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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 12:30
Etienne Daho - Pop Satori (1986)







          Thom a eu une idée géniale avec son topoftheflopofthemachin, idée qui nous vaut une flopée d'articles hilarants, et de grande qualité. Seulement... l'exercice de style de mauvaise foi a aussi ses limites. On en viendrait presque à oublier l'essentiel. Le véritable ennemi. Qui n'est bien entendu pas plus le Velvet que Zappa, les Beatles que les Sex Pistols, Led Zep que Massive Attack, etc, etc... non, le véritable ennemi, c'est la variétoche. 

Quant à la mauvaise foi... c'est drôle, c'est rock'n'roll... sauf qu'à force de second degré, tout le monde félicite tout le monde, et applaudit même quand il voit son artiste favori descendu en flèche. Rien n'est pris totalement au sérieux, ce concours se déroule dans la joie, la bonne humeur, les clins d'oeil, les postures et les exercices de style. Et quand certains sont vraiment sérieux et n'en rajoutent pas, on imagine qu'il s'agit encore de second degré.
Pas de ça ici, cet article est garanti 0% mauvaise foi. Pas de posture, pas d'exagération, pas de "tiens, je vais me faire untel, ça va être marrant", pas de clin d'oeil... ce n'est en rien un exercice de style. Je ne cherche pas à descendre Daho à tout prix, à forcer le trait, je me contente de dire avec la plus grande sincérité possible ce qu'il m'évoque, et m'a toujours évoqué. 

Certains me diront... Etienne Daho ? Bof... tu ne t'attaques pas à un intouchable... peut-être, mais :
1. C'est le but de cette chronique. Tant qu'à dire du mal, autant le dire de quelqu'un qu'on déteste vraiment.
2. Etienne Daho est tout de même encensé par les inrocks, il est plutôt bien considéré chez toute une frange des français amateurs de rock, j'en ai souvent lu du bien sur de nombreux blogs rock de qualité, par
d'éminents blogueurs dont personne n'oserait dire qu'ils ont aucun goût.

Je disais un peu plus haut que le véritable ennemi était la variétoche... mais il y a pire. Pire que la variétoche qui dit son nom, c'est la variétoche insidieuse qui tente de se faire passer pour autre chose. Que l'on tente de nous vendre comme plus "respectable". Alors qu'elle n'est QUE de la variétoche. Le cas Daho.

Pourquoi Pop Satori en particulier ? Cela aurait pu être n'importe quel autre de ses albums... de toute façon, je n'en ai - jusqu'à aujourd'hui - jamais écouté un seul. Je ne connais que ses singles, auxquels, malheureusement, on ne peut échapper quand on vit en France. Et à l'écoute de Pop Satori (merci deezer... enfin, "merci", c'est façon de parler...), je vois que je n'ai rien raté. Les singles ne sont pas chez lui les morceaux les plus accessibles au sein d'albums plus riches et profonds, ce sont juste les morceaux les plus "accrocheurs", les autres étant totalement insipides.
Pop Satori, donc, car c'est l'album qui l'a vraiment fait remarquer, "l'album de la consécration" comme on dit... et parce que cette époque, je l'ai vécu... j'étais en plein dedans. J'avais 12-13 ans, je passais une bonne partie de mon temps à écouter la radio, j'adorais les sonorités électro-synthétiques, les mélodies pop, j'étais fana de Depeche Mode... bref, a priori, Etienne Daho et sa pop synthétique auraient pu me plaire. Mais non. Quand les tubes de Pop Satori ont débarqué, j'ai détesté. Je trouvais ça horriblement con et mièvre. Et pourtant, j'étais pas difficile, je me laissais souvent séduire par de gros tubes pop racoleurs. Des morceaux de A-Ha, Madonna, Kim Wilde, Fake et autres conneries commerciales des 80's. Mais Daho, impossible, je trouvais ça beaucoup trop niais, pire encore que ceux que je viens de citer.

Comprendre pourquoi des gens aux goûts musicaux plutôt exigeants apprécient Daho, voilà une question qui me taraude. J'ai une hypothèse... le rejet de la variétoche, c'est une chose qu'ont en commun la plupart des passionnés de musique, qu'ils aiment le classique, le rock, le jazz, la soul, le folk, le blues... Pour des raisons esthétiques, mais aussi de "classes". Sardou, Hélène Ségara, Calogero, Christophe Maé, Nicole Croisille, Pagny, Gilbert Montagné, Bruel, Michel Berger... mieux vaut cacher que vous écoutez ces daubes si vous vous retrouvez en compagnie de mélomanes. A moins de tenir à vous placez au centre d'un dîner de cons (je recycle une discussion avec Kfigaro dans de précédents commentaires). Daho, c'est pas tout à fait la même chose. Pas vraiment pour des raisons musicales, mais des raisons d'image. Parce qu'il a la "carte", collaborations avec des gens du milieu et les références qui vont bien (Velvet, Syd Barrett), qui lui permettent de faire croire à certains fans de rock qu'il est des leurs ("mais si, Daho, c'est bien, il a collaboré avec Marquis de Sade, Daniel Darc...") Raisonnement absurde, Frédéric François peut toujours collaborer avec Tom Waits, être super-pote avec Thom Yorke... ça ne fera pas de sa musique autre chose que de la guimauve varièt. Mais pour certains, ce sont des choses qui "légitiment" un artiste, aussi mauvais soit-il.
Daho nous dit "je suis de votre milieu"... et a réussi à cultiver une image sympa, le type timide et discret, qui s'excuse d'être-là (et il fait bien...) Le "bon copain" qui n'en fait pas trop, ce qu"illuste sa voix... une voix mollassonne, pas une voix varièt' qui en fait des tonnes. Daho, c'est l'anti-Jim Morrison... strictement rien de dangereux, d'imprévisible, de sauvage, d'excessif, de provocant, d'arrogant, d'exalté... rien de rock'n'roll, donc. 
Revendiquer un artiste, ce n'est pas seulement aimer sa musique, c'est aussi chercher à "dire" quelque chose de nous, s'approprier une image, et créer un lien affectif symbolique. Aimer Daho est donc acceptable de ce point de vue... on signifie "il existe une part dahoesque en moi, un type humble et sympa, gentiment mélancolique, touchant, mais avec une certaine distinction". A mon sens, ce qui se cache surtout derrière ça, c'est un penchant un peu honteux pour la varièt'... Daho permet à certains d'écouter des trucs aussi couillons que les nullités variétoches, mais avec la sensation de ne pas être ridicules, pas comme si l'on avouait être fana de Sheila ou Sardou. Seulement, à l'époque, je ne connaissais pas plus le Velvet que Syd Barrett (on ne risquait pas de les entendre en radio), je ne lisais pas de magazines de rock, personne pour me dire "qui a la carte et qui ne l'a pas", donc j'écoutais la musique... avec mes oreilles. Sans m'intéresser le moins du monde au CV de l'artiste. Et ce que me disaient mon cerveau et mes oreilles lorsque j'écoutais la radio était :
- D'un côté, les vrais bons groupes, qui apportent quelque chose de nouveau, une certaine profondeur même dans leurs singles, mes deux favoris : Depeche Mode et Cure.
- Ensuite, les groupes sympathiques et pop : Talk Talk (avant Spirit of Eden), Duran Duran (ah, cette mode de noms avec deux fois le même mot...), Bronski Beat... pas du grand art, mais ça se laissait écouter.
- Puis les "sucreries pop", des groupes/artistes que j'aimais pas vraiment, que je trouvais (déjà) beaucoup trop commerciaux et racoleurs, mais voilà, j'étais jeune, difficile de résister à certains de leurs refrains entêtants : A-Ha, Madonna, Michael Jackson... voire même Indochine.
- Enfin, les trucs vraiment honteux, la variétoche fadasse et pop bébête : Kylie Minogue, Rick Astley, Débuts de Soirée, Lio, Elsa, Partenaire Particulier, Jean-Pierre Mader... et, bien sûr, Etienne Daho.

Apprendre, plus tard, que Daho aimait le Velvet et Syd Barrett, ce n'est sûrement pas une circonstance atténuante, mais bien une circonstance aggravante. Car il n'a même pas l'excuse du type qui fait de la variétoche pourrave parce qu'il a baigné dedans et parce que c'est sa culture.

Il faudra qu'on m'explique un jour en quoi la musique de Daho des années 80 serait "respectable", et Jeanne Mas kitsch et ringarde. La principale différence que je vois entre les deux... c'est qu'il y a plus de souffle, de dramatisme et d'intensité chez Jeanne Mas. Des mélodies pop taillées pour le grand public dans les deux cas, les plus naïves et niaises étant à mon sens celles de Daho. A 13 ans, avec un peu de bonne volonté, je pouvais écouter quand ils passaient en radio Johnny Johnny ou Sauvez-moi... mais pas Daho, je changeais de station, j'avais tout de même mes limites dans la pop débile. 


Pour certains, Daho en 85, c'est l'équivalent de la "nouvelle scène française" bobo-soporifique pour trentenaires mous des années 2000. Ce n'est même pas ça. Souchon et Voulzy, de toute façon, tenaient déjà ce rôle-là dans les années 80. Non, Daho, était en plein dans l'air du temps, un air nauséabond, un des pires moments de l'histoire de la musique pop : le milieu des années 80, en France. Le règne du Top 50, du vidéo-clip, des radios FM type NRJ, des tubes kleenex bêtas de pop synthétique, des compilations où les majors se tiraient la bourre pour mettre les titres les plus putassiers possibles. Plus c'était niais, plus il y avait de chance que ça marche... rien d'étonnant à ce que Pop Satori ait eu ce succès. Daho ne relevait pas le niveau, bien au contraire. Epaule Tattoo, Tombé pour la France, sur les compils françaises des années 80, avaient parfaitement leur place au côté de tous les tubes infâmes qui ont marqué ces années. Daho n'avait même pas l'air d'être au-dessus, rien de dérangeant ou novateur dans sa musique, c'était juste de la grosse variét' en tube.

La variété, c'est un genre bâtard, sans âme, sans personnalité, qui digère quelques nouveautés musicales "dans l'air du temps", pour les lisser, les rendre consensuelles. C'est une putain qui couche avec tout ce qui peut lui ramener du fric : le rock, le disco, puis la new-wave, le rock de nouveau quand il revient à la mode, l'électro, le r'n'b... Elle prend ce qui marche, vire les aspérités pour faire avaler une soupe sans saveurs au grand public.
Mais cette façon de coller à l'air du temps, de changer de style en fonction des modes, n'est-ce pas finalement ce que fait Bowie ? Bowie - Daho, même combat ? Sûrement pas... Quand Bowie, par exemple, se met à l'électro avec Outside, il n'intègre pas des sons électroniques polissés dans un cadre "chansons pop", il crée quelque chose de nouveau, sort un album véritablement complexe, foisonnant d'idées, bien plus exigeant et original que la majeure partie de l'électro-techno de l'époque. Jamais vous ne trouverez de morceaux aussi étonnants, singuliers, que A Small Plot of Land sur Pop Satori. Aucune comparaison possible non plus entre la mélodie incroyable de ce titre et les ritournelles faciles de Daho. Non, Daho est plutôt dans la même famille que Zazie. Qui prend quelques sonorités électro faciles, les rabote, et s'en sert pour habiller avec un semblant de modernité ses chansons varièt'. L'anti-Bowie, en plus d'être l'anti-Morrison.


Daho, donc, est à la new-wave ce que Zazie est à l'électro. Et ne me parlez pas des textes... je suis allé lire les paroles de Pop Satori (c'est dire si je pousse loin la conscience professionnelle) et... rien. C'est con, c'est creux, c'est ado. Le pire :
On s'ressemble, c'est fou c'qu'on ressent
Du moins c'est ce qu'il me semble, on s'ressemble
On est bien ensemble et quoiqu'on en pense
Etre ensemble en confidence est pure chance
On s'ressent, c'est à n'y rien comprendre
Tant on se ressemble, on s'ressent
Qui s'ressemble se rassemble, qui s'ressemble s'assemble
J'cherchais partout quelqu'un qui m'ressemble
On s'ressemble, c'est fou c'qu'on ressent
Du moins c'est ce qu'il nous semble, on s'ressemble


Revenons donc à la musique, même si elle ne propose rien de meilleur. Imaginer que Daho ait apporté quoi que ce soit aux sons synthétiques et à la pop de l'époque, faut ne pas avoir vécu ces années-là. Avant les premiers albums de Daho, il y avait déjà des tas de groupes employant synthés et boîtes à rythmes, de façon beaucoup plus intéressante. Et quand il sort Pop Satori... cela faisait déjà longtemps que les ondes FM étaient saturées de sons synthétiques. Tout le monde les utilisait, des groupes new-wave anglais aux pires produits marketings de l'industrie du disque. Qu'apporte Daho à ces sons ? Rien. J'ai écouté Pop Satori, il n'y a aucun moment où je me suis dit "tiens, là il y a un son, une instrumentation, une idée plutôt originale pour l'époque". Ce qu'il y fait, c'est la même chose que ce que faisaient déjà n'importe quel groupe du top 50 ces années-là. Bon, j'avoue ne pas avoir pu écouter les titres jusqu'au bout, tellement je les trouve crétins. Je me suis forcé, mais j'ai arrêté avant les 20-30 dernières secondes. Si ça se trouve, les 20 dernière secondes de chaque morceau sont hallucinantes d'inventivité, rattrapent ses chansons insipides... j'ai du mal à y croire... mais puisqu'il s'agit d'être ici 100% sincère, j'avoue que 4000 années d'horreur (morceau gentillet, qui porte mal son nom), est juste "écoutable", et je suis allé jusqu'à la dernière seconde. C'est bien le seul... 
Ecoutez (désolé de vous infliger ça, mais vous pouvez vous contenter du début) le mièvre Tombé pour la France de Daho, gros tube qui l'a popularisé... puis le déjà plus intéressant Smalltown Boy de Bronski Beat, sorti en 1984... Daho pompe pas mal d'éléments de l'instrumentation, et nous sort un "sous-Smalltown Boy" flasque, sans le lyrisme - remplacé par une petite mélodie nunuche. Pourtant, Bronski Beat, ce n'est pas le Velvet, ni même un des groupes les plus pointus de l'époque dans l'utilisation des sons synthétiques...  


