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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 00:46

Gran Torino - Clint Eastwood            2009



Je ne comptais pas forcément parler de Gran Torino, qui a un beau succès public et critique et n'a pas besoin que j'y aille aussi de mes louanges... mais voilà, via le blog de Ska, je suis tombé sur un article des inrocks qui m'a consterné. Que l'on n'aime pas le film, qu'on lui trouve des défauts, pourquoi pas... encore faudrait-il que l'attaque soit justifiée et pas de la pure mauvaise foi comme c'est le cas dans l'
article de Jean-Baptiste Morain.
Si vous n'avez pas vu le film, je vous déconseille d'aller lire cet article où Morain dévoile la fin... ni le mien, car même si je ne dis rien du dénouement et ne reprends pas le passage de Morain le concernant, je livre pas mal d'éléments qu'il est préférable de découvrir dans le film. Parce qu'il faut aller voir ce film magnifique, peut-être même le meilleur de Clint Eastwood (et je ne dis pas ça juste parce que le titre du film a de très belles initiales...)

Morain dit :  Il n’est pas du tout évident que le metteur en scène Eastwood traite mieux les voisins asiatiques de Kowalski que ce dernier ne le fait au début du film. Il suffit de regarder les rares scènes où Eastwood acteur n’apparaît pas pour se rendre compte qu’elles sont faiblardes, assez mal filmées, sans rythme et surtout mal jouées [ce n'est pas du tout mon avis, je les ai trouvées très justes]. Dans les scènes qu’il partage avec certains d’entre eux, on constate tout de suite qu’Eastwood le cabotin a bien pris la peine de choisir des acteurs qui n’aient pas son talent naturel, sa présence.  

Tout d'abord... des acteurs qui aient le talent naturel et la présence de Clint Eastwood, qui soient capables de crever l'écran autant que lui... on pourrait attendre longtemps avant d'en trouver. Il aurait fallu demander à De Niro de jouer le rôle d'un ado asiatique ? D'autant plus que pour que le film fonctionne, cet ado doit manquer d'assurance, être introverti, un peu paumé... De Niro aurait pu le faire, sans doute, mais bizarrement, Eastwood a préféré donner le rôle d'un ado asiatique... à un ado asiatique. Quant au personnage de Sue, plus volontaire et dynamique, elle tient parfaitement tête à Eastwood...

Procès d'intention ridicule de Morain, qui veut nous faire croire qu'Eastwood, lorsqu'il fait son casting, a une chose en tête : que les acteurs soient suffisamment ternes pour ne pas lui voler la vedette. Qui sait, peut-être est-ce le cas ? Mais, à mon avis, Morain n'en sait pas plus que n'importe qui d'autre sur ce qui se passe dans la tête d'Eastwood au moment où il choisit ses acteurs...

Voir derrière cela un "racisme" d'Eastwood est particulièrement absurde, car les personnages blancs du film... ne lui volent pas plus la vedette.

 

Quant aux scènes qui montrent ses voisin[s] [ils n'ont personne pour relire les articles aux inrocks ?] Hmong préparer de la nourriture, elles noient tous les personnages en dehors du héros. Pas de réelle individualité : il y a Eastwood l’Américain d’un côté, les « bridés » de l’autre. Ou l’un parmi les autres.

 

On se trouve ici dans une communauté très soudée, normal qu'il y ait cette impression d'un collectif plutôt qu'une somme d'individualités... faire l'inverse aurait été stupide. Et si Eastwood n'est pas "noyé", c'est là aussi parfaitement justifié - en plus d'être inévitable - il fait tâche dans cette communauté, il est l'étranger... Morain ne l'a peut-être pas compris, mais le film n'a jamais prétendu être un documentaire sur la communauté Hmong, ce n'est pas le sujet.

Tous les jaunes se ressemblent, c’est bien connu, et c’est comme cela qu’Eastwood les filme.

Affligeant. Morain n'a pas dû rester longtemps dans la salle... il y a les "jaunes" voyous, le "jaune" introverti et touchant, la jolie jeune fille dont il est amoureux, la grand-mère râleuse, les ados (très différents de leurs parents), le "chaman", Sue, le Dr Chang... dans Gran Torino, "tous les jaunes ne se ressemblent pas", loin de là. Et si, dans la réception, Eastwood ne s'attarde pas sur chacun d'eux... c'est tout simplement parce que son personnage ne le fait pas, il n'est pas du genre à chercher à créer des liens avec chaque personne qu'il rencontre... ce que dit Morain est d'autant plus indéfendable que les blancs sont encore moins bien traités... Dans la réception des Hmong, Kowalski fait preuve d'un minimum de curiosité, alors que dans celle où sa famille et ses amis sont réunis, il râle, ne discute et ne regarde personne...  
D'ailleurs, s'il y a bien un "double" d'Eastwood dans le film, un personnage qui lui ressemble... c'est la grand-mère Hmong. Tous les jaunes ne se ressemblent pas, il y en a même qui sont plus proches de Kowalski que n'importe quel membre de sa propre famille.

