21 avril 2008
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L'idée d'un "tag" où chacun ajouterait une question est partie de Thom, elle est passée par Jdm, Idothée, re-Thom et Alf... et c'est à mon tour de m'y coller...
Question 1 (Jdm) : Qui a mis en relation la pensée de Pascal nous rappelant que la vie est misérablement courte et celle d'Einstein découvrant que plus on va vite, plus le temps est court ? ».
Celle-là, elle est facile, il s'agit bien entendu de James Dean ! (ça marche aussi avec Ayrton Senna, et sans doute pas mal d'autres...)
Question 2 (Idothée) : En quoi peut-on dire en s'appuyant sur les suites de Fibonacci que Don Juan était un fin théoricien de l'infini à travers sa relation avec les femmes.
Plus compliqué...
La suite de Fibonacci est 1,1,2,3,5,8,13 etc... (fonction exponentielle), et le propre de Don Juan, c'est de "consommer" les femmes. Plus il en consomme, plus il a besoin d'en consommer (l'appétit vient en mangeant...) Mais il ne rompt jamais vraiment (si mes souvenirs sont bons), il passe de femme en femme et chaque nouvelle conquête ne devient pas "la seule et unique", juste un numéro de plus, qui s'ajoute à la liste. Puisqu'il n'y a pas de ruptures franches, mais accumulation, chaque fois qu'il se trouve avec une nouvelle conquête, ce n'est pas une relation exclusive, à deux, avec un trait tiré sur son passé, mais une relation qui contient en elle toutes celles qui l'ont précédé, puisque ces relations n'ont pas été "fermées". Tout comme dans la suite de Fibonacci, où il est question d'ajouter à chaque nouveau nombre la somme de tous ceux qui l'ont précédé... Enfin, ça m'étonnerait que ce soit la réponse...
Une réponse en musique, dans le Don Juan de Mozart, avec le fameux "air du catalogue", où Leporello, valet de Don Juan, dresse la liste de tous les types de femmes qu'a séduit son maître. A voir dans le remarquable film de Joseph Losey (pas facile de faire un "opéra filmé", mais lui a réussi avec brio) :
Question 3 - (Thom) : Quel est selon toi le point commun secret entre la question 1 et la question 2 ?
LE TERRORISME ISLAMISTE !!!!
Ce qui, je vous l'accorde, demande quelques explications... qui dit Pascal, dit pari de Pascal... et ceux qui, actuellement, vont le plus loin dans ce "pari", ce sont les terroristes islamistes, qui sont prêts à se faire sauter et en terminer avec cette vie terrestre pour espérer le meilleur dans l'au-delà. Ce sont eux qui misent le plus gros dans ce pari... et tout ça pourquoi ? Pour vivre la vie et les débauches de Don Juan dans un autre monde, auprès des 70 vierges qui leur sont promises... élémentaire, non ?
Question 4 (Alf) :
Si tu devais impérativement choisir entre le cœur ou le cerveau pour apprécier la musique, quel organe choisis-tu de conserver… et pourquoi?
Ni l'un ni l'autre ! Je garderais... les oreilles ! Beaucoup plus pratiques pour écouter de la musique que le coeur et le cerveau !
Ce n'est pas une simple pirouette... je suis particulièrement sensible aux musiques qui proposent un véritable univers sonore, qui transportent et mènent à une forme de transcendance de la raison et de l'émotion.
Mais bon... pour répondre plus précisément à la question, à savoir si c'est l'émotion ou la raison qui permet de mieux apprécier la musique, je répondrai (comme tout le monde, je suppose) : l'émotion... mais on peut tout de même pinailler. Car le cerveau, c'est aussi la mémoire. Et sans mémoire, c'est l'essentiel du plaisir de la musique qui disparait. C'est bien pour cela qu'on joue tant sur la répétition, les variations, le développement en musique... un morceau de musique sans répétitions, sans repères, où tout change constamment, on ne peut s'y accrocher.
De toute façon... l'émotion est indissociable de la mémoire, donc du cerveau...
Puisque tout le monde s'est lancé dans des questions compliquées... je vais faire beaucoup plus simple et reposant !
Question 5 (G.T.) : Si vous deviez vivre éternellement à l'intérieur d'un film... lequel, et pourquoi ?
Il ne s'agit bien entendu pas forcément de votre film préféré... si vous êtes un inconditionnel de cinéma d'auteur français et détestez les gros blockbusters américains, vous pourriez très bien préférer vivre éternellement dans "Star Wars" que de vous prendre la tête toute la journée dans un appartement bourgeois en vous demandant si votre copine vous trompe... par exemple... je crois que je choisirais Twin Peaks de Lynch (même si je préfère Mulholland Drive), pour son mystère, son ambiance, ses paysages...