Pour saisir ce qui différencie la bonne musique pop-rock de la varièt', c'est facile, suffit de comparer ce que faisaient Depeche Mode et Daho ces années-là. D'un côté, un groupe qui arrive à passer en radio, à toucher le public - de la pop, donc - mais qui invente, qui surprend, qui amène des éléments nouveaux. Des sons, harmonies, ambiances qu'on n'entendait pas chez les autres, qui ont même, sur pas mal de morceaux, de quoi rebuter le grand public. De l'autre, de la varièt'. Des sons passe-partout, rien qui dérange, rien qui dépasse, aucune profondeur. Des petites chansons dérisoires, kitsches et mièvres. Daho est à la new-wave ce que Téléphone est au punk, Indochine aux Cure, Johnny à Elvis... une énième preuve de la médiocrité française en matière de musiques pop. On copie mollement ce que font les étrangers en oubliant tout ce qui rend leur musique audacieuse.

Pop Satori sort le 1er avril 1986 (s'il faut considérer que l'album est une blague, elle est de très mauvais goût). Quelques semaines avant c'était Black Celebration de Depeche Mode... L'écart entre les deux est gigantesque. L'équivalent de ce qui peut séparer actuellement Radiohead et Raphaël...
Quand Daho sort Pop Satori, il ne pouvait donc connaître Black Celebration. Par contre, il aurait pu écouter Some Great Reward, de 1984. Et les précédents (sauf le premier, très mauvais, qui a horriblement mal vieilli avec ses nullités genre Just Can't Get Enough, aussi laide et niaise que du Daho...)   

Il aurait pu les écouter, ça l'aurait aidé à comprendre tout ce que l'électronique pouvait apporter à la pop, comprendre qu'on peut mêler expérimentation et chanson pop, comprendre comment construire des mélodies fines, accrocheuses et riches. En guise d'exemple... Epaule tattoo, le moins mollasson des titres de Pop Satori (qui n'en reste pas moins une des pires chansons varièt' que je conaisse) et If You want de Depeche Mode (1984). Chez ces derniers, des sons, harmonies, dissonances et breaks inhabituels, une vraie atmosphère, une gravité, une mélodie intéressante, de la profondeur, de la tension... c'est le jour et la nuit après Daho :


Découvrez Étienne Daho!



Même plus envie de parler de Daho, tellement j'ai l'impression de perdre mon temps avec cette varièt' soporifique. Finissons donc par Depeche Mode, avec une playlist pour voir ce qu'étaient des artistes pop inventifs lorsqu'ils utilisent l'électronique. Je commence par Blasphemous Rumors (il y a plus d'idées sonores dans ce titre - dont il faut écouter attentivement l'instrumentation fascinante - que dans tout Pop Satori... ce qui n'est d'ailleurs pas difficile). Ensuite, retour en 82, pour aller chronologiquement de A Broken Frame à Black Celebration, évolution passionnante avec ici des titres vraiment marquants, "historiques", même (ce que ne sera jamais Daho, si ce n'est par un stupide malentendu), car les trouvailles sonores de Depeche Mode auront, elles, un véritable impact, sont un jalon essentiel entre la pop robotique de Kraftwerk et l'électro/electro-rock des années 90. Bien sûr, il y a des choses qui ont mal vieilli, mais c'est le cas de toute la pop électro de cette période, on en était encore aux débuts... et eux ont au moins le mérite d'avoir été des pionniers. Il faut imaginer ce que c'était, en 84-85, quand on allumait la radio ou regardait le top 50, et qu'au milieu de tous ces sons synthétiques interchangeables et propres sur eux passait un titre de Depeche Mode, avec leurs sonorités glaciales, métalliques, lourdes et sombres (sans parler de la voix exceptionnelle de Dave Gahan)... on sentait bien qu'on avait affaire à un groupe pas comme les autres. Un groupe qui pouvait toucher le public sans proposer de la bouillie tiédasse. Ce qui n'est pas le cas de l'autre rigolo avec ses bluettes indigentes pour synthés indigestes. 

Depeche Mode - 82-86 :

Découvrez Depeche Mode!