Ensuite, il faut préciser que les Hmong du film ne sont pas des Chinois, mais des Laotiens, une ethnie qui a lutté du côté des Américains pendant la guerre du Vietnam après l’avoir fait du côté des Français pendant la guerre d’Indochine, et qui ont dû pour cela soit se cacher dans la jungle, soit se réfugier aux Etats-Unis. Dire donc que Kowalski met de l’eau dans son vin, qu’il se rédime et qu’il choisit l’intérêt de ses voisins étrangers contre celui de ses enfants n’est pas juste. Il accepte ces asiatiques quand il s’aperçoit qu’ils sont de son côté, qu’ils ont combattu du même côté que lui, et qu’il l’ont éprouvé dans leur chair. Ils ne sont pas autres. Ils sont « ses bons Chinois », comme on dit que tout antisémite a « son bon juif » ou son « bon arabe » - l’exception qui confirme la règle. 

Faux, et assez malsain comme analyse. Faux, parce que le personnage de Kowalski ne se met pas à les aider lorsqu'il apprend que les Hmong étaient du côté des américains pendant la guerre, il le fait - alors que rien ne l'y oblige - lorsqu'il aperçoit de sa voiture Sue entourée de voyous (on peut toujours supposer que la première fois où il leur vient en aide, c'est juste pour protéger sa pelouse).
Contrairement à ce que dit Morain, dont l'article à charge est bourré de procès d'intentions, que les Hmong aient aidé les américains est un élément qui vient bousculer et ridiculiser les préjugés racistes de Kowalski... qui aurait préféré voir dans tous les asiatiques des "ennemis".
Reprocher à Eastwood (le réalisateur) de penser que "tous les jaunes sont pareils" et que de "bons chinois" seraient à sortir du lot parce qu'ils ont aidé les américains... on croit rêver face à tant de mauvaise foi. Dans l'essentiel des films américains, dès qu'on voit un asiatique, soit il fait du karaté, soit il est derrière son écran d'ordinateur... pas de karaté ni d'ordinateurs ici. S'il y a bien un réalisateur américain qui, ces dernières années, a donné une place de choix aux asiatiques dans ses films, c'est Eastwood avec Gran Torino et le superbe Lettres d'Iwo Jima. Est-ce que Morain à entendu parler de Lettres d'Iwo Jima ? Eastwood a réalisé un film comme on n'en voit jamais aux EU, un film de guerre qui se situe uniquement dans le camp des "ennemis des américains", où tous les acteurs sont japonais, et où l'on parle japonais du début à la fin (ce qui est très casse-gueule aux EU, d'autres réalisateurs, s'ils avaient eu le courage et l'ouverture d'esprit pour faire un tel film, auraient au moins choisi de les faire parler anglais). Il y a tellement de réalisateurs de gauche à Hollywood... sans parler de la France... mais aucun n'a jamais su rendre un tel hommage aux "ennemis".   

Pour Eastwood, le danger vient des fils, jamais des pères. Les fils sont intéressés, idiots, gros et laids, ne pensent qu’à la respectabilité, là où les pères ne seraient que minceur, loyauté et responsabilité. Comme si, comme tout bon égocentrique qui se respecte, Eastwood ne supportait pas que les fils puissent un jour prendre sa place. 

Si les fils de Kowalski sont ainsi dans Gran Torino... c'est tout ce qu'il y a de plus logique. Face à un père aussi dur, irascible, froid, droit dans ses bottes, intransigeant, les fils ne pouvaient que prendre le chemin inverse. On imagine bien à quel point leur enfance a dû être difficile avec un père pareil, et on comprend parfaitement qu'ils aient cherché le confort d'une petite vie tranquille. Kowalski lui-même reconnaît qu'il a été un mauvais père.
Quant à Kyle Eastwood, le fils de Clint... il a joué, jeune, dans les films de son père, ce père qui lui a transmis sa passion du jazz au point tel qu'il en est devenu musicien... et son père fait, encore une fois dans Gran Torino, appel à lui pour ses B.O.   

 

Alors pourquoi crie-t-on au génie devant un film qui clame que tous les Le Pen du monde peuvent connaître la rédemption ? 

Un "Le Pen" ? Alors toute femme qui parlerait de fraternité serait une "Royal" ? Tout homme préoccupé par le sort de la planète serait un "Mamère" ? Mouais...

Et si l'on crie au génie devant ce film, c'est peut-être parce que tout le monde ne regarde pas un film uniquement avec de petites oeillères idéologiques, et peut se rendre compte que ce film est magistral, émouvant, intelligent, sensible, drôle, juste, fort, humain et parfaitement raconté...