Et, pour prendre la suite, je désigne comme "malheureux élu"... Joe ! (désolé...)
Question 1 (Jdm) : Qui a mis en relation la pensée de Pascal nous rappelant que la vie est misérablement courte et celle d'Einstein découvrant que plus on va vite, plus le temps est court ? ».
Celle-là, elle est facile, il s'agit bien entendu de James Dean ! (ça marche aussi avec Ayrton Senna, et sans doute pas mal d'autres...)
Question 2 (Idothée) : En quoi peut-on dire en s'appuyant sur les suites de Fibonacci que Don Juan était un fin théoricien de l'infini à travers sa relation avec les femmes.
Plus compliqué...
La suite de Fibonacci est 1,1,2,3,5,8,13 etc... (fonction exponentielle), et le propre de Don Juan, c'est de "consommer" les femmes. Plus il en consomme, plus il a besoin d'en consommer (l'appétit vient en mangeant...) Mais il ne rompt jamais vraiment (si mes souvenirs sont bons), il passe de femme en femme et chaque nouvelle conquête ne devient pas "la seule et unique", juste un numéro de plus, qui s'ajoute à la liste. Puisqu'il n'y a pas de ruptures franches, mais accumulation, chaque fois qu'il se trouve avec une nouvelle conquête, ce n'est pas une relation exclusive, à deux, avec un trait tiré sur son passé, mais une relation qui contient en elle toutes celles qui l'ont précédé, puisque ces relations n'ont pas été "fermées". Tout comme dans la suite de Fibonacci, où il est question d'ajouter à chaque nouveau nombre la somme de tous ceux qui l'ont précédé... Enfin, ça m'étonnerait que ce soit la réponse...
Une réponse en musique, dans le Don Juan de Mozart, avec le fameux "air du catalogue", où Leporello, valet de Don Juan, dresse la liste de tous les types de femmes qu'a séduit son maître. A voir dans le remarquable film de Joseph Losey (pas facile de faire un "opéra filmé", mais lui a réussi avec brio) :
Question 3 - (Thom) : Quel est selon toi le point commun secret entre la question 1 et la question 2 ?
LE TERRORISME ISLAMISTE !!!!
Ce qui, je vous l'accorde, demande quelques explications... qui dit Pascal, dit pari de Pascal... et ceux qui, actuellement, vont le plus loin dans ce "pari", ce sont les terroristes islamistes, qui sont prêts à se faire sauter et en terminer avec cette vie terrestre pour espérer le meilleur dans l'au-delà. Ce sont eux qui misent le plus gros dans ce pari... et tout ça pourquoi ? Pour vivre la vie et les débauches de Don Juan dans un autre monde, auprès des 70 vierges qui leur sont promises... élémentaire, non ?
Question 4 (Alf) :
Si tu devais impérativement choisir entre le cœur ou le cerveau pour apprécier la musique, quel organe choisis-tu de conserver… et pourquoi?
Ni l'un ni l'autre ! Je garderais... les oreilles ! Beaucoup plus pratiques pour écouter de la musique que le coeur et le cerveau !
Ce n'est pas une simple pirouette... je suis particulièrement sensible aux musiques qui proposent un véritable univers sonore, qui transportent et mènent à une forme de transcendance de la raison et de l'émotion.
Mais bon... pour répondre plus précisément à la question, à savoir si c'est l'émotion ou la raison qui permet de mieux apprécier la musique, je répondrai (comme tout le monde, je suppose) : l'émotion... mais on peut tout de même pinailler. Car le cerveau, c'est aussi la mémoire. Et sans mémoire, c'est l'essentiel du plaisir de la musique qui disparait. C'est bien pour cela qu'on joue tant sur la répétition, les variations, le développement en musique... un morceau de musique sans répétitions, sans repères, où tout change constamment, on ne peut s'y accrocher.
De toute façon... l'émotion est indissociable de la mémoire, donc du cerveau...
Puisque tout le monde s'est lancé dans des questions compliquées... je vais faire beaucoup plus simple et reposant !
Question 5 (G.T.) : Si vous deviez vivre éternellement à l'intérieur d'un film... lequel, et pourquoi ?
Il ne s'agit bien entendu pas forcément de votre film préféré... si vous êtes un inconditionnel de cinéma d'auteur français et détestez les gros blockbusters américains, vous pourriez très bien préférer vivre éternellement dans "Star Wars" que de vous prendre la tête toute la journée dans un appartement bourgeois en vous demandant si votre copine vous trompe... par exemple... je crois que je choisirais Twin Peaks de Lynch (même si je préfère Mulholland Drive), pour son mystère, son ambiance, ses paysages...
Et, pour prendre la suite, je désigne comme "malheureux élu"... Joe ! (désolé...)