 
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commentaires

A
Daho a fait son temps je pense. Pour Inter et les Inrocks, c'est parfait mais à écouter ces dernières chansons bof ça sonne aussi creux qu'Alain Chamfort aujourd'hui. Par contre, j'écoute toujours Doriand et Dominique Dalcan qui eux durent et c'est tant mieux mais peut-être aussi parce-qu'ils ne sont pas.dans le show-biz et ne signent pas de gros contrat et ça explique aussi pourquoi qu'ils durent avec des chansons de qualité qui ne passent que très rarement hélas à la télévision et la radio.
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C
Conchier Daho ? Quelle idée ! Tout comme mépriser... Mettons les points sur les i : Daho ne me touche pas, et je ne comprends pas ce qu'il fait. Et pas uniquement parce qu'il n'est ni rebelle ni "urgent". Alors effectivement dire "Ca ne me fait rien" peut passer pour du mépris, hein kfigaro, mais c'est un peu facile.La variétoche ? Je me moque de ce sobriquet péjoratif, et la variétée ne me dérange pas du tout. J'aime aussi la légereté. Ce que je "conchie" (mais je n'aime pas non plus ce terme), c'est le populaire qui tire vers le bas, vers le petit, l'odieux, le vil. Et Sardou en est le parfait exemple. Pas Daho, Christophe, ou François Hardy puisqu'elle vient dans le débat, Sinon kfigaro, je ne cherche plus pour ma part la part rebelle du jazz au 21ème siècle : elle a disparu bien avant la fin du 20ème.
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A
bon, ok.et si on parlait de musique?applique ton approche si tu veux (en l'occurrence tu as dépassé la seule approche théorique, tu intègres aussi une dimension historique, et là on peut avoir cette culture sans avoir de connaissance théoriques),mais de grâce applique la à de la musique.là c'est du discours sur du discours sur du discours, je lis attentivement et je ne vois pas un seul exemple.tu écoutes parfois de la musique ou tu lis seulement des livres?dans le premier cas, tu as les moyens d'illustrer tes propos, qui nous deviendront tout de suite beaucoup plus parlant.moi en tout cas ça m'aiderait beaucoup à entrer dans le raisonnement.Cela dit, je maintiens la distinction entre culture et connaissance théorique. N'avoir que la première me sera plus utile que n'avoir que le seconde.Cest ce que je reproche à tes comms ici, la culture musicale en est rigoureusement absente (je ne dis pas que tu n'en as pas, je dis que rien de ce que tu écris n'en fait mention).Pour apprécier des oeuvres difficiles d'accès, en arts visuels, en littérature, en musique, on constate que la plupart du temps il faut avoir déjà connaissance d'oeuvres plus faciles d'accès. Tout comme le gastronome ou l'oeonologue "se font le palais", on se fait l'oeil et l'oreille. Je doute que beaucoup de monde passe directement de Nana Mouskouri à Steve Reich et adorent sans avoir besoin d'étapes intermédiaire, mais c'est une supposition perso.De même lorsque Zygel traverse les époques autour d'une style ou d'un instrument dans sa "boîte à musique", il utilise très peu de vocabulaire technique (un peu, tout de même, mais combien de spectateurs le retiennent?), il "fait entendre" les proximités et les différences. Et de l'avis général du public, il atteint son objectif.En recourrant bien plus à la culture qu'à la théorie. Certes, il a les deux, et li se sert des deux pour sélectionner ses exemples et choisir comment les décrypter.Mais le public comprend, avec quasiment pas de théorie.
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F
Les neuf dixièmes de je ne sais trop qui ont dit que tel artiste était nul donc ce serait la vérité. Il existe aussi des passionnés d'AUTRES musiques.<br /> UN PEU de théorie (pas la peine d'avoir été au conservatoire) permet de mieux percevoir la seule nature d'un morceau.<br /> Je pense que chez beaucoup de personnes, non seulement le jugement de la musique est complètement galvaudé par l'absence du minimum syndical de connaissances théoriques mais qu'en plus, leur perception de la musique est parasitée par des discours vides de sens comme... comme ceux sur le filtrage de ce qui est de la "variétoche" et ce qui n'en est pas, par exemple. Aucun artiste vivant sur cette planète n'est l'inventeur de la musique, donc toutes les chansons, de celles de vos artistes préférés à celles d'Etienne Daho, sont certes le produit du travail des compositeurs mais également de l'influence de tout ce qui a déjà été fait auparavant.<br /> Puisque vous parlez d'identifier simplement le propos d'une chanson (ou même d'une musique instrumentale) sans avoir recours à la technique, il semblerait que chez vous il existe des barrières à ne surtout pas dépasser entre les différentes sortes de propos qu'un artiste peut adresser au public. Et que tous les propos qui ne vous convainquent pas, ou que vous trouvez trop triviaux... sont à classer dans la "variétoche" (en clair: à bannir) sans autre réflexion. Et ne contiennent de toute manière rien de bon, et sûrement pas des qualitésque vous ne sauriez percevoir puisque vous avez si bon goût. Dénigrer systématiquement les oeuvres dont le propos semble léger en apparence, comme si rien ne pouvait se cacher derrière: on touche là à la quintessence du snobisme.Il y a des chansons légères excellentes et des très mauvaises qui se veulent ambitieuses.<br /> D'ailleurs, est-ce qu'il faut y comprendre qu'à partir du moment où on a un propos intéressant pour une musique et un texte, on n'a plus qu'à se foutre du reste du moment que ce propos reste perceptible ? Allons parler, après ça, de la richesse de la musique...<br /> Dans tout ça il y a certes des choses très pédantes à dire mais que j'affirme néamoins le contraire serait hypocrite de ma part et réellement condescendant, pour le coup.
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T
Je passais juste pour dire que... nous sommes en phase sur "Love will tear us apart" :-) "Obladi" ? Je ne trouve pas ça niais. Du moins je le prends au second degré. Et pour conclure : je loue ta cohérence, quand on n'aime pas les Beach Boys on n'aime pas les Ramones, c'est d'une logique implaccable. Néanmoins je ne trouve pas leurs musiques respectives "niaises" - je les aurais plutôt qualifier de naïves. Enfin pour les Beach Boys... ok, ça dépend des morceaux. Pour les Ramones en revanche, cela relève plus du parti-pris que de la niaiserie pure (personne ne touche aux Ramones en ma présence... sans quoi tu vas l'avoir ton TOFTF sur Sonic Youth !)
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G
K. : Argh, j'avais fait une longue réponse détaillée... et ça a buggé, je dois tout recommencer ! Je vais donc faire court, pas la force de tout reprendre...peux tu me citer une chanson de Dominique A réellement innovante à tout point de vue ?Tu en demandes beaucoup ! Des chansons "innovantes à tout point de vue", j'aurais du mal à t'en citer, même chez les plus grands... Le problème n'est pas là... la différence entre Daho et Dominique A est immense pour moi. A l'écoute de Daho, ce que je ressens, c'est la même niaiserie que dans la varièt'... Tu me dis que de considérer telle mélodie "niaise" est subjectif... pas totalement ! Preuve en est que tu parles de "Ob la di Ob la da"... c'est exactement le titre que j'aurais pris des Beatles pour illustrer la "niaiserie"... et on est en rien originaux, quasiment tous les gens qui aiment les Beatles ont du mal avec ce titre (comme Yellow Submarine), qu'ils trouvent... niais...Après, bien sûr, tout dépend où l'on place la barre... certains mélomanes élitistes pourraient très bien dire que de toute façon, toute la pop et le rock sont niais. Mais il n'y a pas que du "total subjectif". Sinon, on ne pourrait pas dire qu'une mélodie de Schubert est moins niaise que celle de "la danse des canards"... et je ne crois pas que beaucoup de gens pourraient défendre un truc pareil.Bien sûr, c'est mon ressenti, je ne décrète pas détenir la vérité absolue sur ce qui est niais ou non, mais j'ai tendance à me fier à mes oreilles, qui peuvent se tromper, certes... mais je trouve qu'elles ont "raison" la plupart du temps... par exemple, quand elles me disent que Radiohead, c'est moins niais que Coldplay ou Muse, que "A day in the life", c'est moins niais qu'Ob la di Ob la da... et ne me dis pas que je ne fais que me "conformer" aux goûts des fanas de rock, il y a des groupes "intouchables", comme les Beach Boys, Ramones... que je n'ai jamais pu vraiment aimer, parce que je trouve qu'il y a trop souvent dans leurs mélodies ce côté "niais" qui est un de mes plus grands "repoussoir" en musique. La différence, c'est que je ne méprise pas les Beach Boys et ramones car eux ont vraiment apporté quelque chose d'intéressant, et que je perçois tout à fait la qualité musicale chez les Beach Boys, même si leur musique me gonfle. Tout comme je déteste le "sacro-saint" Love Will tear us apart (alors que j'aime tous les autres titres de Joy Division), je trouve cette mélodie horriblement niaise.Par exemple.. quand j'ai écouté Pop Satori pour cette critique, fallait que je baisse le son, tellement j'avais honte d'écouter un truc pareil... et impossible de l'écouter si ma compagne était là, elle se serait trop foutue de ma gueule... pourtant, elle est moins difficile que moi... alors que pour Dominique A, je monte le son...Enfin... c'est un vaste débat de savoir ce qui est niais et ce qui l'est moins... faudrait que j'écrive un article sur le sujet, car c'est une des choses qui m'interpelle le plus en musique.     Mais quel rapport avec Daho ? c'est du folk de bonne facture plutôt riche sur le plan harmonique mais ça n'a absolument rien à voir avec l'esthétique de Daho ! quel intérêt de comparer ce type de chansons avec celles de Daho si ce n'est que l'une te botte et que l'autre t'horripile (de façon archi subjective là encore ! ;))Tu n'as pas compris ! Si j'ai mis ce titre, c'était juste pour te montrer que je n'avais pas forcément besoin de "caution rebelle", et que je pouvais adorer des tas de titres, comme celui-là, très délicats, feutrés... je ne fais pas du tout d'allergie aux belles mélodies douces et agréables... quand elles ont un minimum de dignité...Bon, finalement, j'ai pas fait si court, mais mon message passé à la trappe était encore plus long...CHRISTOPHE : Excellent :-) Je m'incline, et je m'en vais siffloter "Adelaïde"...
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C
GT nous dit : "Euh... que les choses soient bien claires, je déteste les chansons de Daho, il n'y a pas de second degré et d'exercice de style de mauvaise foi dans cet article..."<br /> Ha ha ha ! Sacré GT ! Toujours le mot pour rire. Tu gardes ton personnage jusqu'au bout du bout des commentaires, rien que pour gagner le concours, ça c'est pro.Eh, on t'as reconnu Arnold Turboust !2pq (sans commentaire) 
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K
GT :<br /> <br /> >Pour parler des français... j'aime beaucoup Dominique A, par exemple<br /> >et c'est de la chanson française plutôt délicate, mélancolique<br /> >avec une voix assez haut-perchée.<br /> <br /> Pourtant sur le plan harmonique ou mélodique, (le très surestimé) Dominique A n'innove vraiment pas plus que Daho (mis à part le fait qu'il ait débuté dans les années 90, "années d'or" contrairement aux années 80, considérées souvent et abusivement comme une "décennie à jeter à la poubelle"), d'ailleurs peux tu me citer une chanson de Dominique A réellement innovante à tout point de vue ?, personnellement j'en cherche encore... (bien que "Remué" soit plutôt bien foutu sans être révolutionnaire pour autant d'ailleurs) Vocalement parlant Dominique A doit tout à Areski (écoute le 1er album solo d'Areski, c'est déjà du pré-Dominique A, mais avec plus de 20 ans d'avance ! ;)) et dans une moindre mesure au Gainsbourg de "Confidentiel", et question musique, c'est à mis chemin entre le minimalisme le plus dépouillé et le Bashung dans sa grande période Gainsbourg ou Colin Newman - franchement rien de si génial que ça, en tout cas rien qui a mes yeux du moins le rendrait supérieur à Daho (qui a simplement d'autres modèles).<br /> <br /> >Ce n'est donc sûrement pas le côté "chanson française feutrée"<br /> >qui me dérange chez Daho, loin de là, c'est avant tout que je trouve...<br /> >ses mélodies très niaises,<br /> >et ne vois strictement rien d'intéressant dans sa musique.<br /> <br /> sauf que là encore on baigne dans le subjectif le plus total... c'est quoi exactement la niaiserie en matière de mélodie ? personnellement et même si j'adore tout comme toi les Beatles, je trouve que les mélodies de "Ob la di, Ob la da" et surtout "Across the universe" sont redoutablement niaises et cuculs, ça ne m'empêche pas d'admirer pleins d'autres chansons d'eux comme "Dear prudence", "Julia" ou "She's leaving home". Certes, et n'étant pas un boulimique culturel comme Thom, je ne connais pas l'intégrale de monsieur Daho, mais je ne me souviens pas réellement de mélodies aussi niaises que "Ob la di, Ob la da" dans son répertoire... oui les arrangements sont souvent kitsch, démodés ou synthétiques mais finalement pas plus sinon moins que ceux des Hardy de la même époque (cad la Hardy période synthé). Parce que si l'on veut aussi comparer avec les Hardy (que tu sembles nettement plus respecter), on pourrait faire strictement les mêmes critiques par rapport à certaines de ses chansons : niaiserie, inconsistance, etc...<br /> <br /> >Tiens, voilà une chanson que j'adore, que je trouve absolument magnifique...<br /> >c'est pourtant bien plus feutré et délicat que n'importe quel morceau de Pop satori<br /> <br /> Mais quel rapport avec Daho ? c'est du folk de bonne facture plutôt riche sur le plan harmonique mais ça n'a absolument rien à voir avec l'esthétique de Daho ! quel intérêt de comparer ce type de chansons avec celles de Daho si ce n'est que l'une te botte et que l'autre t'horripile (de façon archi subjective là encore ! ;))
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G
CHRISTOPHE : Euh... que les choses soient bien claires, je déteste les chansons de Daho, il n'y a pas de second degré et d'exercice de style de mauvaise foi dans cet article... je pense que tu l'as compris, mais puisque tu dis "nous revisitons de façon très critique nos chouchous", qu'il n'y ait pas d'ambiguité : je n'ai pas le moindre début de sympathie pour Daho et ses chansonnettes débiles...ARBOBO : BAC ? Brigade Anti-Con ?
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A