(Gran Torino est un film qui met de bout en bout les rieurs de son côté et leur permet d’exprimer sans remords ni conséquence leur racisme larvé)

Ridicule. Après tous ces procès d'intention faits à Eastwood, voilà qu'il s'attaque aux spectateurs et prétend décrypter ce qu'il se passe derrière les rires. Mais les choses sont bien plus subtiles que cela, lorsqu'on est capable de mettre de côté ses dogmes idéologiques. Les vannes racistes "désamorcent", elles ont - entre Kowalski et le coiffeur italien ou le chef de chantier irlandais - un caractère totalement inoffensif, le rire est même ce qui leur permet de communiquer, de vider de leur potentiel agressif leurs préjugés racistes. Lorsqu'un italien et un polonais sont capables de se chambrer sur leurs origines sans haine et sans se foutre sur la gueule, lorsque ça n'est plus qu'un jeu, l'essentiel du travail d'ouverture à l'autre est déjà fait. Ce ne sont pas les vannes racistes en elles-mêmes qui sont drôles, c'est de voir ces types se balancer des horreurs alors qu'au fond, ils se respectent et s'apprécient.
Quant aux insultes d'Eastwood contre les Hmong... on ne rit pas là encore forcément par "racisme larvé", mais surtout parce que le personnage est drôle, parce qu'au cinéma, un incorrigible vieux bougon qui râle contre tout, qui ose s'adresser de manière aussi cassante à ses interlocuteurs, c'est drôle... on rit à ces insultes comme on rit lorsqu'il envoie balader les membres de sa propre famille... Alors peut-être que certains "rieurs racistes" ont pu se dire pendant le film "ah ah ah, qu'est-ce qu'il leur envoie à ces sales chinetoques..." mais on ne peut rien y faire, ça va à l'encontre du propos du film, et faut être dans un "politiquement correct" extrémiste pour voir le mal dans ce film qui est une ode à la tolérance et à l'ouverture aux autres communautés. Si on va par là, faudrait aussi taper sur le moindre film où un noir se fait descendre, parce qu'un raciste dans la salle pourrait toujours se dire "bien fait pour ta gueule, sale négro"... 

Voilà où mène l'absurdité du politiquement correct extrémiste... si on suivait la logique de Morain et des obsédés du politiquement correct, le film qu'Eastwood aurait dû faire (en partant de l'idée d'un vieux raciste qui va au fur et à mesure apprendre à connaître et apprécier des asiatiques qui s'installent près de chez lui) serait le suivant :
Un vieil homme dont la femme vient de mourir... ses fils sont tous super-cool, histoire de ne pas laisser penser qu'il y ait une "haine des fils"... des asiatiques viennent s'installer près de chez de lui... pas question qu'il sorte des vannes racistes, cela pourrait amuser des fachos dans la salle, mais faut bien montrer qu'il a des préjugés racistes... donc, les quelques fois où il balancera des insultes, son visage se déformera de manière hideuse, avec des violons flippants à la Psychose en fond pour qu'il n'y ait pas la moindre ambiguïté. Pas de "petite fiotte" et d'injures homophobes non plus... le film manque d'ailleurs de gays, il faudrait ajouter un personnage de gay sympathique et pas caricatural...
Lorsque Kowalski sera invité à une fête de la communauté Hmong, elle devra durer près de 35 minutes, il faut qu'il s'intéresse à chacun des personnages... par exemple, Sue les présentera tous à Eastwood... elle ne se contentera pas de donner leur nom et leur profession (sinon, on pourrait imaginer que les individus se réduisent à cela), ils viendront chacun raconter leur histoire et parler de leurs désirs, de leurs rêves, leurs souffrances... 
Le jeune Tao se fait emmerder par des voyous... attention, pas de manichéisme, il ne faut surtout pas laisser à penser que ces voyous le sont parce qu'ils sont naturellement mauvais, mais montrer avec de fréquents flashbacks que leurs tendances délinquantes sont le fruit d'un malaise social, de la pauvreté, de la misère, de leur enfance difficile etc...
Pas question non plus que Kowalski aide trop les asiatiques, ce serait faire croire qu'ils ont besoin des blancs... il ne sera que spectateur, les Hmong se débrouilleront très bien sans lui, et c'est même Sue qui règlera leur compte aux voyous... Kowalski se fera violer par le gang de chinois, et elle ira leur faire la peau, pour montrer qu'une fille peut bien être la "femme de la situation". Penser aussi à prendre des acteurs asiatiques d'1,90 mètres, on ne doit pas avoir l'impression qu'ils sont petits à côté du grand Clint, faut qu'ils lui parlent "d'égal à égal".
Et c'est quoi, ces codes macho, l'obsession pour la bagnole qu'est la Gran Torino, le bricolage, le chantier comme premier job... la transmission du vieux au jeune se fait de manière beaucoup trop phallocratique. Kowalski lui présentera un ami qui tient un institut de beauté, après tout, un homme peut très bien y bosser... plutôt que le bricolage, Kowalski commencera par lui enseigner l'épilation du torse, l'utilisation de crèmes de jour... 
Quant à l'objet du désir et de la transmission, plutôt qu'une bagnole, choisir un téléviseur plasma Samsung ps58a676... ce beau film totalement politiquement correct s'appellera donc Samsung ps58a676.

C'est tout de même un comble de trouver, face à un film déjà très "bien pensant" (puisqu'il est question de montrer que rien n'est jamais perdu, qu'un vieux raciste peut apprendre à s'ouvrir aux autres et revoir ses préjugés), des extrémistes du politiquement correct pour lesquels ce n'est toujours pas assez.

