs<br /> oublient de chanter", ce qui n'est qu'une petite partie du problème, vu qu'il y a aussi les "groupes avec chanteur qui force sa voix pour rien" (la veine des innombrables suiveurs de Panda Bear)<br /> (parce que ça peut être chouette sur un disque, mais au bout du 20ème, on a envie de les taper, et vu qu'il doit en sortir 20 par mois dans le style, faut carrément créer une usine de boîte à<br /> gifles).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bref, ce qui me troue quand même le fion, c'est quand je compare avec les disques que j'écoutais au début de la décennie, plus ou moins affiliés au courant indie, The sophtware slump ou<br /> It's a wonderful life... Je suis franchement affligé quand j'écoute ce qui sort ces derniers temps. Tu me trouves snob ? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> (rhô j'y pense, je me suis étonné tout seul : j'aime beaucoup le dernier MGMT... après tout le mal que j'ai dit d'eux suite à Oracular spectacular )<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Nan parce que je bavasse, je bavasse, mais ma question à la base c'était : et l'open tuning dans tout ça ? ;DD<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> MARCXDESADE : La longévité de la "carrière" de Brett Michaels... ce n'est pas du tout un gage de qualité. Il y a des tas de<br /> stars de la variét qu'on voit toujours depuis plusieurs décennies... et qui font toujours de la merde.<br /> <br /> <br /> Je ne nie pas que le rock de 85 a eu du succès, mais, justement, il y a une vraie césure depuis les années 80 entre "le rock grand public", mainstream, cible et bouc-émissaire de bon<br /> nombre d'amateurs de rock, et le rock plus "indépendant"... ce qui rejoint ce que vient d'expliquer THOM. C'est en partie en<br /> réaction contre les "grosses machines" que s'est construit un rock indépendant plus exigeant, plus fin ou plus subversif...<br /> <br /> <br /> On ne peut pas comparer le "glam" des Poison & co avec celui de Bowie et des 70's... Poison, c'est tout de même totalement calibré pour les kids, c'est hyper-naïf, mièvre (ah,<br /> leurs horribles ballades) et pompier. A tout âge et quels que soient les goûts musicaux d'un individu, tu as des chances de lui faire aimer Bowie s'il ne connaît pas. Mais va faire<br /> écouter du Poison à un adulte qui aimerait Radiohead et Nick Cave... dans 90% des cas (au moins^^), il sera consterné, il trouvera ça grotesque !<br /> <br /> <br /> Les Van Halen, Bon Jovi, Def Leppard qui ont eu tant de succès (aux EU, hein, pas en France) dans les 80's, c'est extrêmement ringard, maintenant. Personne - à part quelques<br /> nostalgiques qui ont été fans et vécu ces années-là - ne met tous ces groupes 80's au niveau des grands groupes rock 60's et 70's...<br /> <br /> <br /> Ce qui confirme bien ce que je te disais... c'est que même si on a des goûts différents, on est tous les deux des amateurs de rock, on peut parfaitement se rejoindre sur les grands des<br /> années 60-70, les Beatles, Lou Reed, Bowie, Joplin & co, mais pas sur les groupes 80's...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> GUIC : Bien sûr que d'un point de vue socio-historique, cette scène a un intérêt... mais c'est le cas de toutes<br /> les musiques, même celles qui semblent les plus formatées par l'industrie. Même la télé-réalité est intéressante de ce point de vue, donc à partir de là, n'importe quelle daube peut l'être^^<br /> <br /> <br /> Toute création, de la plus débile à la plus profonde, entre en résonance avec un contexte... ce qui fait la différence, c'est l'intelligence, la subtilité, l'audace, "l'art" avec lequel elle y<br /> parvient, et ce qu'elle en tire...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> THOM : Rien à ajouter... on en a déjà parlé, et je suis toujours d'accord avec toi sur ces points^^ De toute<br /> façon, il n'y a pas vraiment à être d'accord ou pas, c'est un fait... et quand c'est aussi bien synthétisé que tu le fais, c'est encore mieux...     <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> c'est pour ça que j'ai claqué la porte de mon groupe grounje en 95, que je me suis tourné vers l'electronica puis suis venu aux grand fourre tout des musiques du monde et de film, on devient<br /> blasé quand même, allez hop un petit drive driven de yello pour alimenter le trollage<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Merde, je voulais mettre des liens, et j'ai oublié :<br /> <br /> <br /> http://www.legolb.com/2008/06/sebadoh-esthete-de-nud.html<br /> <br /> <br /> http://www.legolb.com/2008/07/velvet-underground-liquider-lheritage.html<br /> <br /> <br /> Dans le fond, je n'ai pas grand-chose à ajouter à ces deux articles :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Quoi ? Tu veux dire que tu n'as pas le courage de retrouver les 200 commentaires où j'émets des bribes d'analyses là-dessus ? :-)<br /> <br /> Bon, alors, pour synthétiser de manière grossière (pléonasme ?), l'indie-rock s'est totalement perdu le jour où, suite au grunge, ce qu'on appelait alors encore le courant alternatif est devenu<br /> un genre de sous-courant musical informe dans lequel on jette en gros... tout le rock hors metal et une grosse moitié de la pop. Du moment que ça dissonne. Dans les années 80, "indie-rock" était<br /> une éthique, avait un sens profond, cela correspondait à une véritable idée et à une véritable démarche non pas tant musicale que para-musicale (l'opposition au mainstream et aux grosses machines<br /> MTV, notamment). Etaient indés les groupes... indés, signés sur des labels n'ayant rien à voir avec les multi-nationale du disque, et sans fascisme vis-à-vis des différents styles "indépendants".<br /> C'était un peu l'auberge espagnole, on allait de tout le college-rock US à Sonic Youth, en passant par les Pixies, Fugazi, les Smiths... des groupes pour certains antinomiques mais qui<br /> partageaient un même rapport au business, au succès et à la manière de "faire la musique". Tout ça, ça fait bien quinze ans que ça n'existe plus. 80 % des groupes indés d'aujourd'hui signeraient<br /> des deux mains sur une major si on le leur proposait ; sans parler de ceux qui sont déjà sur des majors, mais qu'on persiste à présenter comme des groupes indés (au hasard : Placebo, Muse, la<br /> moitié des groupes français... liste quasi sans fin).<br /> <br /> Je ne saurais précisément situer à quels moments la décadence est venue, mais il est tout de même assez frappant de voir aujourd'hui que la génération qui a porté aux nues ces groupes a accouché<br /> d'une génération de snobs pas possibles tirant à vue sur tout ce qui a un semblant de succès, voire même sur tout ce qui n'a pas de succès réel (donc concret, donc de ventes) mais a le malheur<br /> d'être vaguement connu de deux ou trois personnes n'étant pas des puristes. La radicalité s'est déplacée... et bien entendu, cela se répercute au niveau musical. A la grande époque, il y avait en<br /> gros trois grands groupes d'indie-rock, qui représentaient trois tendances, trois styles, trois types de publics très divers : Sonic Youth, les Smiths et les Pixies. Les héritiers des seconds et<br /> des troisièmes sont aujourd'hui largement méprisés (ou moqués) par les fans d'indie-rock, et il y a fort à parier que si les Smiths débarquaient aujourd'hui on les cataloguerait mainstream (alors<br /> qu'il n'y a pas plus enragé indé qu'ils ne l'étaient à l'époque, Morrissey a quand même largement contribué à théoriser ce qu'était ce courant - bien plus qu'un Thurston Moore), juste parce<br /> qu'ils commettent ce péché mortel d'être "accessibles", notion qui n'avait pas sa place dans les années 80 (en 83, R.E.M. est, dans le fond, 100 fois plus accessible qu'Iron Maiden ou Klaus Nomi,<br /> qui ont pourtant 100 fois plus de succès). Je soupçonne la vague lo/fi d'avoir joué un rôle dans tout ça. Sebadoh, ce n'est finalement que la version décadente (décrépie ?) de Sister ou de White<br /> Light/White Heat. Une autre forme de too much, une autre forme d'excès (le fameux "plus c'est laid plus c'est rock", que j'avais épinglé dans un Top of the Flops il y a... pffff ! deux ans,<br /> déjà). L'indépendance est devenue snobisme, et ainsi en arrive-t-on aujourd'hui à lire que tel groupe qui a vendu 5 000 albums est "mainstream". Le plus drôle, c'est que l'indie-rock se targue<br /> d'ambitions, d'originalité, d'innovations... alors qu'il n'a quasiment plus rien inventé depuis Pavement, que les trois quarts de sa production sont à jeter et que même les meilleurs disques du<br /> "genre" ne sont pas, aujourd'hui, d'une formidable originalité. Disproportion évidente entre ce dont les fans d'indie-rock se vantent en 2010, et ce qu'ils écoutent réellement. Quand je vois<br /> encensé un groupe à la fois aussi prétentieux et pauvre que Wolf Parade (au pif), j'ai quand même du mal à ne pas sourire. Quand les neurasthéniques chiants comme la pluie à la pèche (une<br /> condition quasi sine qua non pour avoir une crédibilité indie, l'humour, le second degré et la dérision étant absolument proscrits) de Ramona Falls remportent le top des blogs, j'avale ma<br /> casquette. Mais comment s'en étonner puisque depuis 15 ans (et même un peu plus, ç'a commencé avec le grunge), l'indie-rock s'est piqué d'encenser à peu près tout ce qui n'est pas rock'n'roll,<br /> les premiers de la classe, les mecs qui boivent pas, les groupes sans look et sans discours, etc. Cela avait un sens au milieu des années 80, parce que c'était contre quelque chose (et notamment<br /> le hair-metal). Mais à un moment il faut tourner la page, ce que le rock indé, malgré d'immenses qualités et d'immenses artistes, n'a jamais été capable de faire.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Thom : cette histoire de "décadence du rock "indépendant"" (tu noteras l'amas de guillemets) et d'open tuning, ça m'intrigue et ça m'intéresse, si t'as envie de détailler, vas-y lâche-toi<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> marcxdesade >>> pourtant dans les années 80 les chiffres de ventes de Poison n'impressionnaient pas beaucoup, c'était l'un des plus décriés et conchiés de tous les<br /> groupes de la scène glam-metal. Alors ce n'est quand même pas maintenant qu'on va faire des courbettes devant les mecs qui faisaient marrer tout le monde à l'époque :-)<br /> <br /> Et puis bon... comme tu dis les chiffres ne font pas tout, et même en restant dans les chiffres, la carrière de Bret depuis les années 90 est tout de même éloquente. Des albums pénibles se<br /> vendant péniblement avec Poison, des albums solo qui n'intéressaient personne. Le dernier marche bien paraît-il, en même temps le pauvre a quand même dû passer par la case télé-réalité pour en<br /> arriver là (sans parler du duo avec l'ignoble Miley Cirus). Quant à Poison, s'il connaissent un regain d'intérêt (comme l'ensemble de cette scène depuis quelques années, dont les groupes n'ont<br /> évidemment pas manqué d'en profiter pour se reformer) et s'ils remplissent encore les salles (principalement aux USA), leurs ventes sont quand même très, très loin de ce qu'elles étaient<br /> autrefois. Donc regarder les chiffres, pourquoi pas ? Mais ça marche dans les deux sens...<br /> <br /> Quant à parler d'apogée... Le Hard 80's, c'est plutôt - pour le meilleur et parfois le pire - la décadence, de même que le prog-rock de la seconde moitié des 70's fut la décadence du garage et du<br /> rock psyché. On prend les mêmes ingrédients, mais avec supplément de matière grasse, on coche toutes les cases et à la fin, tout est tellement too much qu'on a parfois envie de rire (certains<br /> groupes de cette époque avaient vraiment l'air de parodies... pas tous, heureusement). Genre on livre une version outrancière des Dolls, qui déjà à la base étaient un groupe terriblement<br /> outrancier. Mais c'était bien, je ne dis pas le contraire. Il y avait de bons morceaux.<br /> <br /> Guic' >>> ton hypothèse est séduisante, cela dit il y avait pas mal de groupes qui rockaient et rollaient dans les années 80 et qui n'ont rien à voir avec le hair-metal.<br /> Les Stray Cats, les Cramps... c'était du rock'n'roll jouissif, décomplexé, et pas du tout des groupes intello-prise de tête. Ce qui a surtout filé un coup de pouce au hair-metal, c'est<br /> l'explosion de MTV. L'image est devenue plus forte que la musique, la loupe médiatique n'a jamais été si puissante... ce n'est pas pour rien que le rock dit "indépendant" (qui à l'époque était<br /> une éthique plus qu'un style de musique) est né à cette époque. Qui a d'ailleurs fini - ah ah ah - par connaître sa propre décadence (qui a parlé d'open-tunning ? ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Il est vrai que le glam-métal a quelque chose de fascinant: c'est le retour à une des symboliques les plus basiques du rock, avec, au hasard, la virilité exacerbée (poutres apparentes) mélée à<br /> une tendance à l'androgynie (travestissement, nom de groupes comme "Twisted Sisters") directement héritée de Led Zep, mais aussi des thématiques purement sexe, le gout des belles caisses (commun<br /> au rock 50's et au glam de, au hasard, T-Rex)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bref, toutes les thématiques du rock des deux décennies précédentes y sont entièrement synthétisées, et si je me vois mal parler d'apogée des deux précédentes... Il y a un peu de ce côté<br /> synthèse. Dans les thématiques. Après, il faut quand même avouer que musicalement, ce n'est pas tout à fait ça (et je dis ça en appréciant - et pas que au second degré, enfin pas<br /> exclusivement-  cette musique.)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Après, il y a aussi le fait que c'est arrivé à point nommé. Début 80, il y a quoi pour les fans de Rock? La new-Wave, un punk qui va pas tarder à agoniser (quoique, aux States il agonise déjà),<br /> et un hardcore naissant - musique qui sont très bonnes, certes, mais sérieuses, engagées, et (dans le cas de la new wave) assez sévèrement plombantes. Reagan est au pouvoir, les jeunes sont ce<br /> qu'ils sont et préfèrent parfois un peu d'amusement et de gaudriole au sérieux, à la recherche esthétique, à l'amusement... c'est là que le Glam metal intervient et tombe à point nommé. Comme la<br /> douce pop de la british invasion après la mort de Kennedy. Comme le punk post - Nixon. C'est pas pour rien que, sur ce coup là, la majorité des groupes de cette scène de "divertissement" seront<br /> californiens. (Fun, fun, fun)<br /> <br /> <br /> Et evidement, la contre-attaque aura lieu. Tout le monde la voit dans le Grunge, mais, de fait, elle est simultanée, et avec la même localisation géographique, vu que le concurrent le plus<br /> sérieux du Glam-metal, ça reste le thrash, qui vbit sa vie en parallèle et reste là pour s'attirer les graces des gens en mal de sensations fortes (oui, le metal de Glam metal n'est pas non plus<br /> très judicieux...) En 83, Kill'em all sort en même temps que Shout at the Devil ou presque. C'est une guerre L.A. / San Fransisco qui sera remportée à terme par Seattle en fait.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bref tout ça pour dire: Certes, c'est pas la musique la plus fascinante qui soit, que ce hair-metal, mais pourtant, d'un point de vue... evolution, d'un point de vue historique si j'ose dire (et,<br /> certes, bien plus du point de vue US que mondiale), c'est une scène foutrement importante, et il y a mieux à faire qu'à la cacher sous le tapis d'une revers de la main. (surtout qu'en plus pour<br /> ça faut être souple)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quoi? Rien a voir avec la discussion en cours? Peut-être, mais c'est un truc qui me pesait depuis un bout de temps, alors pourquoi pas le balancer ici.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bret Michaels : Poison : 25 millions d'album vendu, des tournée dans des salles de plus de 15000 personne et celà aprés 25 ans de carrière. (je sais quantité de ventes n'est pas forcement égal à<br /> qualité mais apres 25 ans ???)<br /> <br /> <br /> Et Poison est pas le meilleur exemple, le terme intello etait peut être mal choisi mais c'etait pour illustré une forme d'élitisme dans le rock où il est de bon ton de dénigrer voir de nier toute<br /> une scène pourtant tellement importante sous pretexte que l'on ne s'y reconnais pas, j'aime le rock autant que vous, j'aime les Beatles, Janis Joplin, les premier Bowie, lou reed,<br /> stooges d'ailleur je vénère le glam dans son ensemble. C'est pour moi la vrai filiation des premiers rock n' roll de Chuk Berry, buddy holly où Little Richards.... Maintenand, les<br /> goutes on peut en discuter mais en 85 le rock dans le sens générale du terme etait bien vivant en terme commerciale, de mouvement de foule, de mode (même peut être trop avec Mtv) mais le<br /> nier ??? résumer les 80's à Jacky Quartz et Milli Vanilli c'est comme resumer les 70's à Bonney M et Stone & Charden...  <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> THOM : Ah oui, j'étais même pas allé voir son site... Brett Michaels... c'est sûr qu'à partir de là, on peut comprendre que pour<br /> lui, même les Beatles, c'est du "rock intello chiant" :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Attends, le gars il laisse en lien un site qui s'appelle Hard Rock 80's et où y a sur la page d'accueil la photo d'un album solo de Brett<br /> Michaels (en 2010 !!!!!!!!!). A partir de là faut pas s'attendre à ce qu'il te voit comme autre chose qu'un intello. On est toujours l'intello de quelqu'un (surtout des fans de<br /> glamouze ^^).<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> MARCXDESADE : L'apogée ? Il y a eu des groupes qui ont dépassé les Beatles dans les 80's ? C'est être un "puriste du rock intello<br /> chiant" que de considérer que les Beatles sont l'apogée du rock ? C'est être un puriste du rock intello chiant que de considérer qu'après Dylan, les Beatles, les Doors, le Velvet,<br /> Hendrix, Led Zep, Pink Floyd, les Stooges, Bowie, les Sex Pistols (entre autres) dans les 60's et 70's, le rock a perdu de sa superbe ? va falloir m'expliquer, là...<br /> <br /> <br /> C'est bien parce que je ne suis pas un "puriste du rock intello chiant" (quel terme débile, ceci-dit), que j'aime le rock qui parvient à convaincre les amateurs exigeants du genre autant qu'un<br /> public assez vaste... ce que n'a que très peu su faire le rock 80's. <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ben j'en ai des milliers d'albums sorti dans les 80.s et ils sont tous rock....<br /> <br /> <br /> Pffff encor un puriste du "rock intello chiant" pour qui tout le reste est soupe et qui vomi cet decennie qui si on s'y interesse vraiment est l'apogée des deux decennie precedente....<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Derf = Fred ? Si c'est le cas, bien joué, j'y ai cru un instant, malgré le côté vraiment très caricatural :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> PHIL, PETE, BRIAN, TONY & MIKE : Les mecs, vous êtes géniaux ! ;-) (enfin, quand vous ne faites pas de musique,<br /> hein...)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> DERF : Je ne sais pas trop si c'est une blague ou pas... mais bon, c'est un peu n'importe quoi, il y a  de tout dans le rock<br /> indé (un terme qui ne veut plus dire grand chose aujourd'hui, d'ailleurs)... des groupes très "pop", très écoutables, avec un son bien produit; comme des groupes assez radicaux, très<br /> dissonants et furieux... <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Aaaah !! La musique "indé" !!L'équivalent en musique du cubisme en peinture. C'est laid. Sous pretexte qu'on expérimente et qu'on refuse d'être commerciaux, qu'on ne fait pas de la<br /> musique pour les charts et qu'on plait aux intellos, on se permet de faire de la merde impunément. Vous pensez qu'il s'agit de rock authentique, et vous n'avez pas tort. Mais vous oubliez<br /> d'ajouter le mot "chiant" derrière. Du rock authentiquement chiant me parait mieux. Des pseudo-artistes qui bien souvent ne savent pas s'accorder, ont un son hideux, des cheveux<br /> gras et des chemises aussi cool que celles d'Antoine, et des chanteur qui pleurnichent sur leur sort, sur leur ego, nombrilistes qu'ils sont. Qu'ils restent indépendant, ça nous fait de<br /> belles jambes.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
Roh mais écrase un peu Phil, si y'a bien quelqu'un qui a autant rayonné durant les 70's et les 80's c'est moi et mon groupe... Imagine quand même sinitre rustre à la baguette qu'avec un refrain pareil "Radio goo goo Radio ga ga" on a pété les charts, ah ah ah... minable va!Et je te cause même pas avec quelle maestria nous avant rajeuni l'opéra, style musical pour croulants avec notre Bohemian Rhapsody, alors t'es gentil, ramasse le peu de cheveux qu'il te reste!Le seul point où on est d'accord, c'est que c'est vraiment le carrefour des nazes ici!