oui GT et thom, c'est ce que nous agents de la BAC appelons un langage "vigoureux" :o)
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C
Art-rock, définitivement l'utlime blog fighto-culturel du monde (j'ai bien dit : du monde !).Il se prend tous les teigneux de la planète, même quand il fait semblant pour de rire de dire des trucs qui chiffonnent. Eh ui gros naze (c'est à toi que je parle, Fictif), si tu avais pris un tant soit peu la délicatesse de remettre cet article en perspective en te reportant à la règle énoncée en début de billet de cette écriture sous contrainte, certes un peu idiote mais tellement intéressante, tu aurais évité de balancer ta morgue, et de te prendre dans la tronche la monnaie de ta pièce.Eh ui, démarche idiote (la preuve, on s'attire tous les plus cons du ouèbe pour nous faire la leçon parce qu'ils ne savent lire qu'en diagnonale), tous ceux qui participent à cet exercice (rappelons-le : descendre un album démesurément adulé, souvent par nous même d'ailleurs), nous revisitons de façon très critique nos chouchous, ce qui nous change et nous oblige à un peu de relativisme.Bon, de toute façon, tu peux trouver notre démarche crétine, nos arguments à la con, supputer comme d'autres que nous de sommes que des fascites, torchant des billets dignes de Rivarol ou Minute (l'autre fight du moment se passe là, dans les commentaires en bas http://microgolb.blogspot.com/2008/06/top-of-flops-of-pops-of-blogs-2.html, gràce à The Civil Servant dont je ne sais toujours pas s'il était sincère ou s'il nous fait tous marcher (ce qui serait alors le com' le plus top moumoutte de la saison).Mais là, je ne peux rien pour toi, que te déclarer toute ma considération d'avoir bien pu offrir au blog assez médiocre de notre ami Art-rock la tête de turc de la semaine. Et là dessus, notre GT, il est loin d'être médiocre pour faire sortir les cons du bois.Fight ! Fight ! Fight !(Ouh 'pinaise)bh6 
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G
K. : Cabale contre Daho ? Si j'ai écrit cet article, c'est justement parce que Daho est plutôt bien accepté dans le milieu rock français. La "caution rebelle" ? Dans un sens, tu n'as pas totalement tort, il est vrai que j'aime les musiques urgentes, qui "frappent", et que pour moi, un artiste a aussi pour vocation de provoquer l'ordre établi, de proposer quelque chose qui interpelle et dérange la société, pas de l'entretenir dans une certaine "soumission molle".Mais il n'y a pas que ça ! Car c'est une généralisation qui ne tient absolument pas ! Tu parles de Françoise Hardy... mais jamais je n'écrirais un article pour la descendre, je n'ai strictement rien contre elle, sa musique ne me déplait pas du tout, rien à voir avec Daho. Je ne suis pas un "bourrin" qui aime uniquement quand ça cogne et ça saigne... loin de là ! Debussy et Chopin sont des dieux pour moi, j'aime beaucoup Satie... je ne fais pas du tout partie des gens qui n'aiment le jazz que quand il est "noir et intense"... j'aime bien le cool jazz blanc, j'adore Chet Baker (difficile, tout de même, de trouver plus feutré, agréable et soft). Je suis un grand fan des Beatles, je les préfère 100 fois aux Stones, j'adore les mélodies fines et agréables dans la pop délicate et raffinée de Divine Comedy, Kings of Convenience, le folk de Joan Baez (et pas pour ses opinions politiques contestataires, dont je me fiche, mais pour sa voix éthérée et ses mélodies touchantes) et Marissa Nadler, je vénère Nick Drake.... je n'écoute peut-être pas si souvent de la bossa, mais je le regrette, c'est un style qui me touche vraiment... J'ai été un fan absolu de Pink Floyd (que j'aime toujours beaucoup), alors qu'ils ont été tant détestés par beaucoup de fans de rock pour leur "mollesse"... Par contre, je déteste 99% du metal, je n'ai jamais été sensible au hardcore (alors qu'il a bonne presse, lui, chez les fanas de rock)... je préfèrerais toujours me plonger dans les mélodies agréables de Divine Comedy que dans du hardcore... Pour parler des français... j'aime beaucoup Dominique A, par exemple, et c'est de la chanson française plutôt délicate, mélancolique, avec une voix assez haut-perchée. J'aime aussi beaucoup Keren Ann... pourtant, elle est encore plus discrète, timide que Daho, avec des musiques beaucoup plus feutrées, douces, délicates.... à côté d'elle, Daho fait figure de "rockeur rebelle" !Ce n'est donc sûrement pas le côté "chanson française feutrée" qui me dérange chez Daho, loin de là, c'est avant tout que je trouve... ses mélodies très niaises, et ne vois strictement rien d'intéressant dans sa musique.Tiens, voilà une chanson que j'adore, que je trouve absolument magnifique... c'est pourtant bien plus feutré et délicat que n'importe quel morceau de Pop satori :http://www.deezer.com/track/11879De la même manière, je crois que tu te trompes sur Christian, qui adore aussi des tas de musiques très délicates, sensuelles, même sans "caution rebelle"...ARBOBO : Je ne l'aurai pas dit avec tant de véhémence, mais je suis tout à fait d'accord...Tu as entièrement raison de parler de "compétent en tant qu'auditeur", car c'est exactement ça, la musique (et encore plus la musique pop) ne demande en rien de connaitre le solfège pour être vraiment comprise... tout comme pour apprécier pleinement un bon plat, il n'est nul besoin de regarder travailler le chef en cuisine et savoir comment il le confectionne. Pas besoin d'avoir fait une école de cuisine pour distinguer, au goût, un plat industriel à bas prix d'un plat concoté par un grand chef. THOM : J'avais oublié de rebondir sur cette phrase qui pourtant m'avait fait... "bondir"... heureusement que tu es là pour ne pas la laisser passer et y répondre mieux que je l'aurais fait.LUSTUCRU : peut-être, mais j'ai préféré le prendre dans le sens qui m'arrange :-) 
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A
tiens, http://arbobo.over-blog.com/article-17178883.htmlou comment Bério, compositeur savant et érudit, commente le rock avec beaucoup de gourmandise et en recourant peu à un vocabulaire musicologique (non par volonté de vulgarisation, mais parce qu'il n'en a presque pas besoin pour ce qu'il a à dire, en l'occurrence).
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L
hum mon com est un com reversible. (plein de faute j'accorde).
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T
Chacun son truc. Il y a aussi des gens qui aiment ce style de musique<br /> et sont capables de le défendre avec autant d'aplomb. Ah bon ? Où ça ? On pourrait m'en présenter, des gens qui sont capable de défendre Sardou ? Ah non... le terme essentiel c'est "aplomb". Mais n'importe qui peut défendre n'importe quoi avec aplomb, Fictif. Avec un aplomb comme le mien je serai même sans aucun doute capable de défendre ton tissu d'inepties, élitistes à en pleurer. Le hic, vois-tu, c'est que défendre avec aplomb ce n'est pas défendre, c'est juste invectiver (ce que tu fais très bien). On peut défendre Sardou ou Ségara avec aplomb, donc. Les défendre avec des arguments (donc... de la théorie, mot que tu sembles vénérer à l'excès) c'est autrement plus difficile. Puisque quiconque connaît un tant soit peu la théorie musicale est consterné par la pauvreté (harmonique, textuelle, esthétique...) de leurs musiques respectives. J'ai rencontré beaucoup d'amateurs de Sardou (mon père était son plus grand fan) ; je n'en ai jamais vu aucun qui sache le défendre autrement qu'avec des "t'as le droit pas aimer mais moi oui, chacun ses goûts, hein". Par conséquent... arrête ton char. Je ne m'emporterai pas comme l'ami Arbobo ci-dessus, mais il n'y a rien de plus pathétique qu'un fana de théorie musicale qui essaie de se faire le défenseur démago des cochonneries populistes les plus odieuses (très dans l'air du temps, cela dit, cette réhabiliation de la pire variétoche par de soi-disants élites). Condescendance, le mot a déjà été lâché - il colle incroyablement bien à un débat aussi terne que stérile. Et c'est pourtant un fan de Daho qui le dit.
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G
FICTIF59 : Tout simplement, ils n'ont pas conscience qu'une chanson c'est une mélodie, des accords, un texte et un phrasé.1. "Ils" ? Je lis beaucoup de gens sur des blogs rock qui ne sont pas eux-mêmes musiciens, qui n'ont pas de vraie "formation musicale", qui ne savent pas ce qu'est un "accord parfait majeur"... mais qui savent très bien ce que sont des mélodies, accords (sans savoir pour autant comment on en construit), textes et phrasés.2. Il m'est souvent arrivé de batailler face à des gens qui racontaient bêtement que le rap n'était "pas de la musique", ou que c'était une "mauvaise musique". Par des gens qui ne comprennent pas des choses élémentaires... et cela peut-être autant parce qu'ils n'ont aucune connaissance musicale... que parce qu'ils ont une solide formation théorique ! Des gens qui n'ont pas de formation musicale, et imaginent, parce que le rap est "parlé-chanté", parce qu'il n'y a pas cette conception occidentale traditionnelle de la mélodie, qu'il n'y a pas de mélodie, et pas d'harmonie. Des gens qui ont une bonne formation musicale... mais une formation musicale qui réduit leur jugement, qui les enferme dans une conception rigide et figée de la musique. Juger le rap par le biais d'une formation harmonique classique occidentale, c'est idiot. Les racines du rap sont dans les musiques noires américaines, et même africaines, par le fait de privilégier le rythme, l'expressivité, le groove... y chercher des harmonies et mélodies en prenant comme référence Schubert ou les Beatles, c'est être à côté de la plaque. <br /> Chacun son truc. Il y a aussi des gens qui aiment ce style de musique et sont capables de le défendre avec autant d'aplomb. Quant aux "passionnés de musique", est-ce qu'encore une fois ça voudrait dire qu'il y a les "vrais" passionnés qui sont obligés d'écouter (ou pas) tel ou tel artiste, et tous les autres ?<br /> Chacun son truc, peut-être... mais après, la musique ce n'est pas juste du "son" qu'on trouve agréable ou non, ça va au-delà. Une musique s'inscrit dans un contexte, à la fois social et musical, il faut qu'elle apporte quelque chose d'intéressant, d'original, de pertinent, qu'elle puisse convaincre les passionnés, ceux qui ont une exigence esthétique.Il faut qu'elle puisse nous "dire" quelque chose de fort, même sans prêter attention aux textes. La varièt' ne dit rien, à part "laisse-toi bercer par ces mélodies sirupeuses". Le punk, pour revenir à cet exemple marquant, par contre, nous dit des tas de choses... à la fois esthétiquement et musicalement "oublions le pompeux, la complexité, retrouvons l'essence du rock : le rage, la hargne, l'urgence, la simplicité", et socialement.Après, dans le punk, il peut aussi y avoir de bons et mauvais groupes... des groupes plus importants car plus radicaux, convaincants, influents, avec un vrai "style"... d'autres qui ne sont que des suiveurs n'apportant pas grand chose.
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A
fictif, j'ai rarement lu quelqu'un d'aussi condescendant, imbu de lui-même et incapable de se donner la peine de lire un blog avant de rentrer dans le lard.en théorie, ton attitude pue un max.mais dans la pratique, elle pue un max aussi.c'est à désespérer de la théorie, qui m'a apprend ce que mon nez me disait déjà ^^sans déconner, qu'est-ce que tu cherches à prouver?que tu vas éclairer le monde plongé dans l'obscurité par des débiles dans notre genre?"Tout simplement, ils n'ont pas conscience qu'une chanson c'est une mélodie, des accords, un texte et un phrasé"Tu confonds détention d'un vocabulaire spécialisé utilisé dans un cadre spécialisé, et compréhension intuitive de l'oeuvre.Souvent ceux qui se hasardent à commenter avec un vocabulaire que toi tu trouves mal employé, expriment sur le fond de manière très juste ce qu'ils perçoivent d'une musique.Mais ça, tu "n'en as pas conscience" ^^on s'accroche parfois avec GT sur les différences entre nos élitismes respectifs :-)mais là où lui ne dit que "telles personnes ont mauvais goût", toi tu dis "ce sont des incompétents, ils ne sont pas qualifiés pour aprler de musique car ils ne la comprennent pas"Et ça, c'est pas de l'élitisme, c'est de la connerie en barre.évidemment, plus on maîtrise la théorie de la musique et plus on saisira des éléments qui restent confus pour le profane. Dans certains cas (rares?), ces subtilités constituent l'essence de l'oeuvre ou de ce qui la rend exceptionnelle. Dans les autres cas (la plupart?), les qualités de l'oeuvre (ou leur absence) sont perçues par le public quel que soient ses compétences techniques/théoriques en la matière.si une personne ne connait pas la différence mineur/majeur, mais que lorsqu'elle entend un mode plus sombre elle est capable de l'entendre et d'en dire "celui-ci est plus sombre", alors il est compétent en tant qu'auditeur. Pas comme musicien ou musicologue, mais comme auditeur certainement.tu confonds beaucoup de choses, ce qui prouve que connaître la définition idoine des mots techniques ne procure pas nécessairement plus d'intelligence d'ensemble.Tu passes de l'auditeur lambda au commentateur-blogueur et au musicien/théoricien, qui se situent dans 3 lieux différents, avec des aspirations et des rôles distincts.Tu confonds conviction et capacité à défendre son point de vue, et maîtrise de la théorie.Tu confonds passionné et auditeur, qui n'ont ni le même raport à la musique ni les mêmes attentes envers elle (l'éventail allant du simple divertissement jusqu'à la recherche esthétique dans ce qu'elle contient de dimension morale au sens large).Tu confonds complexité et beauté.Tu confonds capacité à identifier la complexité et attitude de rejet de toute musique simple.Tu confonds mépris de la variété (GT) et mépris pour ceux qui l'écoutent (toi).Tu confonds aussi affirmation de ses propres goûts et prétention de détenir la vérité esthétique. Tout le monde dit à longueu de temps "tel truc c'est de la merde", mais tout le monde ne prétend pas ériger ce jugement subjectif en vérité objective.tu confonds aussi pédagogie (fais-donc un tour sur le site de djac baweur, et prends en de la graine) et posture de coq qui va apprendre le vie à totu le monde.Bref, tu es un gosse avec des années de solfège et un clavier entre les doigts.avec ça, on ne sait toujours pas ce que tu aimes ou pas, si tu aimes daho ou non e tpourquoi, si tu préfères led zep ou pas et pourquoi, etc.Trop occupé à faire la leçon pour parler de musique, peut-être ^^il n'est pas trop tard pour t'y mettre.Ps : tu fais beaucoup d'efforts pour te rendre méprisable. Pourtant je ne te trouve que péteux et énervant. Je deviens vraiment trop faible en vieillissant.