Ce que ne dit pas Morain et qui est bien plus intéressant dans Gran Torino, est cette idée capable de déranger autant les racistes que les adeptes du politiquement correct : les vieux réacs, en fin de compte, sont bien plus proches idéologiquement de bon nombre d'immigrés que de leur propre famille. Une réalité dont on parle assez peu... mais, de manière un peu caricaturale pour un vieux réac, entre son petit-fils, jeune homme "moderne" qui ne veut pas se salir les mains dans un boulot épuisant, qui pense que les couples gays devraient pouvoir se marier et adopter comme les autres, qui a intégré une certaine "indifférenciation des sexes" et pense que l'éducation des enfants et tâches ménagères sont autant le rôle des hommes etc... et un immigré attaché à des valeurs traditionnelles et principes rigides, il est évident que le vieux réac est bien plus proche de l'immigré que de son propre "sang".

Dans GranTorino, Kowalski sent bien qu'il n'a rien à "transmettre" à sa petite-fille pourrie-gâtée, le mur qui existe entre elle et lui est bien plus infranchissable que la barrière qui le sépare de la communauté Hmong...

Pour terminer sur les dernières énormités de Morain : qu’on pardonne tout à Eastwood parce qu’on aime l’aimer (c’est effectivement un grand cinéaste) et parce qu’en France on n’aime pas autant d’Américains que cela (il y a Obama, certes, mais c’est très récent). On peut légitimement se poser la question : est-ce qu'on aimerait autant le film d’Eastwood s'il était français ? Ne lui pardonne-t-on pas tout (son idéologie de beau pépé égotiste) sous prétexte qu'il est américain, et donc naturellement réactionnaire ? Clint Eastwood nous donne bonne conscience. 


- Je me tiens à l'entière disposition de Morain pour lui filer une centaine d'exemples d'américains qu'on aime plutôt bien en France, de Dylan à George Clooney en passant par Scorsese, Tarantino, Woody Allen, Sean Penn, Bret Easton Ellis, Al Pacino... que ce soient dans les films, séries, la musique, la littérature... on les apprécie tout de même pas mal. Il devrait le savoir, il officie dans un magazine où se dit beaucoup de bien de nombreux artistes américains...
- On aimerait Eastwood parce qu'il représente l'américain réac' ? J'ai une explication bien plus simple : on aime Eastwood parce qu'il est un grand réalisateur et un grand acteur. De plus, il a beau être républicain dans un milieu très démocrate, c'est un personnage bien plus complexe que ne le pense Morain, capable de menacer Michael Moore pour avoir piégé Charlton Heston d'un côté, militant anti-chasse, opposé aux armes à feu et fervent écolo de l'autre. Ces quatre dernières années, Eastwood a réalisé un film qui démonte l'héroïsme (Mémoires de nos Pères), un film en japonais qui relate la guerre du point de vue des adversaires des américains (Lettres d'Iwo Jima), un film où un vieux raciste va s'ouvrir aux autres et apprendre la tolérance (Gran Torino)... et le sujet de son prochain film, prévu aussi pour cette année (il est décidément très prolifique) sera... la fin de l'Apartheid (The Human Factor). Je ne vois pas de réalisateurs français ou américains de gauche qui aient, dans de grands films, autant mis à mal les valeurs réactionnaires bushistes et les préjugés racistes qu'Eastwood ces derniers temps...

L'article de Ska : Du "vigilante"... (Gran Torino vs The Watchmen)

L'article de Dr. F : Gran Torino / The Wrestler vs Death Wish 3/ Rocky

 