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T
Et nous, on pue? Y'en a que pour les deux autres, c'est toujours pareil.
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P
Phil, je t'emmerde. N'oublie jamais que si j'avais pas quitté Genesis tu en serais encore à te taper les baguettes en fond de scène.Et puis au moiuns, avec Sledgehammer, moi j'ai établi un record des 80's autre que celui du mauvais goût.
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A
Phil :
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P
Purée, j'ai passé tout mon week-end à cirer ma batterie, et je tombe sur "ça" hier soir...<br />  <br /> Je n'ai pas dormi de la nuit, pire que quand Peter Gabriel a sorti son premier album solo (quelle bouse d'ailleurs, comme si on pouvait être "in" en sortant de la musique intelligente). Comment oser dire que Joy Division ou Nick Waits (ou Tom Cave, je sais plus) soient plus pertinents que moi ? Oui moi, parce-que soyons clair, Queen et A-Ha, c'est de la rigolade à côté de moi, mais ça passe déjà mieux que le dépressif de Joy Div' ou le pilier de bar Waits. A l'heure où on proteste sur l'alcoolisme des jeunes et que SOS suicide existe, franchement, c'est la moindre des choses qu'Arte, chaîne rarement respectable pourtant (ils ont critiqué ma carrière solo en parlant de Genesis les cons ! Genesis était un brouillon, moi j'suis le chef d'œuvre, mes suivants sont des plagieurs), se décide à montrer mes prouesses, déjà unanimement reconnues. Les années 80 c'était la fin de la meilleure période de Genesis, tiens vous voulez une preuve que je suis meilleur que Peter Gabriel ? Il avait jamais songé à faire des albums remplis de chansons qu'on pouvait passer à la radio. Moi si. C'est la différence entre un visionnaire et un type un peu perdu...<br /> Ça résume tout ce que l'auteur de cet article a oublié. Mais il ne faut pas lui en vouloir, écouter du Phil Collins en étant bébé, ça rend intelligent, mais tout le monde n'a pas cette chance !<br />  <br /> Au passage, Effet Larsen m'a accordé une interview, mes fans seront ravis :<br /> http://effetlarsen.site.voila.fr/pcollins.htm<br />  <br />  <br /> Tchao les nazes !
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L
Non, encore heureux que tu n'aies pas choisi Castaldi ou Secret Story... Quoique...Le ton de mon précédent post vient du fait que je trouve ton humour sur un journaliste rédacteur dont les avis musicaux laissent pantois et sur certaines musiques dites populaires, un peu convenu et condesendant. Mais c'est pas bien grave.