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K
Je rejoins totalement fictif59 par rapport à l'aspect totalement subjectif (et non strictement musical) de cette haine ou cabale envers quelqu'un comme Daho (sans doute trop timide, trop gentil, trop inoffensif et finalement bien trop "bourgeois" pour l'amateur de rock ou de jazz de "base" forcement un peu "rebelle", bien que je cherche encore ce que ces 2 musiques peuvent encore avoir de réellement "rebelles" au 21ème siècle).<br /> <br /> En fait j'ai l'impression que Christian, GT et tout ceux qui conchient ici presque sans nuances l'esthétique trop "gentille" (ou douce) de Daho sont généralement des gens qui ont absolument besoin d'une caution plus ou moins "rebelle" avec toute l'âpreté et la rudesse que ça sous-entend : soit du coté de l'esthétique afro-américaine (violence et crudité du blues des origines, "déchirure" et virtuosité vocale alambiquée de la soul, dyonisisme explosif et déchaîné du jazz, rythmiques syncopées et post-africaines du funk, etc...) que du côté du rock le plus "légitime" (Radiohead, postrock, etc...). Selon eux, Daho cumule tous les défauts de ce point de vue : il chante en français et plus ou moins faux, sa voix est faible, douce et feutré, son "son" n'innove pas assez, etc...<br /> <br /> Seulement ça me semble être une énorme erreur car comme je l'ai expliqué avant (en vain !), il faut plus voir Daho comme un rejeton de la variété française la plus tamisée et la plus feutrée des années 40, 50 et 60 (Sablon, Hardy, etc..). Persister à juger Daho à l'aune du rock le plus cru, de la pop post-industrielle (Depeche Mode), ou pire encore du blues ou du jazz me semble être une erreur colossale, presque aussi ridicule que de vouloir comparer RadioHead à Wagner ou Bjork à Stravinski. Mais bon j'ai l'impression une fois de plus que je m'époumone dans le désert ! ;)
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F
"Ah bon ? Et c'est quoi, alors, ce "concept de musique" que les gens ne pourraient pas comprendre ?"<br /> Tout simplement, ils n'ont pas conscience qu'une chanson c'est une mélodie, des accords, un texte et un phrasé. Etsouvent ne disposent même d'une définition correcte de ces mots. Ce qui génère souvent des malentendus et des commentaires stupides rédigés avec un vocabulaire innaproprié. As-tu déjà lu les commentaires des internautes sur les albums sur le site de la Fnac par exemple ?<br /> "ce sont des questions esthétiques, et ces chanteurs de variétoche, ils sont détestés par les 9/10° des passionnés de musique"<br /> Chacun son truc. Il y a aussi des gens qui aiment ce style de musique et sont capables de le défendre avec autant d'aplomb. Quant aux "passionnés de musique", est-ce qu'encore une fois ça voudrait dire qu'il y a les "vrais" passionnés qui sont obligés d'écouter (ou pas) tel ou tel artiste, et tous les autres ?
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G
FICTIF59 : 1. Je n'ai jamais dit nulle part qu'une chanson à 3 accords est forcément "meilleure" qu'une chanson plus élaborée... ce que je dis, c'est que le nombre d'accords, les enrichissements ne sont pas un critère de qualité. Ce n'est pas un critère que l'on peut isoler pour décréter que telle chanson est meilleure que telle autre...<br /> Quant aux accords qui n'appartiennent ni aux parfaits mineurs ni aux parfaits majeurs, je concède qu'ils sont plus difficiles à percevoir mais ne serait-ce pas condescendant et timoré de ne pas en mettre dans les chansons populaires pour cette seule raison ?<br /> Qui a jamais dit ça ? Les "prescripteurs" dont tu parles et dans lesquels tu me ranges ne sont pas des apologistes forcenés des 3 accords I-IV-V, encore une fois, ce n'est pas ça qui compte, ce n'est pas là-dessus que l'on juge. Des artistes comme Radiohead, Scott Walker, Bowie, Divine Comedy sont encensés, alors que leur musique est souvent très riche harmoniquement.Cela permet également de faire des commentaires avec plus de recul et profondeur que ceux où l'on met du "c'est nul" plus que de raison. C'est quand même plus commode d'écrire une critique d'album en ayant un minimum conscience des raisons de notre appréciation (ou pas) de cet album.   Pas forcément ! Et tu peux tout connaître de la théorie musicale, ce n'est pas ça qui t'aidera à mieux comprendre pourquoi tu aimes telle chanson et pas telle autre. Il y a des gens qui ne connaissent rien à la théorie et sont parfaitement capables d'expliquer pourquoi ils n'aiment pas un album.  <br /> Avant qu'on en arrive là, ce serait bien déjà qu'on essaye de faire prendre conscience au public de ce qu'est vraiment le concept de la musique, ni plus ni moins. ??????? Ah bon ? Et c'est quoi, alors, ce "concept de musique" que les gens ne pourraient pas comprendre ?Il y a tout de même des connaissances élémentaires qu'il serait urgent de faire sortir du cercle d'initiés. Mais c'est un autre débat.Quelles connaissances élémentaires ???? En tout cas, ce ne sont pas des connaissances théoriques... tu peux expliquer aux gens ce qu'est une tonalité, un accord, une gamme, ça ne leur permettra pas d'avoir meilleur goût. ça, ce n'est que la "petite cuisine" des musiciens.<br /> Ce n'est pas parce qu'on ne parle pas de théorie dans une critique ou qu'on considère que ceux qui ne connaissent pas la théorie peuvent aussi parler de musique, qu'on est obligé de sortir des propos ausssi radicaux que:"Sardou, Hélène Ségara, Calogero, Christophe Maé, Nicole Croisille, Pagny, Gilbert Montagné, Bruel, Michel Berger... mieux vaut cacher que vous écoutez ces daubes si vous vous retrouvez en compagnie de mélomanes."Mais ce n'est pas un propos "radical", et ça n'a pas de lien avec des questions théoriques... ce sont des questions esthétiques, et ces chanteurs de variétoche, ils sont détestés par les 9/10° des passionnés de musique, que ces passionnés aient de grandes connaissances théoriques ou pas.A présent que j'ai expliqué l'importance, de mon point de vue, de connaître la théorie, ou tout du moins d'avoir la décence de ne pas considérer que tout ce qui ne nous plaît pas est par essence mauvais,Personne n'a dit ce genre de choses ! Il y a  des tas de choses que je n'aime pas en musique, mais que je ne considère pas pour autant comme "mauvaises". Et la connaissance théorique n'aide pas à cela. Elle ne donne pas "meilleur goût", et n'aide pas à prendre du recul.J'ai beau avoir une formation théorique, comprendre l'harmonie, je ne condifère en RIEN que cela rend mes goûts plus sûrs que ceux de quelqu'un qui n'a pas cette formation. Lorsque je discute sur les blogs de tel album, jamais il ne me viendrait à l'idée de dire "mon avis compte plus que le tien, moi, je sais comment se forme un accord de Dom7, je sais dans quelles tonalités l'utiliser, je sais vers quel type d'accord je peux le mener etc..." ce serait totalement déplacé, et idiot. Avoir ces connaissances harmoniques, ça sert à la composition (même si c'est accessoire dans les musiques populaires), ça n'aide pas  à l'appréciation. Si on juge une chanson comme on noterait un devoir d'harmonie, c'est qu'on n'a rien compris aux musiques populaires...Pour saisir l'originalité de telle texture sonore ou de telle harmonie, la finesse de telle mélodie, pas besoin d'avoir suivi des cours au conservatoire et d'avoir des connaissances théoriques. Ce qui compte, c'est d'avoir deux oreilles, un cerveau, et un sens esthétique. Car c'est l'esthétique qui prime, et elle n'a pas besoin de se reposer (surtout dans les musiques pop), sur la théorie. Si le punk est un genre qui a été fondamental dans l'histoire du rock... ce n'est en rien pour des raisons théoriques, mais pour des raisons esthétiques. C'est bien ça, l'essentiel. Pour des raisons esthétiques, car il a su de manière convaincante et fracassante retrouver ce qui fait la spécificité du rock (en le modernisant), la rage, le côté brut et subversif, la simplicité...  LUSTUCRU : Tout à fait d'accord avec toi !Et particulièrement ça :C'est pas de la variétoche c'est une arnaque pop. Je ne sais pas si cela fait parti d'une performance de savoir que des gens y trouve 1 dixième d'energie de poesie c'est un peu le maé des biens pensants.On ne pourrait mieux dire !
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L
je suis choqué, tu viens de découvrir l'essence même du single, l'équivalent du bon vieux 45 tours. ;-)<br /> <br /> Daho je lui donne la médaille du charisme d'une moule et d'une voix<br /> des plus insipides, du chanteur qui chante le plus faux au monde.<br /> C'est pas de la variétoche c'est une arnaque pop. Je ne sais pas si cela fait parti d'une performance de savoir que des gens y trouve 1 dixième d'energie de poesie c'est un peu le maé des biens pensants.<br /> Le plus graves c'est qu 'il n'est pas seul n 'étant la plupart du temps qu'interprete (enfin c'est un bien grand mot) d'autre participe tel un lionel florence du bon gout et un pascal obispo de la mélodie de monte charge chez DHL (pour dire).<br /> <br /> (je m'entraine..)
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F
Je suis entièrement d'accord sur le fait qu'on peut faire une excellente chanson avec trois accords si leur agencement est bon (quoique j'accroche un peu moins aux chansons composées sur des "boucles") mais si on se contente de cette configuration, on risque de finir par croire qu'il est inutile d'aller plus loin et de composer des chansons à trois accords qui pour le coup seront réellement simplistes, sans comprendre que Bob Dylan avait pleinement conscience de ce qu'il faisait lorsqu'il composait la chanson en question.<br /> Imaginons (et c'est loin d'être rare) une chanson populaire qui contiendrait un nombre plus important d'accords parfaits mineurs et de parfaits majeurs (sans modulation), pas de "boucle" mais une grille d'accords et un phrasé beaucoup plus variés: tu trouves vraiment ça pompeux et superflu ? Si des chansons de ce type ont du succès, ce n'est pas pour rien non plus: les oreilles et le cerveau des gens qui ne connaissent pas la théorie de la musique sont tout de même sensibles à l'harmonie des chansons même s'ils n'en ont pas conscience.<br /> Quant aux accords qui n'appartiennent ni aux parfaits mineurs ni aux parfaits majeurs, je concède qu'ils sont plus difficiles à percevoir mais ne serait-ce pas condescendant et timoré de ne pas en mettre dans les chansons populaires pour cette seule raison ?<br /> D'ailleurs, certaines chansons populaires haïes par les prescripteurs de la musique sont pourtant beaucoup plusintéressantes musicalement, et ce sans qu'elles ne soient inutilement "étoffées", que certains trucs portés aux nues par les mêmes personnes.<br /> Je n'ai pas dit qu'il fallait "décortiquer" chaque chanson à chaque écoute, mais quand on a de la connaissance, ou à défaut un minimum de goût et de sensibilité pour les musiques (ne réduisons pas au terme "mélodie"), les phrasés et les textes (pas seulement leur sens mais aussi leur son), eh bien on ressent des plaisirs lors d'écoutes de musique que l'on ne ressent pas dans le cas contraire. CQFD. Cela permet également de faire des commentaires avec plus de recul et profondeur que ceux où l'on met du "c'est nul" plus que de raison. C'est quand même plus commode d'écrire une critique d'album en ayant un minimum conscience des raisons de notre appréciation (ou pas) de cet album.<br /> Par ailleurs, toute cette classification en bonne et mauvaise musique, en soupe et en daube, en vrai rock et en vulgaire variétoche... provoque des raisonnements biaisés: c'est à cause de ça que des gens qui écoutent telle ou telle chanson en disent "je sais que c'est nul mais j'aime bien quand même", alors que si on creuse un peu, il ne doivent pas avoir tant de choses que ça à reprocher au morceau en question.<br /> "Tu connais beaucoup de critiques-rock qui parlent de renversements d'accords, de triolets, de cadences rompues..."<br /> Avant qu'on en arrive là, ce serait bien déjà qu'on essaye de faire prendre conscience au public de ce qu'est vraiment le concept de la musique, ni plus ni moins. Il y a tout de même des connaissances élémentaires qu'il serait urgent de faire sortir du cercle d'initiés. Mais c'est un autre débat.<br /> Ce n'est pas parce qu'on ne parle pas de théorie dans une critique ou qu'on considère que ceux qui ne connaissent pas la théorie peuvent aussi parler de musique, qu'on est obligé de sortir des propos ausssi radicaux que:<br /> "Sardou, Hélène Ségara, Calogero, Christophe Maé, Nicole Croisille, Pagny, Gilbert Montagné, Bruel, Michel Berger... mieux vaut cacher que vous écoutez ces daubes si vous vous retrouvez en compagnie de mélomanes."<br /> "Tout juste... et c'est même "beaucoup plus" que de la technique. Le but d'un artiste, ce n'est pas de faire "admirer sa technique" (sinon, c'est de la branlette), c'est de la faire oublier... si, même en connaissant la théorie de la musique, tu te mets, lorsque tu entends un morceau, à décortiquer l'harmonie, la structure, etc... c'est que la "sauce" ne prend pas, ou c'est une déformation professionnelle."<br /> Malgré ce que tu sembles penser, je ne suis pas "blasé" au point de décortiquer systématiquement. A présent que j'ai expliqué l'importance, de mon point de vue, de connaître la théorie, ou tout du moins d'avoir la décence de ne pas considérer que tout ce qui ne nous plaît pas est par essence mauvais, je ne peux que trouver démagogiques des propos tels que:<br /> "Lorsqu'on parle de pop et de rock, la théorie musicale n'a pas grande importance.""La théorie de la musique, c'est accessoire dans les musiques pop... ""Si tu penses qu'il faut connaître la théorie de la musique pour les juger, tu te trompes lourdement."
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G