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commentaires

F
Je commente tard car je viens seulement de voir le film... et je suis surpris des commentaires!Ok, on peut ne pas aimer, mais c'est un bon film! Le cinéma francais, c'est mieux? C la gêne en comparaison, mais on critique quand même...Aussi, on critique le jeux des acteurs, ils sont jeunes, inconnus et c'est surement leur premier film et s'en sortent bien. On critique le theme, je le trouve interressant et difficile à mettre en scene. Si tous les films qui sortent étaient déjà aussi bien!
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G
CAF' : Je me demande bien où ces critiques mal avisés peuvent bien trouver tout ça... Je crois que je préfère ne pas savoir^^
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C
J'ai adoré ce film moi aussi... Clint est un réalisateur de talent et un acteur comme il y en a peu - le Johnny Depp du troisième âge ! Je me demande bien où ces critiques mal avisés peuvent bien trouver tout ça...
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G
BOEBIS et SKA : En fait... je n'ai pas vu Million Dollar Baby (et j'ai aussi loupé l'Echange)... ANNE : Je peux t'assurer que Gran Torino, je m'en rappellerai dans un an, et dans bien plus encore... on a pas vu le même film, je l'ai trouvé parfait, les acteurs sont tous très justes, les scènes parfaitement crédibles... et le film est vraiment très émouvant et drôle... le meilleur film que j'aie pu voir cette année, pour l'instant, et ça va être dur de trouver mieux... du très grand Eastwood pour moi...
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A
Pas d'accord du tout. J'ai trouvé Gran Torino très décevant. Le scénario est faiblard, sans originalité. Tout s'enchaine avec banalité, la progression est vue et revue totallement prévisible, sans parler du sujet rabattu.Les personnages sont très peu crédibles et souvent très caricaturaux. Seul Kowaski est interessant, les autres personnages sans rentrer dans leurs jeux d'acteur un peu ternes, sont très peu travaillés et restent très superficiels. Je suis aussi assez d'accord avec Morain quand il dit que ca manque de rythme. Et émotionellement, je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire de redemption et de tolérance, la faute à trop de scènes peu crédibles et un manque de subtilité pour une critique sociale. Pour moi, c'est un film agréable, mineur, surement pas un chef d'oeuvre, dont personne ne se rapellera dans un an.
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S
C'est sûr que le manque de finesse, une forme de manichéisme, est ce qui gâche un peu Million Dollar Baby (pas la moindre chance laissée à la famile de la boxeuse, comme la famille dans Gran Torino...) ou plus récemment L'échange (pourtant inspiré de faits réels mais qui paraît, par moments, tellement "énorme" dans l'acharnement des flics contre Jolie). Et puis Mystic River aussi (ah non, c'est vrai, c'est Penn et Robbins qui, là-dedans, manquent de finesse...)Mais il y a d'autres Eastwood, Boebis, dotés d'une très grande sensibilité, très émouvants et pas tire-larmes pour un sou : Bronco Billy, Honky Tonk Man... Et puis ce Un Monde parfait qui tire certes sur la corde sensible, mais dont le dernier quart d'heure me bouleverse chaque fois que je le revois...
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B
Je n'ai pas dit que c'était des films à thèse. Juste que ses histoires, et surtout sa manière de les raconter manquent de finesse. Pas de thèse défendue, heureusement, mais ces personnages sont souvent caricatural, et même les ambiguités de ses personnages sont toujours archi soulignées. Le sumum étant toute la seconde partie de Million dollar baby, qui est vraiment lourdingue, absolument pas crédible, et putassière tellement qu'elle est tire larme. J'en dirai pas autant de ses autres films qui sont quand même plus fins, mais ce manque de finesse est un défaut que j'ai retrouvé dans tous les films que j'ai vu de lui (à savoir en effet, qu'une petite partie de son oeuvre).
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G
BOEBIS : "tout est tellement appuyé"... je ne suis pas vraiment d'accord... certes, il y a un propos en général assez nettement marqué, une linéarité, mais c'est fait avec une réelle intelligence et une telle élégance que je n'ai pas du tout l'impression d'être devant un "film à thèse" lourdingue lorsque je regarde un Eastwood...   
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B
je rejoins Ska sur ce coup là. Je n'ai vu qu'une petite poignée des films d'Eastwood, et ça m'a suffisament blasé pour que je n'aille pas voir Gran Torino, malgré les critiques unanimes, que je suis en général sans me poser trop de questions.Je n'ai vu que Mystic River, sur la route de Madison, et Million dollar Baby, mais aucun ne m'a accroché. Je suis d'accord pour dire qu'il y a de l'ambition, un certains regard, du talent même, mais de là à le qualifier de grand... il part de super idées, et j'accroche souvent au début, jusqu'à déchanter: tout est tellement appuyé, c'est pas manichéen certes, mais le trait est forcé, tout est explicatif au possible. Enfin c'est des bons films (sauf Million dollar qui est nul il faut être honnête) mais pas des très bons films, et encore moins des chefs d'oeuvre!Enfin, je vais quand même essayer de donner sa chance à Impitoyable qui a l'air exceptionnel, mais les eastwood récents, au prix de la place de ciné, je dis stop!
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G