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G
CHRISTOPHE : Putain, on n'aurait pu mieux nous recaser, je vais en rire pendant encore un moment :-)Sinon... tout à fait d'accord sur Radiohead et ce "nouveau concept de diffusion"... et sur les indés, bien sûr...JB-M : Non, désolé, je ne l'ai pas enregistré... mais il n'était pas indispensable non plus...LUSTOUKREW : Désolé... mais c'est comme ça, je préfère taper sur des ambulances qui le méritent (quoique si taper sur Arte, Manoeuvre et Queen, c'est tirer sur des ambulances... encore heureux que je n'ai pas fait de sujets sur TF1, Castaldi et Secret Story...) que, pour faire le malin, de taper sur des groupes ou des émissions vraiment de qualité...  
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L
Y a plus d'saisons ma pt'it'dame. Quand même ce Philou, quel salaud-pourri-vendu! Parler des 80'z sans causer de Liquid Liquid ou Throbbing Gristle, c'est l'Einstü... euh l'Alzeimer qui s'annonce à grand pas! Le com sur les Daft Punk n'est pas mal non plus. Ils avouent en effet un penchant pour des 80's plus Benco devant Recre A2, en écoutant Kid Creole ou Van Halen. Les salauds... c'était pas compliqué de dire qu'ils écoutaient déjà du Pylon ou du GO4... des vendus à la solde d'Elton John, j'vous dis...Après le gerbant article sur MJ qui retenait Beat It parmi les 2 chansons à sauver de la disco de Bambi (quel aveu d'ignorance), pan! un nouvel exocet sur le SAMU!
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M
<br /> Par où t'es rentré on t'as pas vu sortir ?mb s'occupe des nouvelles tendances musicales aux Inrocks <br /> Commentaire n° 137 posté par Christophe avant-hier à 15h07Je reviens rien que pour lire tes interventions... XD  ;)<br />
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J
Merci pour la réponse mais c'est vraiment le doc sur le gothic et l'indus qui m'intéressemerci
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C
Nan, mais j'ai le concert de A-ha et le docu sur Da da da si ça t'intéresse
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J
Bonjour à tous,j'interviens juste pour demander si quelqu'un à enregistré ces émissions de Welcom to the 80's et en particulier celle sur le gothic et indus ? Je suis intéréssé par une copie.Merci beaucoup
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Y
au temps pour moi pour la date...:-)sinon, ils ont été indés chez IRS avant d'être chez Warner qui n'a rien d'Indé...C'était peut-être college radio band que j'aurai dû employer...tout ça pour dire qu'ils traversèrent les 80's dans l'anonymat (ou pas, comme on dit dans les milieux qui ne se mouillent pas)tiens, je vais m'écouter 10,9,8,7,6,5,4,3,2,1 de Mindnight Oil pour oublier Duran Duran...PS: pour Radiohead... depuis le temps qu'on dit que le concept d'album (sans parler du Concept Album donc) est mort...
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A
alors que AC/DC, ça c'est un groupe indé!je dirais même, indémélleurgroupes^^
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T
Non non. Pas sentencieusement.Je te casse tes repères, tout court.;)
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C
Putain je rêve ou ce mec me casse mes repères sentencieusement ?
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T
Le truc indé/pas indé me fait sourire. C'est plus fort que moi et ce n'est en aucun cas méchant mais... franchement, avec le recul, c'était quand même une bonne blague le trip indé. Quand on voit ce que sont devenus les R.E.M., Cure, Depeche Mode... tous sans exceptions sont aujourd'hui des mastodontes de stades ni plus ni moins "indés" que les groupes 70's... ça valait bien la peine, entre nous...
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C
DM chez Mute, c'est encore plus fort (Fiction ayant été pas mal soutenu par Polygram)
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A
indé au sens de hors des majors, y'a the Cure qui se pose là chez Fiction (radiohead a longtemps été sur une major, "techniquement"),sinon New Order sur Factory c'est pas trop dégueu comme carrière,
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T
Out of Time... 1991, Yosemite, pas 89 ;-)
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C
Ahbénan, il est enfin apparu. C'que j'peux être pressé moi. 
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C
Putain je rêve !!! J'avais fait un super comm' de 25 lignes d'un coup et il n'apparaît pas ! :-/GT, décoince le, il doit sûrement bloquer dans ton filtre anti-comms intelligents venant de ma part. 