FICTIF59 : Tu te ridiculises tout seul... marrant, tout de même, dès qu'on "ose" critiquer tel ou tel, on a toujours des gens qui débarquent et dans 90% des cas, se lancent dans des suppositions totalement erronées sur l'auteur de l'article, j'ai constaté ça très souvent.des snobs et des prescripteurs qui ne connaissent absolument rien à la théorie de la musique mais donnent des leçons à tout le monde en se basant sur des idées reçues et une perception de la musique des plus superficielles.A propos de donner des leçons... tu devrais te l'appliquer plutôt que de raconter n'importe quoi. Parce que la théorie de la musique, je la connais...Tu la connais peut-être aussi, par contre, tu sembles ne pas avoir compris grand chose aux musiques pop et rock... si tu penses qu'il faut connaître la théorie de la musique pour les juger, tu te trompes lourdement. Ce qui fait la qualité d'une chanson populaire, ce n'est pas sa richesse harmonique, ses modulations, la théorie de la musique nous dit pas grand chose là-dessus... une chanson de Dylan avec 3 simples accords parfaits majeurs répétés à l'identique du début à la fin, ce n'est pas "moins bon" (et c'est même bien meilleur) que de la soupe variétoche avec des accords enrichis et des modulations. Tu imagines quoi ? Que plus une chanson va moduler dans les tons éloignés, meilleure elle est ? J'espère pas, ce serait risible...Tu connais beaucoup de critiques-rock qui parlent de renversements d'accords, de triolets, de cadences rompues, de quinte diminuée, d'appoggiature double, de modulations aux tons voisins, de modulations enharmoniques, de mode phrygien, d'accord de neuvième de dominante etc, etc... ?Tout ça, je connais... mais je vois pas l'intérêt d'en parler dans une critique d'album, c'est un langage qui ne parle pas à ceux qui n'ont pas étudié la musique et, en général, quand on fait des critiques d'albums, on ne s'adresse pas uniquement aux musiciens et musicologues. De plus... il n'est nul besoin de connaître la théorie de la musique pour... parler de musique. Il y a des tas de gens qui ne connaissent strictement rien au solfège, et ont des avis très pertinents sur la musique... tout comme il y a des gens qui connaissent tout de la théorie, et ne disent rien d'intéressant. Dans les musiques populaires, il y a même bon nombre de musiciens qui ne connaissent rien au solfège, et font de grandes choses... alors que certains "musiciens de studio" pour lesquels la théorie n'a aucun secret sont incapables de composer une chanson pop intéressante. La théorie de la musique, c'est accessoire dans les musiques pop... à moins que tu penses que seuls les musiciens et les musicologues sont légitimes pour parler de pop et puissent la comprendre, et que seuls les types qui ont eu une solide formation théorique puissent faire du "bon" rock.Bref ton message est doublement ridicule car : 1. je connais très bien la théorie de la musique, et 2. Lorsqu'on parle de pop et de rock, la théorie musicale n'a pas grande importance.ARBOBO : Peut-être... mais tu me donnes aussi raison en employant justement l'argument des "bonnes références et collaborations". Qui ne me touche pas du tout. Pas écouté l'album d'Elli Medeiros (et non, n'insiste pas, il y a peu de chances que je le fasse :-) ), mais si Daho a su composer des trucs plus rèches, durs, tant mieux, sauf que ça ne change rien pour moi. Si j'apprenais qu'Obispo (pour revenir au commentaire précédent) était capable d'écrire de grandes symphonies et d'accompagner les plus grands jazzmen... ça ne changerait rien à ce que je pense de ces tubes merdiques... l'art c'est tout de même un peu plus que de la technique, quel dommage qu'un si fin technicien que "fictif" n'en ait pas été informé Tout juste... et c'est même "beaucoup plus" que de la technique. Le but d'un artiste, ce n'est pas de faire "admirer sa technique" (sinon, c'est de la branlette), c'est de la faire oublier... si, même en connaissant la théorie de la musique, tu te mets, lorsque tu entends un morceau, à décortiquer l'harmonie, la structure, etc... c'est que la "sauce" ne prend pas, ou c'est une déformation professionnelle.A moins que l'on considère que la musique est un art qui ne peut être compris que par les seules personnes qui ont étudié le solfège, la théorie... ce qui est idiot, même les compositeurs les plus importants de l'histoire de la musique savante - particulièrement des Beethoven ou Wagner - tenaient à ce que leur musique puisse toucher le plus grand nombre... ils ne faisaient pas une musique pour "musiciens et musicologues", mais pour le peuple... il est donc totalement légitime que des gens sans la moindre formation théorique et technique puissent donner leur avis sur la musique...
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A
ah ah la dernière salve du musicien, excellent ^^parfois le manque d'approche "technique" me handicappe, mais c'est assez rare, l'art c'est tout de même un peu plus que de la technique, quel dommage qu'un si fin technicien que "fictif" n'en ait pas été informé ;o)cet article, GT, il est pile sur la corde raide, c'est très génant et donc très intéressant. Je fais aprtie de ceux qui aiment Daho, et je me suis souvent demandé en effet pourquoi lui avait les faveurs du gratin de la pop anglaise, alors que d'autres restent dans la case "variété".Le malentendu avec Daho, vienta ussi de son parcours, il a débuté quasiment avec Jacno et Elli, et a cotoyé le milieu punk français. Alors que sa musique est avant tout pop (et parfois groovy, cf le grand sommeil, réussite précoce). on lui a souvent reproché sa voix fluette, pourtant il a un timbre alors que d'autres n'ont pas grand chose du tout (Christophe, au hasard, qui ne me touche pas rvaiment).Il a composé la majeure partie de l'album "EM" d'Elli Médeiros en 2006 (2005?), et on découvre qu'en effet il sait fait un rock dur, rèche comme une langue de chat, acide comme tout. surprenant et bon :-)Mais bon, depuis on a vu fleurir tant de talents français (Holden, par exemple) que la concurrence devient rude. Mais si le pont existe entre la France et la pop anglaise, et si l'idée qu'on peut imaginer de la pop française est née, on le doit en partie à Daho. A défaut d'admiration, je trouve que ça mérite le respect. Position perso :-)PS : "échappé de la colo d'arbobo"... plié en deux je suis ^^ en même temps du psyché j'en écoute pas mal, en particulier les Seeds évidemment, ou du néo-psyché actuel comme Hitchcock go home, qui me touche plus que le trop prétentieux (trop pour être génial) brian jonestown massacre.
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F
"Le rejet de la variétoche, c'est une chose qu'ont en commun la plupart des..."...des snobs et des prescripteurs qui ne connaissent absolument rien à la théorie de la musique mais donnent des leçons à tout le monde en se basant sur des idées reçues et une perception de la musique des plus superficielles.<br /> Où est-il question de musique à proprement parler dans tout cet article ? On y parle de mélodies et de paroles sans parler (ou si peu, et en tout cas sans association) d'accords et de phrasé (et encore moins des techniques d'écriture des textes), de la nature des instruments utilisés par tel ou tel artiste sans parler d'arrangement. Pour comparer une chanson à une autre, on ne peut plus alors avoir recours, par un raisonnement complètement biaisé, qu'à ce ridicule coupage de cheveux en quatre entre la "pop", la "variétoche", la "pop rock" et bien sûr "le rock, le vrai", qui à lui seul est supposé nous indiquer ce qui est "bon" ou pas. Par conséquent, faire remarquer que les auditeurs de Daho auraient peur du ridicule et attacheraient de l'importance aux jugements de l'éxtérieur sur la musique qu'ils écoutent, c'est l'hopîtal qui se fout de la charité.Pour moi la honte, ce serait de sortir un dixième des conneries contenues dans cet article à des gens qui maitriseraient les bases les plus élémentaires de la musique. Comprendre la musique est une chose, se croire très érudit en la matière parce qu'on écoute tel ou tel artiste ou qu'on connaît tel nombre de groupes différents en est une autre.
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G
LYLE : Etienne Daho, c'est le François Feldman que les milieux branchés s'autorisent à aimer, c'est ça ? Ou bien je confond avec Marc Lavoine...C'est exactement ça ^^CHRISTIAN : Donc tu voulais plutôt dire : " totalement indfférent"...
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C
Attention, je n'ai pas dit non plus que je détestais.
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G
CHRISTIAN : J'irai plus loin... une seule note de Muddy Waters contre l'intégrale de Daho ! Bon, par contre, Christophe, même si je suis pas fana, je ne déteste pas... faut dire que j'ai jamais vraiment écouté en détail...
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C
Quelle densité ici, comme d'habitude ! Arriver à la bourre, c'est toujours plus d'une heure de lecture.Je suis assez mesuré sur tout ça. Pour moi, "variétée" c'est juste le mot "pop" traduit en français. Et je suis d'accord avec kfig et avec ska, de qui distingue le péjoratif "variétoch", c'est le raccolage.La chanson française, c'est ma formation, mes premiers émois, mes premières claques : Nougaro, Brel, Ferré bien sur, Gainsbourg aussi, et Trenet, mais aussi Dick Annegarn, Albert Marcoeur, Fontaine & Areski, puis après Couture et Thiéfaine (qui n'ont pas si bien vieilli hélas). Polnareff ? Le premier disque que j'ai acheté, avec mes sous à moi. Et je trouve que la langue française est une superbe langue à chanter.Je dirais aussi que je n'aime pas trop en faire des tonnes sur des artistes que je ne comprends pas et qui ne me touchent pas, sans que pour cela je puisse les affubler du terme de raccolage.Alors Daho ? Ben, j'ai envie aussi de parler de Christophe. Ca me fait le même effet : rien. J'ai parfois l'impression de m'être réveillé au milieu des années 90 et de lire et d'entendre des éloges qui me passent complètement à coté. A mes oreilles, c'est mièvre et indolore.Mais je pourrais en dire autant d'un Bashung, sauf que lui arrive parfois à vraiment me toucher. Pour les reste, il est souvent "Merdung"...Bon, je laisse le soin à kfig d'expliquer les raisons sociologiques de mes goûts. Mais au final, je préfère encore un seul accord de Muddy Waters (puisqu'il faut faire des comparaisons débiles ici) à toute l'oeuvre de Daho et Christophe réunie.
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L
Etienne Daho, c'est le François Feldman que les milieux branchés s'autorisent à aimer, c'est ça ? Ou bien je confond avec Marc Lavoine...A part les tubes de cet album, Daho c'est le genre de truc que j'arrive à supporter en musique de fond dans mon supermarché...
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K
>En tout cas quel coeur de pierre ce Kfigaro...<br /> <br /> Si tu me voyais chialer comme une midinette en écoutant le bouleversant et mélodramatique "Une chambre en ville" de Michel Colombier ou le prélude bucolique du "Carmen" de Bizet (ou n'importe quoi d'autre qui incarne le mieux la mélancolie française), tu ne dirais pas ça ! ;)
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A
effectivement Anne, je suis désolé mais rien ne me touche<br /> chez lui, ni la voix, ni les mélodies, ni le son...Ne sois pas désolé, c'est vrai que certains artistes touchent plus que d'autres, et puis je te l'accorde je ne suis pas très objective, enfin c'est assez dur de l'être avec Syd. En tout cas quel coeur de pierre ce Kfigaro...Mais peu importe, je trouve aussi que<br /> Ummagumma, More et les autres sont bien plus intéressants que<br /> Barrett solo... et même que le premier Floyd avec Barrett!Arf, et bien moi figurez vous que je préfère le Piper... j'irais pas jusqu'à dire que Barrett était le Pink Floyd a lui tout seul mais bon le changement est radical! Après j'apprécie bien Meddle, Ummaguma mais j'ai vraiment du mal avec Animals, the wall, final cut et les albums d'après. Promis je vous ferais pas de procès ;) quoi que Kfigaro a quand même mis Barrett au même niveau que Daho... (n'importe quoi!)
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G
THOM : Je te supplie de le réécouter et de me dire que j'ai raison - comme d'habitude - surtout sur Daho :-D)ça partait bien... mais en finissant comme ça (surtout le "surtout sur Daho", je vais être obligé de te dire que tu as tort...)Mais bon, quand je dis "décevant", je ne veux pas dire "mauvais", c'est juste que j'ai vraiment beaucoup aimé jusqu'à l'excellent Penya... depuis, ils baissent quelque peu pour moi. Rachel au Rocher est un bon album, mais pas autant que Penya... et le Lac de Fish ne m'a pas vraiment convaincu. Quelques bonnes chansons, mais d'autres qui m'ont vraiment pas plu...K. : Pas vraiment d'accord sur l'harmonie et la mélodie... on peut faire d'excellents morceaux avec juste 3 accords, et une mélodie simple. Le blues, Dylan, par exemple...Et dans le cas de Barrett, je suis désolé mais je trouve souvent que les Floyd sans Barrett (Ummagumma ou More pour ne citer que ces 2 là...) sont mille fois plus créatifs, colorés et passionnants ! mais je comparerais toujours un Barrett avec ses pairs, pas avec Wagner ou Beethoven ! Là, je suis d'accord (je l'écrivais d'ailleurs dans mon article sur Barrett : http://art-rock.over-blog.com/article-3262484.html )... même si c'est très très mal vu de dire qu'on préfère le Floyd sans Barrett dans le milieu rock, où il FAUT considérer que Barrett est un génie sans lequel le Floyd n'est devenu qu'une grosse baudruche prog... sous peine de se voir intenter un procés pour mauvais goût :-)Mais peu importe, je trouve aussi que Ummagumma, More et les autres sont bien plus intéressants que Barrett solo... et même que le premier Floyd avec Barrett !  
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K
Anne :<br /> >Bon pour ce qui est de Madcap laughs<br /> >c'est allucinant ca ne touche pas du tout<br /> >Tu ne juges que par là technique, la voix...<br /> <br /> effectivement Anne, je suis désolé mais rien ne me touche chez lui, ni la voix, ni les mélodies, ni le son... Après on entre dans une sphère subjective : tu seras émue ou non parce que cette voix, ce son te rappelle quelque chose de fort mais impossible à défendre réellement de façon objective...<br /> <br /> GT :<br /> >Peut-être... mais tu disais toi-même (et je suis bien d'accord !)<br /> >dans les commentaires de "le rock, c'est de la merde"<br /> >qu'on ne peut pas juger le rock avec des critères classiques<br /> >(comme l'harmonie et la complexité)...<br /> <br /> bien sûr mais je conserve tout de même un minimum d'exigence surtout en ce concerne l'harmonie et la mélodie, et bien qu'évidemment je ne comparerais jamais Depeche Mode, Daho ou pire encore Barrett avec Debussy, Ravel ou Poulenc, je peux tout de même comparer ces derniers avec d'autres grands artistes rock (Kraftwerk, Bowie, Can, Hendrix, Scott Walker, etc...)<br /> <br /> Et dans le cas de Barrett, je suis désolé mais je trouve souvent que les Floyd sans Barrett (Ummagumma ou More pour ne citer que ces 2 là...) sont mille fois plus créatifs, colorés et passionnants ! mais je comparerais toujours un Barrett avec ses pairs, pas avec Wagner ou Beethoven !