Dr. F : J'ai loupé The Wrestler, donc tout va bien :-)FROST : "LE" Frost ? ça faisait un petit moment !SKA : J'aurais pu te répondre à peu près la même chose que THOM. Même si je ne suis pas d'accord avec toi, c'est une critique "recevable", un point de vue qui se défend... pas comme les 3/4 des conneries que raconte Morain...NOIPROX WAREL : Oui... sauf que sa carrière n'est pas encore terminée ! Il est particulièrement prolifique...CRAFTY : OK, je ne l'avais pas compris comme ça... 
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T
Un immense acteur, tu veux dire...
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C
Pour l'instant, je ne trouve pas que 2009 soit une si bonne année que cela pour le cinéma. Il n'y a que Gran Torino que j'ai trouvé vraiment exceptionnel... <br /> J'ai juste vu Gran Torino pour le moment.<br /> Ce que je disais, c'était qu'on va sans doute avoir de quoi aller au cinéma dans le reste de l'année.
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S
Surtout un grand acteur... :-)Et c'est beaucoup pour ça qu'on aime Gran Torino, pour l'acteur...
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T
Quel petit provocateur, ce Ska :-)Cela dit, sans être aussi radical, je comprends un peu ton point de vue. Le clacisisme rigoureux et fordien du cinéma d'Eastwood m'a toujours paru séduire principalement en creux par rapport à son époque, parce qu'il est le dernier à faire du cinéma comme ça. C'est d'ailleurs probablement ce qui explique l'engouement permanent autour d'Eastwood, qui fait que même ses films mineurs sont acclamés par la critique.Mais c'est quand même un grand cinéaste, va ;-)
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N
Il fallait que Clint Eastawood termine sa carrière en beauté et il l'a fait! On peut lui reprocher deux trois défauts mais détruire le film pour nourrir une attitude rebelle par rapport aux vraies critiques est tout simplement ridicule. Quand un film est réussi, c'est normal de le souligner!http://noiprox.over-blog.com 
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S
Allez, un peu de polémique...Quand comprendra-t-on (avouera-t-on) que Clint Eastwood est un bon cinéaste, mais un cinéaste mineur ?Ainsi, Gran Torino est un bon film. Pas un grand film.Quels sont les films de Clint Eastwood qui m'ont vraiment marqué ? Une main me suffit pour les dénombrer :- Pale Rider- Chasseur blanc, cœur noir- Un monde parfaitOui, je m'arrête là. Vous ne me verrez jamais écrire que le concours de grimaces entre Sean Penn et Tim Robbin (aka Mystic River) est un bon film. Et qu'on arrête de me tirer les larmes avec les tics et les minauderies de Meryl Streep Sur la route de Madison, merci... Et si j'apprécie Lettres d'Iwo Jima, Gran Torino, Bronco Billy, Honky Tonk Man, Million Dollar Baby et Impitoyable, je ne les tiens pas pour des chefs d'œuvres. Juste de très bons films.Par contre, si on doit parler de certains films de Leone ou Siegel dans lesquels joua Eastwood, là, c'est sûr, on tutoie les sommets...
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F
Bravo mon pote.rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
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D
Très bien vous êtes pardonné G.T. XDmais gare à vous, si vous vous décidez à défendre The wrestler comme un chef d'oeuvre :P ;-)
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G
THOM : Mon article contre Daho était aussi parfaitement sincère... sauf qu'il y a une énorme différence entre par exemple, considérer que Sister Ray est chiant et laid, et raconter n'importe quoi sur le Velvet. J'aime bien Sister Ray... mais je peux parfaitement comprendre que ce morceau semble chiant et laid... de la même manière, je trouve les réserves et critiques de Dr. F sur Gran Torino tout à fait "recevables", il peut considérer que le film est "mineur", anecdotique... ce n'est pas du tout mon avis, je le trouve magnifique... mais je peux comprendre. Par contre, dire que pour Eastwood - le réalisateur qui a fait en 3 ans Lettres d'Iwo Jima et Gran Torino - "tous les jaunes se ressemblent", le critiquer sur le fait que, dans la réception, il ne s'attache pas assez à distinguer les individualités alors qu'on suit justement un personnage qui ne les différencie pas, c'est des conneries, et ce n'est pas défendable... d'autant plus lorsqu'Eastwood filme pareil (et pire, même), les blancs dans la réception après l'enterrement...Ce ne sont ni des arguments, ni des appréciations personnelles, c'est du contresens... et ça, ce n'est pas acceptable, surtout quand on balance de tels procès d'intention à Eastwood et qu'on veut transformer une oeuvre anti-raciste en oeuvre raciste... on ne peut pas interpréter n'importe comment non plus, il y a des limites...  SKA : Le problème n'est pas tant pour moi l'importance de ce billet, qu'il ne soit publié que sur le site... c'est qu'il raconte beaucoup de conneries, de trucs indéfendables et pas recevables...CAUSEUR : je vais aller lire ça...Dr. F : Je vais rajouter le lien vers ta chronique...Mais non, je n'ai pas eu besoin d'attendre le papier de Morain pour prendre le "contrepoint" et trouver que ce film est un chef-d'oeuvre, c'est ce que je me suis dit en sortant de la salle... en effet, là-dessus, on ne sera pas sur la même longueur d'onde, je trouve le film fort et parfait de bout en bout...CRAFTY : Pour l'instant, je ne trouve pas que 2009 soit une si bonne année que cela pour le cinéma. Il n'y a que Gran Torino que j'ai trouvé vraiment exceptionnel... 
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C