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C
Putain José, tu lances encore un nouveau sujet passionnant !!! : "le plus gros groupe indé de tous les temps..."Arf, est-ce REM ? Ca colle bien, leur parcours hors les autoroutes du rock dès les 90's en serait également un signe positif, bien que non suffisant. En fait, dans cette définition "le plus gros groupe " entendrait qui a rempli des stades dans des grosses tournées mondiales et qui a vendu des tonnes de disques à travers le monde.Et "indé" signifierait "en dehors des gros moyens d'une industrie musicale. Mais là, je nuancerai : si on peut vendre un album massivement sans investissement marketing et industriel (par chance, par buzz, avec du talent ou non d'ailleurs), il m'apparaît plus difficile de rester "indépendant" (des puissances industrielles et de l'argent) et de monter des tournées gigantesques.Ou alors on n'a pas la même compréhension de "indé".Je ne dis pas qu'ils sont vendus parce qu'ils vendent ou qu'ils font des tournées mondiales, mais que la "nature" indé se prête quand même à la production et à la diffusion en dehors des gros systèmes industriels.Maintenant, il y a longtemps eu (moins à partir des 80'z, justement) des promoteurs indépendants qui montaient des tournées monstres pour leur poulain. Les tournées délirantes montées par des Don King (venu de la boxe...) ou les débuts de ce monstre (qui est devenu une major de la production de spectacle et dont je ne me rappelle plus le nom crotte de bique) qui faisait tourner le Grateful Dead, les Stones ou Led Zep dans les années 68-72 aux steïtes se faisaient en dehors des majors du disque.Bon, le sujet est bien grave pour naître et vivre seulement dans les comms d'un sujet consacré à la grandeur des 80'z et à son traitement caricatural par des écrivaillons qui se commettent dans des médias nullissimes ou des journaux de droite (ce qui peut aussi se recouper).Je conclurai quand même pour dire que, très objectivement (rapport masses touchées / origine des financements des tournées et disques), Radiohead a sûrement du dépasser REM sur ce terrain de plus grand groupe de rock indé de tous les temps (eu égard en plus à la théorisation de la posture, aux initiatives d'indépendance sans perdre de la diffusion massive, etc.). Mais vu la forte proximité et l'amitié entre Yorke et Stipes, on ne sort pas de la famille. Au fait, z'avez écouté les titres de Radiohead en téléchargement gratos (These are my twisted words) ou payant (1£ pour Harry Patch (In memory of)) ?J'ai écouté le premier, pas mal du tout, mais ce nouveau concept de diffusion de morceaux hors albums me trouble quand cela émane de gens comme Radiohead dont il faut quand même du temps pour s'immerger dans les albums et dont les morceaux supportent difficilement la mitoyenneté avec des trucs moins exigeants (et GT de raler pour le deuxième super sujet de billet né dans les comms en quelques minutes ^^). résultat, j'ai écouté le miorceau 5 fois d'affilée, pour me redonner l'impression de. ^^ 
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Y
après la bataille et sur REM :1983 : Murmur, album de l'année dans Rolling Stones (US) devant Thriller et U2...1987: Green, premier album chez Warner, tournée mondiale dans tous les stades du monde... (sauf en sourde France)1989 : OUt oF Time, la France se réveille (encore dans les 80's) mais REM ne tourne même pas après 2 ans d'incessantes tournées mondiales...Après, qu'ils ne soient pas l'ultime groupe de rock, c'est sûr ! mais peut-être (qui l'a dit ?) le plus gros groupe indé de tous les temps...
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A
moi je triche, je vais aux concerts avec des bouchons de cerumen
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C
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S
Dans ma rubrique Up and Down de Notre temps, je pensais faire un article Embedded in Rock en Seine sur le thème "Si t'as des bouchons d'oreille, c'est que t'es trop vieux", voire un spécial "Pogotter sans danger après 36 ans"... Rhaaah ! J'ai mal...
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