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T
G.T. >>> Tue-Loup ? Tu veux dire... un de mes groupes favoris (toute nationalités confondues) que tu n'as même pas mis dans le CDB 2007 ? Est-ce une manière de me narguer discrètement ? :-((tu les trouve décevants ? Hum... il est vrai que le dernier en date est moins aventureux, quoique très attachant... mais "Rachel au Rocher" ? Il est génial ! Je te supplie de le réécouter et de me dire que j'ai raison - comme d'habitude - surtout sur Daho :-D)Anne >>> tu es toute excusée, ma chère. Même si là... tu as échappé de peu à la colo d'Arbobo :-)
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G
SKA : Bien sûr que tous ces films aux titres abscons me gonflent aussi, mais ces sketches donnent l'impression que le cinéma français ce ne serait que ça. Et je suis professionnellement bien placé pour savoir que ce n'est absolument pas le cas... C'est vrai... et c'est bien la limite de la caricature.Et puis, surtout, il y a ce pitoyable mirage d'un cinéma de genre à la française, où, là, pour le coup, la plupart des cinéastes français qui s'y essayent (mais attendons le Mesrine de Richet) sont complètement incapables d'arriver ne serait-ce qu'à la cheville de la moindre série B hollywoodienne... (tu vois, sur ce registre, je tiens presque le même discours que les blogueurs avec le rock français)... Tout à fait d'accord, comme tu peux l'imaginer :-)Et, par charité, on ne va pas parler des comédies (même si deux récents exemples étranges, décalés et lorgnant ouvertement vers le burlesque - La personne aux deux personnes et Seul Two) peuvent donner un peu d'espoir et nous reposent de l'humour de café-théâtre juste basé sur les dialogues et les situations...Toujours d'accord... je n'ai pas vu la personne aux deux personnes, mais j'ai profité de la fête du cinéma pour aller voir "Seuls Two"... j'y allais à reculons... mais j'ai été plutôt agréablement surpris. Bon, c'est parfois très con, c'est pas un chef-d'oeuvre impérissable... mais c'est une comédie tout de même pas mal du tout, avec quelques très bonnes choses... bien plus intéressante et drôle que les beauferies habituelles.K. : sauf c'est nettement plus difficile de composer un vrai tube à la Daho (ou à la Depeche Mode) qu'une chanson bâclée (mais underground) en 5 minutes comme les machins de Barrett...  Peut-être... mais tu disais toi-même (et je suis bien d'accord !) dans les commentaires de "le rock, c'est de la merde", qu'on ne peut pas juger le rock avec des critères classiques (comme l'harmonie et la complexité)...Je rejoins tout à fait ce que te dit ANNE là-dessus, même si j'ai plus de réserves qu'elle sur Barrett. ANNE : Pour Polnareff, tu es toute excusée pour moi... il n'y a aucun problème à ce qu'on tape, même injustement, sur ce type qui a fait "le grand concert du 14 Juillet de Sarkozy en 2007" :-)Et de toute façon, j'ai jamais vraiment écouté Polnareff... les tubes que je connais ne me donnent pas envie d'aller voir plus loin...
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A
Kfigaro: Bon pour ce qui est de Madcap laughs, c'est allucinant ca ne touche pas du tout! Tu ne juges que par là technique, la voix... Ce disque est peut être un des plus traumatisant que j'ai écouté. Bien sur qu'on pourrait lui reprocher de se foutre de la gueule du monde avec son if it's not you mais justement c'est là où le disque est interessant. On a l'impression de le voir se décomposer, partir en fumer, oui le disque n'est pas parfait, oui les instrumentations sont incertaines, oui la voix déraille, mais justement c'est ca qui est traumatisant, c'est ca qui est fascinant chez Barrett. Tu ne regardes que d'un point de vue technique alors que ce qui captive chez Barrett c'est l'émotion qui en dégage, la noirceur... Je pense qu'il est un des rares musiciens qui touchent d'abord l'affectif.et à cause de la pire variétoche française qu'on<br /> trouve d'ailleurs à l'identique outre-atlantique ! sauf que<br /> jamais personne n'en parle ! quid des horreurs country que les<br /> américains s'enfilent à tour de bras ? on ne lit pas<br /> beaucoup de chroniques de ce genre sur les blogs d'"happyfews"<br /> français !Bien sur qu'il y a toujours eu des artistes ratés, mais en france faut dire qu'on en a eu plus que la moyenne! Personne ne parle de l'horrible country américaine pour la simple raison qu'il y a eu des choses tellement interessante au point de vue de la musique qu'il serait vraiment con de se focaliser sur le pire! Après je te rejoins sur le fait que la scène francaise passe à la trape surtout qu'on a eu des bons artistes surtout dans les années 60/70 et c'est dommage! Et pour Polnareff, c'est vrai que j'ai bien réduit... Veuillez m'excuser!
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K
>Ce qui fait l'intérêt des chansons de Barrett<br /> >ce ne sont pas des harmonies et mélodies à la Nick Drake<br /> >ce n'est pas ça qu'on va chercher chez lui...<br /> >ce sont des sortes de comptines un peu étranges<br /> >(il y a tout de même parfois quelques enchaînements d'accords<br /> >surprenants, qui sonnent "faux" diront ceux qui n'aiment pas<br /> <br /> sauf que chez Drake le "faux" est fait exprès, c'est "musical" alors que chez Barrett on sent bien que c'est pas fait exprès, que ça vient comme un cheveu sur la soupe (et tout le monde crie au "génie" !), j'ai écouté son autre disque solo "Barrett" après coup et c'est encore pire que le 1er sur ce plan... non désolé mais je persiste ce n'est pas bon du tout, underground ou pas, ça n'a pas beaucoup de valeur sur le strict plan musical.<br /> <br /> >Ce n'est pas du "folk bateau", c'est tout de même une musique<br /> >qui a une certaine étrangeté, ça ne passerait pas à la radio<br /> <br /> sauf c'est nettement plus difficile de composer un vrai tube à la Daho (ou à la Depeche Mode) qu'une chanson bâclée (mais underground) en 5 minutes comme les machins de Barrett...
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S
Me voià (presque) rassuré... :-)Berger, c'était ma part de mauvaise foi à moi (mais il y a très, très longtemps - 15 ou 20 ans - il y avait bien deux, trois morceaux que j'appréciais... J'aurais aussi pu citer Cabrel...)Sur le cinéma et les Guignols, ça me fout vraiment en rogne, car leurs parodies, drôles au début, viennent alimenter le discours de tous ceux qui veulent formater le cinéma français et qui prétendent "en finir avec la nouvelle vague". Bien sûr que tous ces films aux titres abscons me gonflent aussi, mais ces sketches donnent l'impression que le cinéma français ce ne serait que ça. Et je suis professionnellement bien placé pour savoir que ce n'est absolument pas le cas... Alors, cette image qu'ils véhiculent de la production française m'agace au plus haut point... Et puis, surtout, il y a ce pitoyable mirage d'un cinéma de genre à la française, où, là, pour le coup, la plupart des cinéastes français qui s'y essayent (mais attendons le Mesrine de Richet) sont complètement incapables d'arriver ne serait-ce qu'à la cheville de la moindre série B hollywoodienne... (tu vois, sur ce registre, je tiens presque le même discours que les blogueurs avec le rock français)... Et, par charité, on ne va pas parler des comédies (même si deux récents exemples étranges, décalés et lorgnant ouvertement vers le burlesque - La personne aux deux personnes et Seul Two) peuvent donner un peu d'espoir et nous reposent de l'humour de café-théâtre juste basé sur les dialogues et les situations...Enfin, à 300% d'accord avec Thom sur Polnareff. Cette phrase m'avait également fait tiquer...
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G
THOM : Il y a eu pas mal de problèmes hier sur over-blog, c'est peut-être pour ça que ton commentaire a disparu...Et là je me rends compte de la bêtise de mon argumentation, le fait de chanter en français n'ayant jamais empêcher Indochine d'avoir des textes pauvres Du coup, rien à ajouter :-)CRAFTY : Les textes c'est le seul problème d'Indochine ?Non ! Thom a dit (mais si c'était leur seul problème...)ANNE : Entièrement d'accord avec toi ! Là non plus, je ne vois rien d'autre à ajouter, ce serait redire ce que tu viens de dire très justement...DRAGIBUS : Il fume peut-être, mais des ultra-light sûrement...K. : Ce qui fait l'intérêt des chansons de Barrett, ce ne sont pas des harmonies et mélodies à la Nick Drake, ce n'est pas ça qu'on va chercher chez lui... ce sont des sortes de comptines un peu étranges (il y a tout de même parfois quelques enchaînements d'accords surprenants, qui sonnent "faux" diront ceux qui n'aiment pas) Ce n'est pas du "folk bateau", c'est tout de même une musique qui a une certaine étrangeté, ça ne passerait pas à la radio, c'est pas du folk lisse et banal comme certains en font à la pelle. On reconnaît très vite le "style Barrett". Après, c'est vrai qu'il y a quelques chansons de lui que je trouve vraiment sans intérêt...Par contre, non, ce n'est pas parce que Daho est français qu'on le critique ici, je vais en reparlre dans la réponse à Ska.SKA : Quant à la citation de certaines paroles, oui, les isoler de la musique peut effectivement être particulièrement trompeur... Les paroles ne sont parfois que musique... justement Je suis bien d'accord ! Mais pas chez Daho, je ne perçois pas du tout ça... Je suis désolé de le formuler ainsi, mais comparer Jeanne Mas et Daho (voire, pour aller plus loin, Berger et Sardou), c'est vraiment le signe que l'on n'a pas bien écouté ou qu'il subsiste un peu de mauvaise foi dans ce texte.C'est pourtant vraiment l'impression que j'ai eu à 13 ans, quand j'ai "découvert" les tubes de Daho... et en écoutant maintenant Pop satori, je n'y vois rien de plus intéressant ou novateur que Jeanne Mas.Quand les amateurs de rock en France se mettront-ils dans la tête qu'ils ne vivent ni en Angleterre ni aux Etats-Unis et que (malheureusement ?) nous n'avons pas ici une culture musicale pop à l'anglo-saxonne ? Moui... mais ça dépend de quoi on parle... la culture pop de jeunes français est beaucoup plus anglo-saxonne que française. Par exemple... quand j'ai commencé à écouter de la musique, ce n'étaient pas les français qui m'intéressaient, ce n'est pas eux que j'ai écouté le plus souvent et qui ont "construit" ma culture musicale. A 14 ans, je ne connaissais absolument pas des Ferré, Brel ou Brassesn, mais j'écoutais en boucle Depeche Mode et les Cure...  Dans les pays anglo-saxons, les musiques que nous défendons sur nos blogs respectifs, eh bien c'est parfois l'équivalent de notre variété. T'imagines la honte ? C'est une évidence mais, bon, il faut quand même le rappeler...C'est vrai... mais pour certains passionnés de jazz ou de classique, tout le rock, même le plus pointu, c'est juste du niveau de vala variétoche (c'est un peu le point de vue que je développais dans "le rock, c'est de la merde). Même les goûts des anglo-saxons les plus exigeants en matière de rock...sur certains morceaux, certains arrangements, on pourrait quand même sauver Berger... si, si...). Oups... il y a une coquille, là... tu voulais sans doute écrire Burger, qui d'ailleurs, peut être sauvé sur tous ses morceaux  :-) ces gens qui critiquent le cinéma français en disant qu'il ne s'agit que de drames bourgeois nombrilistes se passant dans des chambres de bonnes. DES CONNERIES PURES ET SIMPLES ! Des arguments poujadistes émis par des gens qui ne voient pas la plupart des films produits en France (et que les Guignols avec leur gimmick récent sur le cinéma français alimentent de façon complètement irresponsable)...Je suis là aussi en partie d'accord... mais il n'empêche qu'il y a tout de même souvent des films français nombrilistes avec petites intrigues familiales bourgeoises... ce qui n'est pas forcément un mal, comme de tout sujet, on peut en faire de grandes choses (Desplechin) ou des trucs mortellement ennuyeux.Ensuite, ce que critiquent les Guignols, c'est une vague depuis quelques années de films sentimentalo-chiants... et je trouve leurs parodies plutôt marrantes, et pas si fausses.  Voilà typiquement ce qui m'emmerde chez les amateurs de rock, sur les blogs de rock, ce mépris ou ces a-priori pour ce qui est chanté en français, et pire encore pour la "variété française" (une classification qui, au final, ne veut pas dire grand chose).Je ne méprise pas forcément ce qui est chanté en français ! Je trouve que la langue se prête beaucoup moins à la pop, et au chant... il n'empêche que je trouve certains français très bons. Bien sûr, j'aime beaucoup Gainsbourg... mais pas seulement ! J'ai la plus grande admiration pour Dominique A, pas le moindre mépris ou rejet... j'aime beaucoup ce que font Rodolphe Burger, Keren Ann, Biolay, Bashung, Murat, Noir Désir (avec des réserves pour ces derniers, mais je trouve Des Visages, des Figures remarquable)... Programme, c'est un groupe que j'ai trouvé formidable, quand j'ai découvert l'Enfer Tiède... J'adore Tue-loup (même si je les trouve un peu décevants depuis l'excellent Penya)Donc non, je ne méprise pas un artiste pour la seule raison qu'il chante en français. tous ceux que j'ai cité, je les préfère à certains groupes anglo-saxons qui ont très bonne presse (sûr que je les préfère largement aux Libertines... et à des tas d'autres)... par contre, il est vraique je n'ai jamais découvert un français qui m'ait mis une "claque" comme ont pu le faire des Radiohead, Tom Waits, Portishead, Massive Attack, Nick Cave ou la Wu-tang Clan...sans raucune aucune !
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K
Entièrement d'accord avec Ska sur quasiment tous les plans ! et je rappelle aussi que pour la quasi totalité des ayatollahs du jazz (ceux qui écrivent des bouquins sur le jazz par ex), le rock (de toute nationalité) n'est purement et simplement que de la... variété ! voire "variétoche" pour les plus intolérants d'entre eux...
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T