La posture de Morain c'était surtout se faire remarquer par rapport aux critiques dithyrambiques (et à mon avis méritées, mais je ne m'étendrai pas là-dessus par manque de temps, pirouette, cacawette) qui ont accompagnées la sortie du film non ?<br /> C'est plus une manière de se faire remarquer qu'autre chose (d'ailleurs, pas de publication sur la version papier...), et une fois que j'ai lu son article (grâce à l'article de Ska d'ailleurs, allez pas croire que je traîne sur le site des inrocks !), ça m'a conforté dans le fait d'avoir vu un très bon film, pas forcément son meilleur mais toujours aussi "au-dessus du lot" qu'on nous propose en ce moment (et pourtant, y a du bon, 2009 sera un grand cru cinéma si Public Enemies et Inglorious Basterds ratent pas le coche).<br />  <br /> Je suis peut-être naïf mais je trouve qu'il vieillit bien dans sa tête le père Eastwood...
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D
bon alors premièrement, je vois que ma chronique sur Gran Torino pue de la gueulehttp://docfranknfurter.blogspot.com/2009/03/gran-torinothe-wrestler-vs-death-wish.htmlCe qui dans un sens est juste puisqu'en lisant ce genre de phrase: "Parce qu'il faut aller voir ce film magnifique, peut-être même le meilleur de Clint Eastwood", je me dis que finalement on est pas du tout sur ma même longueur d'onde, ou sinon tu sors ça juste pour faire contre point avec le papier de Morain... C'est un film mineur point. Et le sujet est posé de telle sorte que le traitement en est superficiel et moyennement crédible.Bref on passe un bon moment mais rien de mémorable.
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S
Précisons aussi que ce billet d'humeur de Morain n'est paru que sur le site... Pour donner un contrepoint, un autre avis que celui de la rédaction dans son ensemble... Il ne faut pas non plus lui accorder plus d'importance que cela dans le sens où ce ne fut pas le papier publié dans les Inrocks. Là, ce fut, au contraire, un texte évidemment élogieux de Serge Kaganski. C'est tout à l'honneur du site, justement, que de laisser la place à des voix discordantes...
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C
Salut,désolé pour le hors sujet mais pour ceux que cela intéresse un petit lien sympa :http://www.causeur.fr/no-future-pour-le-rock-n%E2%80%99roll,2153
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T
Sur le TOTF... certes, mais c'est oublier qu'en ce qui me concerne, mes taillages du Velvet et de Nirvana, quoiqu'excessifs, étaient sincères ! :-)Sinon... je suis d'accord avec toi sur le côté étonnant de cet article (j'étais plus nuancé dans mon com disparu - RIP). Et je trouve ta réponse non seulement pertinente, mais particulièrement enlevée. Je me contentais simplement de souligner que (selon moi... et Ska :-), Eastwood joue énormément avec son image passée, et donc par extension avec les critiques qu'elle a entrainé. Une fois encore, pour moi, ce qui est anormal, c'est qu'il n'y ait que Morain pour écrire ce genre d'article abusif. Où sont passés tous les anti-Eastwood qui sévissaient encore en force quand j'étais gosse ? Quelque part, j'ai (tout comme Ska encore) l'impression qu'Eastwood joue énormément avec son colossal capital sympathie.
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G
MADAME X : peut être n'ont-il pas compris le sujetça doit être ça :-)Bonne journée à toi !LOU : Il y a une communauté Hmong près de chez moi.Je savais que tu étais notre Clint Eastwood français :-)(et je me doutais bien que l'article allait te plaire...)THOM et SKA : Il y a pour moi une énorme différence avec le TOTF... cet article de Morain n'a pas de second degré, pas d'humour, pas de mauvaise foi affichée... et ce n'est pas la parole d'un modeste blogueur, mais celle d'un journaliste sur le site d'un magazine qui est une "référence" pour pas mal de gens.On peut tolérer qu'un blogueur, dans son coin, écrive des conneries, moins quand c'est un journaliste.il est bien sûr bizarre de s'attaquer à un des seuls articles "négatifs"... si je le fais ici, c'est vraiment parce que je trouve ses arguments malsains, mensongers et ridicules.Que l'on critique le film d'Eastwood pour son côté trop "consensuel", "télérama"... ça, je peux parfaitement le comprendre. Mais c'est justement l'inverse que fait Morain, il le critique parce qu'il n'est pas assez politiquement correct à son goùt... ce que je trouve totalement ridicule, le film véhicule une idéologie qui est tout ce qu'il y a  de plus "politiquement correct", anti-raciste... et, selon Morain, il aurait encore fallu continuer à gommer ses moindres aspérités ? C'est grotesque...  
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S
Il n'empêche... Si Morain l'exprime de manière un peu grossière, il y a là des choses quand même assez fondées et sans doute surtout dictées par une réaction à l'enthousiasme critique (au sein de son propre journal notamment) accompagnant ce film que ses ambiguités idéologiques rendent pourtant passionnant. Passionnant, parce que justement, on en avait un peu marre du Eastwood humaniste de ces dernières années et que là il joue sciemment avec sa "dark side"...Par ailleurs, la "mauvaise foi" est le propre de la critique. C'est un billet d'humeur, un texte qui vient après les textes critiques, les fines analyses, etc. Thom rappelait fort justement le Top of the Flops de l'été dernier et toi-même, G.T., tu te délectes de ta mauvaise foi lorsque tu imagines le film "politiquement correct" que Morain aurait voulu voir...Il est vain de vouloir faire d'Eastwood un réalisateur "de gauche", progressiste, etc. Il est absurde de vouloir le rattraper, de dire que "ouais, bon, en fait, c'était pas si à droite L'inspecteur Harry"... Ce n'est pas Eastwood. Ce serait nier le "personnage", ceux