Polnareff a sorti 2/3 EP très honorables, ... argh !!! Anne, je trouvais ton commentaire parfait jusqu'à cette phrase, mais là... euh... G.T. ? Tu ne devais pas l'envoyer dans la colo d'Arbobo ? :-)Polnareff a sorti au moins cinq chefs d'œuvres de suite ! Mais c'est vrai qu'on l'a un peu oublié, son génie étant caché derrière une forêt de daubes de type "La poupée qui fait non"... là où je te retrouve malgré tout c'est que si on peut lire des phrases comme celles-ci aujourd'hui... c'est sans aucun doute parce que Polnareff est vivant. Gainsbourg étant mort, on fait mine de ne pas se souvenir de "L'ami cahuète", de "Goodbye Emmanuelle" ou de l'album de Bambou...Ska >>> tout à fait d'accord, mais avec le sourire :-D
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S
Bon, pour commencer, il est évident que s'attaquer à Daho par le versant Pop Satori(aux arrangements terriblement datés en effet), c'est plus facile que l'attaquer sur Corps et armes (aux arrangements sublimes). Mais je ne vais pas répéter tout ce qu'a très justement dit Thom au début de cette discussion.Quant à la citation de certaines paroles, oui, les isoler de la musique peut effectivement être particulièrement trompeur... Les paroles ne sont parfois que musique... justement (cf Gainsbourg, Lapointe...)Je suis désolé de le formuler ainsi, mais comparer Jeanne Mas et Daho (voire, pour aller plus loin, Berger et Sardou), c'est vraiment le signe que l'on n'a pas bien écouté ou qu'il subsiste un peu de mauvaise foi dans ce texte. En lisant ce texte (après tout, je n'ai pas plus envie que ça de défendre Daho même si je l'aime bien), ce qui me dérange vraiment c'est le mépris affiché pour la variété française. Et je ne parle pas de la pop française. Non, j'assume, il y a des choses formidables dans ce qu'on appelle paresseusement la variété française. Quand les amateurs de rock en France se mettront-ils dans la tête qu'ils ne vivent ni en Angleterre ni aux Etats-Unis et que (malheureusement ?) nous n'avons pas ici une culture musicale pop à l'anglo-saxonne ? Dans les pays anglo-saxons, les musiques que nous défendons sur nos blogs respectifs, eh bien c'est parfois l'équivalent de notre variété. T'imagines la honte ? C'est une évidence mais, bon, il faut quand même le rappeler...Mais GT, c'est trop facile de pointer du doigt la variété en sortant les noms honnis que tu alignes ici et qui moi-même me font gerber (sur certains morceaux, certains arrangements, on pourrait quand même sauver Berger... si, si...). Donc, moi, je te répondrai Barbara, Brassens, Ferré, Nougaro, Nino Ferrer, Boby Lapointe, Higelin, Pierre Barouh, Brigitte Fontaine, Renaud et Lavilliers première époque, Yves Simon seventies, Gainsbourg, Georges Moustaki, Dutronc, Polnareff 60's et 70's, Christophe, Héléna Noguerra, Jeanne Moreau, Rezvani, Catherine Ribeiro, Bashung, Keren Ann, Françoise Hardy et même Delerm, Biolay, Voulzy, Souchon, Kent, tiens, tu l'auras cherché ! Puis je ne vais pas aller piocher du côté de la pop ou du vaguement rock français. Vous savez à quel point je vénère Dominique A, Katerine, Noir désir, Rodolphe Burger, Kat Onoma et tant d'autres (Arman Méliès, Arnaud Fleurent-Didier, Mendelson, Diabologum, Programme, Little Rabbits...)En fait - et tu le dis toi-même, qui n'aime pas quand c'est "chanté en français" - je te soupçonne quand tu t'attaques la variété française d'être bien trop approximatif. Etrange et paradoxal quand même sur un blog qui prone tant la diversité, l'ouverture à tant de genre musicaux...Lire tout cela, ça me fait penser à ces gens qui critiquent le cinéma français en disant qu'il ne s'agit que de drames bourgeois nombrilistes se passant dans des chambres de bonnes. DES CONNERIES PURES ET SIMPLES ! Des arguments poujadistes émis par des gens qui ne voient pas la plupart des films produits en France (et que les Guignols avec leur gimmick récent sur le cinéma français alimentent de façon complètement irresponsable)..."une énième preuve de la médiocrité française en matière de musiques pop", dis-tu...... Voilà typiquement ce qui m'emmerde chez les amateurs de rock, sur les blogs de rock, ce mépris ou ces a-priori pour ce qui est chanté en français, et pire encore pour la "variété française" (une classification qui, au final, ne veut pas dire grand chose).Voilà, sans rancune.
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K
Alors là si on devait citer juste une seule chanson de Barrett qui prouve à elle seule le foutage de gueule total que représente cet artiste , c'est bien celle ci :<br /> <br /> If it's in you<br /> <br /> comparez cette horreur bâclée où il beugle totalement faux avec n'importe quelle chanson de Daho (voix techniquement faible mais toujours soignée, ciselée, riche et "pleine" malgré son extrême pudeur et timidité) et franchement y'a pas photo !
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K
Internet m'a été coupé quelques minutes, je continue donc mon écoute de Syd Barrett : le début de "Golden hair" peut paraître certes un peu plus mystérieux et plus intéressant sur le plan harmonique, mais le problème c'est que la chanson est à peine ébauchée (à peine 2 ou 3 mesures !), c'est un peu court comme idée... (et puis la platitude revient de toute façon au grand galop avec un truc du genre "She took a long cold look", du folk archi bateau avec 3 ou 4 accords parfaits qui se battent en duel)
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K
Je réécoute "The madcap laughs" par acquis de conscience et parce que je reconnais que ça fait longtemps mais je persiste par rapport à l'indigence mélodique des chansons les plus pop-folk (du sous-Beatles avec une voix criarde insupportable : je pense à "Dark globe" et cet horrible timbre de casserole !) ou vaguement "rétro" comme "Here I go" (ça ressemble à une rengaine simpliste façon cabaret années 30, on est loin du génie d'un Cole Porter)<br /> <br /> Les pistes clairement rock comme "No man's land" sont par contre très bonnes (c'est d'ailleurs ce que je préférais à l'époque où je possédais encore les vynils de Barrett) mais le seul problème c'est que le Velvet (et John Cale !) est passé par là bien avant lui ! pour moi ce disque n'a absolument rien de génial et je ne vois en quoi comparer Barrett avec Daho (qui n'est pas plus que Barrett d'ailleurs un génie ou un inventeur) est une hérésie ?
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K
Anne :<br /> >Enfin bref, comparé Daho et Barrett, c'est juste pas possible!<br /> <br /> mais pourquoi ? les deux font de la pop, et les deux ne brillent absolument pas pour la qualité de leurs harmonies et leur créativité mélodique, si on fait exception des tout débuts de Barrett quand il avait encore beaucoup de talent (traduire : quand il n'était pas totalement sous l'emprise de la drogue) et qu'il imaginait quelques sympathiques classiques de la pop pour Pink Floyd ("See Emily play")...<br /> <br /> >leurs images en a quand même pris un coup alors que le Syd, lui,<br /> >gardait son image intacte voir même intensifiée!<br /> <br /> sauf que ça ne veux rien dire et que c'est tout sauf un critère de qualité, je connais par exemple un artiste brésilien quasi inconnu et archi underground qui se nomme Damião Experiença (donc la proie rêvée pour le happy-few boulimique de base) et ce qu'il fait est pourtant extrêmement mauvais, mal fichu, mal joué, indigent et mal enregistré. En quoi le statut "culte" du fait de "l'obscurité" ou de la "mise à l'écart" d'un artiste (en l'occurrence chez Barrett en solo, son seul "talent" lui venait à la fois de sa réputation passée et surtout des quantités astronomiques de drogue qu'il s'enfilait à tour de bras, j'ai lu dernièrement qu'il était totalement incapable de jouer correctement de la guitare sur "The Madcap Laughs" et de se tenir au tempo des chansons, bonjour le professionnalisme et le "génie" supposé !! très franchement de qui se moque-t'on ? pourquoi prendre une triste vessie mal fichue, camée et ultra usée pour une lanterne du rock ?)<br /> <br /> >ya pas de clichés (contrairement à Daho)<br /> <br /> Il faudrait que je réécoute très précisément mais ils en sont remplis au contraire !!!! sauf qu'ici ce sont des clichés vaguement folk (avec moults accords simplistes) avec des harmonies et des modulations extrêmement plates, sans aucune imagination ! à comparer par exemple avec le travail symphonique quasi "savant" et ultra sophistiqué d'un Scott Walker (sur "Scott 3") ou d'un Nick Drake (l'époustouflant "River Man" aux harmonies complexes qu'il aurait été bien incapable d'écrire). Quand je lis la phrase suivante : "Avec un quelque chose d’oriental, d’arabe, de gitan, surtout dans ses deux albums solo, où ses harmonies à la limite de la dissonance troublaient les auditeurs, les filles surtout." (Louis SKORECKI), on se demande si l'auteur de ce texte a réellement écouté de véritables stylistes de l'harmonie et des modulations comme Scott Walker ou Nick Drake justement. Parce que franchement à côté de ces géants, Barrett fait figure de rigolo qu'on invite sous les toiles de tente quand on a 13 ans en colo...<br /> <br /> <br /> >c'est pas un super technicien c'est certain mais qu'est ce qu'on s'en fou!<br /> <br /> OK mais il y a des limites au manque de technique, au bout d'un moment ça vire au foutage de gueule pure et simple... si encore Barrett était présenté comme une sorte de punk ou chantre du "do it yourself" qui compose ou chante pour la toute première fois sur une scène (comme c'était le cas d'une Siouxsie, un groupe par ailleurs mille fois plus inventif sur le plan harmonique et sonore que le Barrett en solo, je referme la parenthèse), ça pourrait passer mais dès le début, on l'a présenté comme le prince de la mélodie et des accords subtils, etc... n'importe quoi !<br /> <br /> >On aime pas Daho parce qu'il est francais?!<br /> <br /> oui ! ;) et ça marche à tous les coups ! suffit simplement de vous lire : force est de constater qu'un général (et à cause de la pire variétoche française qu'on trouve d'ailleurs à l'identique outre-atlantique ! sauf que jamais personne n'en parle ! quid des horreurs country que les américains s'enfilent à tour de bras ? on ne lit pas beaucoup de chroniques de ce genre sur les blogs d'"happyfews" français !) la scène française passe effectivement totalement à la trappe quand on ne lit pas des déluges de mauvaise foi et "d'anti-nationalisme primaire" (comme si l'anti-nationalisme français des années 90-2000 était une sorte d'inverse tout aussi outré de l'ancien nationalisme revanchard pour qui d'ailleurs les français de la 3ème république étaient passé maîtres), et puis ce n'est pas non plus un hasard s'il n'existe quasiment aucun forum actif et spécialisé sur la chanson et le rock français...
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C
Ah mince, j'ai mal lu le commentaire de Thom... Donc oui, Indochine a plein de problèmes. D'ailleurs, y aurait pas quelqu'un d'entre les blogueurs participant à l'opération qui veut pondre une diatribe sur Indochine ? Y a du matos quand même là !
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A
Ya encore des fan de Daho en france?! Oohh! Jamais écouté un album en entier de Daho et ca ne me manque absolument pas! Je me suis un peu forcée là, j'ai écouté 2/3 titres de Pop Satori (pas pu faire plus) et franchement ca dément pas à la règle, qu'est ce qu'il est chiant!! Excusez moi, mais ca a très mal vieillit, ses paroles remplis de clichés, les mélodies sont mauvaises, une voix énervante...Bon, en même temps, si on remet dans le contexte, les années 80 n'ont pas été très fructueuses sur le plan de la musique mais bon si on place Daho avec son petit synthé à côté de New Order ou Depeche Mode, il est pas très crédible.(je crois que je répète l'article =S)mais je vais te choquer mais le très surestimé et bien fade Barrett (du moins sa période solo ! je précise bien)me semble mille fois moins authentique et frais que certaines chansons de Daho comme le très beau "Heures hindoues" par exemple.Ah ouais quand même, Daho plus authentique et frais que Barrett! Je suis allé écouter cette chanson, qu'est ce que j'ai rigolé... non mais franchement on peut vraiment aimer ca? Dès les premières notes j'en avais mare, des instrumentations horribles, et puis sur le plan des paroles quelle prose ce Daho avec ce "over the rainbow" qui revient, ca devait être cool à l'époque de parler un peu anglais! Enfin bref, comparé Daho et Barrett, c'est juste pas possible! Comme le dit G.T., c'est vrai qu'il ya un culte autour de personnage parfois exagéré, mais ca t'en trouvera autour de tous les chanteurs qui ont une fin comme ca! Je m'explique Jim Morrison, John Lennon, Jimi Hendrix,... sont tous les trois morts avant les années 80, on garde en mémoire d'eux des artistes n'ayant presque pas fait de faux pas, on les idéalises en plus ils sont morts tous jeunes, si c'est pas rock'n'roll! Syd Barrett c'est un peu la même chose, même s'il est mort bien après, il a disparu à partir de 1975, les gens le voient comme une sorte de génie fou, celui qui a fait un album magnifique avec les Pink Floyd alors que les autres Floyd ont dus après sortir des albums dans les années 80, leurs images en a quand même pris un coup alors que le Syd, lui, gardait son image intacte voir même intensifiée! Enfin bref, tout ca n'enlève rien à la qualité des albums de Barrett. On y trouve une atmosphère, ya pas de clichés (contrairement à Daho), on sentirait presque l'artiste torturé quand on l'écoute. C'est sur il y a pas les magnifiques instrumentations de Daho, on a une guitare incertaine, une voix où on se demande quand est-ce que ca va lâcher, mais c'est ca le charme de Barrett, sa sensibilité, c'est un artiste qui émeut, c'est pas un super technicien c'est certain mais qu'est ce qu'on s'en fou!C'est une posture que j'ai souvent observé chez certains jeunes (et qui n'est pas nouvelle !) : le fait de dénigrer systématiquement ce qui se crée en France On aime pas Daho parce qu'il est francais?! Non. Là n'est pas la question, ya des chanteurs francais qui ont sortis des excellents disques  (Polnareff a sorti 2/3 EP très honorables, J. Dutronc a sortis des trucs vraiment pas mal avant de faire de la variété, les boots sont un groupes très bon, les fleurs de Pavot, Dashiell Hedayat, Chico Magnetic Band, Gainsbourg...) C'est vrai qu'en général les gens dénigrent la scène francaise, mais je ne pense pas que le problème se soit ca pour Daho, je pense que c'est juste sa musique!
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C
Les textes c'est le seul problème d'Indochine ?Et dire que moi j'arrive pas à y voir un seul truc bien...On va finir par croire que j'exècre tout ce qui sort de France en matière de musique...
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