qu'il a incarné, une certaine idée de l'Amérique aussi... D'où le rapprochement que l'on peut faire avec Watchmen et la mythologie droitière du "vigilante". Il y a une fibre "humaniste" chez Eastwood, c'est certain, mais ça ne l'empêche pas d'être fondamentalement un cinéaste de droite... Comme plein d'autres qu'on aime beaucoup malgré tout...La question, c'est qu'un Gran Torino peut plaire aux gens de gauche comme à ceux de droite. Un peu de bon sens, un peu d'humanité, et quiconque entre en empathie avec ce film, ces personnages... Les "méchants" sont désignés à peu de frais : pas difficile de se ranger dans le camp de Kowalski et de la famille opprimée... Même chose avec Welcome de Philippe Lioret, film, que, malgré la polémique, même le Ministre de l'Intérieur actuel a trouvé plutôt bon... Alors que le film, parfois un peu lourd (mais salutaire quand même) met les pieds dans le plat et ne souffre, lui, aucune ambiguité idéologique. Seulement, voilà, comme avec Gran Torino, c'est du cinéma, c'est une bonne histoire, alors la plupart des gens - même ceux qui n'en ont rien à foutre, qui détournent les yeux au quotidien face aux injustices, au sort fait aux sans-papiers, etc. - sont émus... Le personnage joué par Lindon est ainsi envisagé comme un "double" de ce spectateur lambda... C'est habile, et ça met à peu près 99% des spectateurs dans la poche. C'est un mec qui s'en fout au départ et qui, au gré d'une rencontre, va voir sa capacité d'indignation réveillée... À la différence de Kowalski, pourtant, ce n'est pas, dès le départ "un sale type aigri", plutôt un "brave type"... Dans sa démonstration, donc, le film est moins risqué que Gran Torino, mais, en même temps, Gran Torino s'appuie sur le capital de sympathie que l'on porte à Eastwood pour renverser l'avis d'un spectateur près, de toutes façons, à l'excuser dès le départ... Ouais, dans Gran Torino, même les vieux cons racistes sont sympas... Je suis d'accord avec Morain pour dire que si ce n'était pas Eastwood, tout le monde gueulerait et trouverait le personnage odieux... On envisagerait pas le personnage de la même façon... Il y aurait beaucoup plus de boulot pour nous faire l'aimer... À la fin de Gran Torino, à la fin de Welcome, les gens applaudissent... Ils ont l'impression d'avoir bien agi, se gargarisent de leur bonne conscience... Typiquement des films "Télérama"... C'est ça, parfois, qui est gênant avec ces beaux films édifiants : on laisse les personnages de fiction faire le boulot à notre place et on pense qu'on peut retourner à sa petite vie, l'esprit tranquille...
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T
Non mais je sais copier / coller, je te remercie, tu me prends pour qui ?Le bug n'a pas eu lieu quand je validais, mais quand je finissais d'écrire...
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L
 Thom,tu as tout en bas à gauche du clavier une touche marquée Ctrl. Tu maintiens cette touche enfoncée et tu tapes légèrement sur la touche marquée C, un rang au dessus et toujours à gauche. Si over-bug bugue, tu reviens à la case départ et tu fais Ctrl + V. Exemple :Thom,tu as tout en bas à gauche du clavier une touche marquée Ctrl. Tu maintiens cette touche enfoncée et tu tapes légèrement sur la touche marquée C, un rang au dessus et toujours à gauche. Si over-bug bugue, tu reviens à la case départ et tu fais Ctrl + V. D'un sens, le com rattrapé est peut-être meilleur, le premier devait faire trois pages :))) 
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T
Super, over-blog vient de squizzer le commentaire que j'ai mis une demi-heure à rédiger (je viens de me rappeler pourquoi j'avais quitté cette plate-forme de merde). Bon... en gros je disais :- super article- en même temps les critiques sur Eastwood sont si consensuelles depuis dix ans, et si excessives des fois, qu'on peut comprendre que quelqu'un veuille lui coller un TOTF (le gars s'est fait Eastwood comme on s'est fait un certain nombre de grands qu'on aimait, non ?). Eastwood étant l'homme le plus plus populaire et respecté de la planète après Dieu, Jack Bauer et Obama, je pense que son image s'en remettre autant que l'image de Nirvana s'est remise de certain de mes articles :-)- n'y a-t-il pas une part de provocation de la part d'Eastwood, qui revient quand même ici à un cinéma qu'il ne faisait plus depuis longtemps, cinéma controversé à l'époque et qui ne fait hausser les sourcils à aucun critique aujourd'hui... ce qui est étonnant, ce n'est pas qu'un journaliste des Inrocks réagisse en reprenant les conneries qu'on lisait sur Eastwood il y a 25 ans. Ce qui est réellement étonnant, c'est qu'il soit le seul à le faire, alors qu'Eastwood, un des derniers libres penseurs de notre époque, "cherche les coups", si j'ose dire.Voilà. C'était mieux dans la première version dite "rédigée".
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L
 Evidemment, pour Clint Eastwood, tu m'attends, G.T.Ton article est pour moi impeccable.Merci de rappeler par des liens tes articles précédents. Un peu plus sur les oreilles qui sifflent de Jean-Baptiste.Les Hmong sont bien des chinois, un peuple des montagnes, en Chine, juste au nord du Vietnam et du Laos.Il y a une communauté Hmong près de chez moi.[c'est vrai qu'en général, je parle de ce que je connais] 
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M
J'ai vu le film...les gens qui le critique ne sont pas habitué à voir cet acteur dans des rôles comme ça...je l'ai trouvé excellent...peut être n'ont-il pas compris le sujet...lol...ceux qui n'ont pas aimé...bonne journée.
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